Un résultat épatant : mélange de britpop et de rock aux influences soul et gospel

The Dears
Près de ns après leur formation et 16 ans après leur premier album, The Dears reprend la route. Habitué à assurer la première partie de Morrissey, à la demande spéciale du leader de The Smith, le chanteur du groupe dont la voix rappelle celle d’un certain Damon Albarn s’est forgé une solide réputation en live. Ses musiciens ne sont pas en reste et assurent le show, comme en atteste leur mémorable passage chez David Letterman en . Quand la britpop fait des petits à Montréal et que ceux-ci insèrent au genre une pointe de gospel, on frôle peut-être le surréalisme mais le résultat est épatant.

FRANCIS Lung
un temps bassiste chez les éphèmères ex-WU Lyf (auteur d'un unique album adoubé à l'échelle planétaire) avant de retrouver par la suite une partie de ses copains au sein des déjantés et solaires Los Porcos, Tom McLung de son vrai nom travaille en parallèle sur un autre projet beaucoup plus personnel. Sous l'alias Francis Lung, l'artiste britannique, qui fait dorénavant cavalier seul, publie en un premier single «A Selfish Man», une petite pépite pop lumineuse aux guitares irrésistibles, aussi poignante que dansante, et à contre-courant des sonorités de ses anciens travaux en groupe.

Un 7-inch tiré seulement à une centaine d'exemplaires suivra dans la foulée, ainsi qu'une pelletée d'EPs («Vol I» ; «Vol Ii») mais toujours aucun signe d'un album à l'horizon. Le miracle tant attendu survint finalement en lorsque Francis Lung dévoile «I Wanna Live in My Dreams», un titre pop baroque entêtant aux harmonies Beach Boys-esque, annonciateur de son premier opus «A Dream Is U» attendu pour le ût chez Memphis Industries.