Spectacle de danse accompagné à la basse.

Entrée libre. Places limitées, réservation obligatoire : www.pointculture.be/Jat />
Révolte. Dans une société qui a pour préoccupation première de tout placer sous contrôle, chacun des pas guidés par notre intuition est un acte de liberté. Quelle place est aujourd’hui donnée à la créativité, aux artistes, à l’ouverture et à l’altérité qu’ils/elles proposent ? Quelle place est faite aux femmes, aux corps, aux mouvements qui sortent du rang ? Derrière les apparences, les chaises de bureau, entre les organes et la peau, la révolte est latente. En tant que femmes, artistes, qui nous tenons debout et tentons de suivre nos propres élans, soyons - nous sommes - révoltées.

Le collectif Ublik travaille l'improvisation en danse : chaque geste, chaque pas est un choix qui marque un positionnement par rapport au groupe, au public, à l’environnement au sens large. À travers l’improvisation, entre inattendu, écoute et spontanéité, chacun.e trouve son identité et son individualité au sein du groupe, tout en soutenant ce dernier. Cette expérience humaine et artistique, qui allie responsabilité et liberté, tant individuelles que collectives, témoigne de notre posture vis-à-vis de la société elle-même. La démarche musicale de Farida Amadou est le reflet sonore de cette revendication d'expérimentation et de redéfinition par chacune du beau, du vrai, du partage.

Farida Amadou : cette autodidacte parvient à extirper des sons fascinants de sa basse Fender, sans jamais perdre de vue la musicalité. Son (jeune) palmarès lui vaut d’ores et déjà d’être reconnue en Belgique et au-delà grâce à des collaborations stimulantes avec des sommités comme Peter Brötzmann, Thurston Moore (Sonic Youth), Ken Vandermark, Marker, Mette Rasmussen, Hanne De Backer, Wolf Eyes, Audrey Lauro et Julien Desprez. Depuis leur première rencontre au Summer Bummer Festival en [CG1], elle joue régulièrement avec le batteur anglais Steve Noble et en , elle a même officié au sein du groupe de punk liégeois Cocaine Piss.