L'artiste française revient au Bota avec une musique à la fois intense et sensible

Venue tout droit de France, la productrice et multi-instrumentiste Léonie Pernet délivre une musique poétique qui oscille entre lyrisme et romantisme. L’artiste n’hésite pas à recourir aux instruments les plus divers, des percussions gnawas ou djembés, aux boîtes à rythmes, en passant par les cordes et les sons électroniques, sans oublier les synthétiseurs et le piano. Sa voix grave et ondulante, et ses paroles intimes, se posent délicatement sur des motifs musicaux variés. « Le Cirque de la Consolation », son dernier album, est un concentré d’émotions, qui touchent l’auditeur·rice par leur justesse et leur universalité. Une musique à la fois intense et sensible que l’on a hâte d’entendre résonner dans les murs du Bota !

SARAH Espour

c’est dans sa chambre, à Bruxelles, devant son poster de Mulholland Drive que Sarah Espour commence ses premières explorations musicales, avec l’aide de son ordinateur et de sa chaine Hi-Fi en bakélite d’où elle écoute ses vinyles favoris : Chromatics, Laurie Anderson, Björk… Avec des influences issues de la performance et des scènes expérimentales, elle délivre une pop alternative aux sonorités eerie et au lyrisme brutal.

Les récits circulent sur fond de synthétiseurs à travers le chant, les images et les mots. Elle partage sa vision de la transgression, de l’émancipation par la violence, celle que l’on reçoit et que l’on transmet ensuite aux autres et à soi. Sarah Espour multiplie les expériences artistiques dans la musique, le théâtre et le cinéma. Elle assure la première partie de Brendan Perry (DEAD Can Dance ) et celle de Kazu (BLONDE Redhead). Elle présentera son premier spectacle musical, Les Dévorantes, au 104 à Paris (Festival Impatience) en décembre .