T.r.a.n.s.i.t.s.c.a.p.e

 
Depuis , Pierre Larauza et Emmanuelle Vincent explorent le mouvement à travers des formes hybrides contemporaines dans une approche interculturelle. Les créations de t.r.a.n.s.i.t.s.c.a.p.e, au croisement de plusieurs disciplines artistiques mais organiquement ancrées dans la scène chorégraphique, se déclinent selon le projet sous la forme d'un spectacle scénique, d'une performance, d'une installation performative ou de films. Danseur, plasticien, scénographe, metteur en scène et chorégraphe, les rôles de Pierre et Emmanuelle s’entremêlent ; la notion de spécialité s'efface pour nourrir leur pluridisciplinarité commune. Ils nourrissent également leur créativité de leurs expériences sensorielles à l'étranger et sont particulièrement actifs au Vietnam dans le cadre d'une coopération bilatérale avec l'Université des Beaux-Arts de Hô Chi Minh-Ville.


Pierre Larauza
Né en 1976 en France, Pierre Larauza vit et travaille à Bruxelles depuis . Sculpteur, architecte et chorégraphe, il est également chercheur en art (docteur en Art et sciences de l’art - Ulb). Son travail artistique a l’ambition de faire se rencontrer l’art et l’histoire dans une pratique qu’il qualifie de « sculpture documentaire ».
Pierre Larauza dédie sa vie à l’exploration artistique du mouvement au travers de son travail de sculpture et des performances et films créés avec la chorégraphe Emmanuelle Vincent (binôme t.r.a.n.s.i.t.s.c.a.p.e).

Sculpture documentaire
Dans le cadre de son doctorat en Art et sciences de l’art à l’ULB (en codirection avec l’Académie royale des Beaux-arts de Bruxelles), Pierre Larauza propose une réflexion théorique sur la « sculpture documentaire ». Cette notion est utilisée par l’artiste pluridisciplinaire afin de qualifier ses sculptures grandeur nature qui reconstituent des mouvements historiques ou encore des faits-divers qui l’ont particulièrement marqué (d’un geste sportif culte à une bavure policière raciste). Chacune de ses sculptures documentaires décompose fidèlement les mouvements iconiques et fige ainsi dans l’espace-temps un fragment du réel.

Ces œuvres sont élaborées à partir d’un travail d’investigation, qui inclut la rencontre de personnes clés, y compris les protagonistes, couplé à l’analyse de documents d’archives de natures hétéroclites. De ces témoignages et données récoltées, ne figure, dans les sculptures documentaires présentées au public, que le minimum nécessaire pour comprendre la trajectoire du mouvement physique en tant que tel. (…) Les informations présentant le contexte où sont nés ces mouvements ne sont pas inscrites dans la sculpture en tant que telle ; elles appartiennent au paratexte de l’œuvre, a son savoir latéral : dans le cartel des œuvres et plus encore dans l’ouvrage dédié les accompagnant, tel le contre-champ documentaire de la sculpture documentaire. L’évolution de ces sculptures au fil des témoignages et enquêtes menés transforment les œuvres en processus et, inversement, ce processus en œuvre. Qu’il s’agisse d’un mouvement record, d’une invention « chorégraphique », d’un mouvement interdit ou d’un mouvement raciste (ou considéré comme tel), ces mouvements reproduits comblent une image manquante, celle qui m’a manqué, celle qui vous permet de comprendre une image avec son propre corps.

Pierre Larauza


Emmanuelle Vincent
Emmanuelle Vincent intervient en didactique de la danse à la faculté des sciences de la motricité à l’UCL et en art de la performance à l’Université des Beaux-Arts d’Hô-Chi Minh-Ville.
Aujourd’hui elle poursuit une formation en éthologie pour développer un travail chorégraphique sur la relation des êtres vivants et renouer avec notre animalité.
Elle a été sélectionnée pour être artiste en résidence à l’UCLouvain en -.
Plus récemment, elle s’est aussi lancée dans la création plastique, parallèlement à son travail de chorégraphie.


L’exposition à La Châtaigneraie
La châtaigneraie accueille, au rez-de-chaussée et au 1er étage, plusieurs sculptures documentaires de Pierre Larauza :
 évrier 1998, Nagano reconstitue grandeur nature le célèbre saut périlleux arrière de Surya Bonaly lors des Jeux olympiques à Nagano. Exploit qui, depuis, est devenu pour beaucoup l’icône du combat d’une femme, d’une minorité ou d’une différence.
Centre Wallon d'Art Contemporain la Châtaigneraie
19, Chaussée de Ramioul
4400 Flémalle
Gratuit
Tous publics

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