Et si, loin des crispations autour des questions identitaires et de la peur de « l’autre », nous montrions d’autres réalités ? Et si, nous racontions des histoires de citoyens audacieux qui, dans l’optique d’une vie harmonieuse entre gens de croyances différentes, réinventent la famille, l’éducation, les relations sociales, la culture, le travail… et ce malgré les difficultés et tensions existantes ? Et si, grâce à ces récits glanés aux quatre coins de la planète, nous commencions à voir émerger ce que pourrait être le monde multi-identitaire et néanmoins harmonieux de demain ? Et si, nous y prenions tous part ?

Ce 16 mai se tiendra la 5e édition de la Journée Internationale du Vivre Ensemble en Paix (JIVEP). Pour cette journée qui sera célébrée dans le monde entier, découvrez le film-documentaire « Nous Tous » de Pierre Pirard !

Dans Nous Tous, le réalisateur raconte des histoires vraies, des expériences fortes de partages, d’accueil et de respect. Il nous montre des personnes audacieuses qui, aux quatre coins de la planète (Bosnie, Liban, Indonésie, États-Unis, Sénégal) ont fait le pari de vivre en paix et en harmonie entre gens de confessions différentes.

“Lorsque j’étais enseignant à Bruxelles, je traversais tous les jours le canal qui séparait mon quartier de celui de mon école, et je constatais, impuissant, qu’un fossé de préjugés et d’intolérance s’était creusé entre les communautés. Nous vivions sur des îlots qui ne se mélangeaient pas, ne se parlaient pas, ne se connaissaient pas. J’étais vraiment très mal. Et puis un jour, j’ai eu peur. Le ars , devant la station de métro de Maalbeek à 9h j’ai vu ce dont la haine de l’autre est capable. Et cette peur ne fait que s’exacerber lorsque je vois, sans toujours très bien comprendre pourquoi, qu’aux quatre coins de la planète, des guerres identitaires éclatent, des partis xénophobes et populistes gagnent des élections en stigmatisant la différence de l’autre et plus particulièrement son appartenance religieuse. En fait, j’ai peur d’un monde qui a peur, et j’ai voulu sortir de cette situation” (Pierre Pirard).