Qui se souvient, au temps des premières récoltes, de la terre rase et nue ? De l’invisible qu’elle couvait. Du minuscule qui était tout, déjà. Du geste du semeur qu’évoque en miroir, celui du cueilleur. Des parfums humides du printemps giclant sous la dent en été.
Marie-Noëlle Baquet a la mémoire qui veille. Ses histoires réveillent les presque rien des origines que la destination cache obscurément.
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