Vous l’attendiez avec impatience (ou pas, mais ça viendra, elle y croit)… Ca tombe bien, Marie-Eglantine débarque à Charleroi.

Un beau jour – bien qu’elle ne souvienne plus de la météo du jour, elle prit la décision d’embarquer les gens dans les méandres de sa pensée.

(vous pouvez passer la suite de la description, même si c’est drôle et que vous ratez quelque chose.)

Au cours de ses trente (et deux, bordel) années, on (surtout sa maman) lui a dit plein de trucs et il lui est arrivé plein de trucs. Elle a été hôtesse de l’air, elle a été hôtesse au salon de l’auto, elle a été hôtesse de caisse, elle était même stagiaire interprète de conférence à l’ouverture du tout premier procès de la Cour Pénale Internationale de La Haye. Mais de tout ça, elle ne parlera pas. Les enfants soldats, torturés, dressés pour la mort, violés, ça n’intéresse personne.

A des milliers de kilomètres de la misère du monde – on peut rêver – elle préfère se lamenter sur son triste sort de célibataire au chômage, peu encline à faire des enfants un jour et de son malaise face à la misère quotidienne. Bref, des sujets bien plus amusants que les enfants soldats susmentionnés. Entre parenthèses, elle affectionne particulièrement ce mot parce qu’il y a « sus- » dedans. Il lui rappelle son enfance.

« Ma maman m’a toujours dit », c’est plutôt… ça : un savant mélange de cynisme et d’acide, avec une bonne dose d’irrévérence et d’absurde.

Malheureusement, Marie-Eglantine ne trouve pas de chute à cette description. Et comme personne ne lui soufflera de bonne idée avant de publier ce texte, vous ne saurez rien de plus sur son spectacle. Sauf si vous venez.

Mise en scène : Anton Kouzemin
Chorégraphie : Hippolyte Bohouo
Création lumière : Thomas Jacquart

Durée : 71 minutes à la grosse louche
Prix : 15€ en prévente et 18€ le jour-même (donc réservez, bande de nouilles !)

Infos: ou