Depuis la crise sanitaire et les mesures de confinement, différentes études ont établi une hausse des violences numériques. Ces dernières, qu’elles prennent la forme de cyberharcèlement, de chantage en ligne, ou de diffusion de contenus violents, impactent la santé mentale des victimes, en particulier les jeunes.

Quelques chiffres

Pour ne prendre que le cas du harcèlement scolaire, l’actualité ces derniers temps fait des plus en plus échos à des cas de suicide à la suite de cyberharcèlement.

► Les 18-ns sont 3x plus nombreux.euses que les adolescent.es à déclarer avoir été victimes de cyber-harcèlement.
► 90% des jeunes interrogé.es estiment que leur temps passé sur internet et les réseaux sociaux a augmenté suite à la crise sanitaire et aux périodes de confinement.
► 69% des victimes de cyberharcèlement ont été touchées par des insomnies, des troubles de l’appétit et du désespoir.
► 49% ont même reconnu avoir déjà pensé au suicide, tandis que 51% ont failli tomber dans des comportements d’addiction comme l’alcool ou les drogues.
► Le travail ainsi que les études ont aussi contribué au mal-être de 66% des jeunes adultes et 61% éprouvent des difficultés à parler de leurs problèmes.

Comment analyser cette hausse et accompagner les jeunes, les parents et les professionnels ? Quels outils mettre en place pour prévenir et prendre en charge ces violences ?

Simona Lastrego abordera ces questions, en soulèvera d’autres et proposera des éléments de réflexion, afin de vous outiller au mieux face à celles-ci.
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 19/04
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 Haute École Provinciale de Hainaut – Condorcet