Après une série de solos joués aux quatre coins du monde, Jean-Luc Piraux poursuit et approfondit son exploration tragicomique de nos existences ! Comme un plongeur de nos rêves sous-marins, il descend encore un peu plus loin à la recherche de nos pépites, de nos errances, de nos silences.

Pendant une heure, il replonge pour nous dans les moindres détails de sa propre chute. Un accident, un dérapage, une sorte de burn-out, raconté, dixit un de ses amis proches, avec la poésie et l’humour pour pudeur. La formule est belle et juste ! Le rire naît à mains nues et à taille humaine, par un art pudique du décalage. L’acteur explore comme jamais ses propres ombres, pour mieux nous réchauffer et le plus incroyable, c’est qu’il gratte la croûte de ses cicatrices avec une drôlerie improbable. Il brasse des sujets graves et pourtant, le public rit sans discontinuer.

Seul en scène, il incarne tour à tour sa psychiatre, d’autres membres du corps médical, des voisins qui jacassent, … et bien sûr son propre rôle ! Au milieu de tout ce monde, il faut se rassembler à la petite cuillère. Comme une boîte de puzzle qui aurait glissé de l’étagère, il est tout mélangé. Ça se répare comment, un homme en pièces ? On commence par les bords ? Ou par le centre ?
Ça fait quel bruit, un homme qui chute ? Paf ? Pof ? Plouf ? Ou simplement « Chuuut » … parce qu’il a trop appris à se taire ?
Et puis, il y a des choses qui tombent bien, même si elles n’en ont pas l’air.
Un seul-en-scène à la fois poignant et hilarant, qui agit sur nous comme un shoot d’ocytocine ! A voir en soirée ou en après-midi selon vos préférences