Jean-Nicolas Diatkine, récital de piano

 
Programme

MOZART (1756-1791)
Adagio kv 540 et Variations sur un thème de Gluck kv 455

BEETHOVEN (1770-18br /> Sonate N°p.57 Appassionata

CHOPIN (1810-1849)
réludes, Polonaise op.53 « Héroïque »

« Il y a des barbares dépourvus de toute ouïe qui s’entêtent à vouloir faire de la
musique ». « Ce plat n’est pas pour les dents de mes viennois ». Ces critiques, dont la dernière
vient de l’empereur Joseph Ii, semblent surréalistes aujourd’hui et annoncent pourtant le rejet
dont Mozart va faire l’objet vers la fin de sa vie. Traversée par une grande tension
dramatique, l’Adagio kv 540 est une œuvre véritablement autobiographique, ce qui est rare
chez Mozart, comme est rare dans ses compositions l’emploi de la tonalité de si mineur. La
grande force de cette musique se révèle dans l’apaisement des sentiments tragiques qu’elle
suscite tout d’abord, pour aboutir à une sérénité inattendue dans les dernières mesures.
L’esprit libre et heureux qui se manifestait quatre ans plus tôt dans les ludiques Variations sur
un Thème de Gluck, n’a pas été vaincu par le destin.
Également invaincu, tel trouve-t-on Beethoven face à l’autorité abusive, dans
l’« Appassionnata ». C’est le même Beethoven qui refuse à son protecteur, le prince
Lichnowsky, de divertir au piano les officiers français de l’armée de Napoléon, qui occupent
le château de ce dernier. Le prince fait défoncer la porte de la chambre où Beethoven s’est
enfermé et trouve son protégé brandissant une chaise et prêt à s’en servir. Quelqu’un
s’interpose et Beethoven quitte les lieux. Celui-ci fera parvenir à son bienfaiteur une lettre
restée fameuse : « Prince, ce que vous êtes, vous l’êtes par le hasard de la naissance. Ce que je
suis, je le suis par moi-même. Des princes, il y en a et il y en aura des milliers. Il n’y a qu’un
seul Beethoven – signé : Beethoven ». Cette œuvre recèle une joie profonde, celle qu’on
éprouve lorsqu’on triomphe de soi-même.
En deux siècles, les réludes de Chopin ont véritablement suscité un déluge
d’associations poétiques les plus diverses, et malgré tout, leur modernité comme leur mystère,
restent intactes. Peut-être l’élan improvisateur qui est à l’origine de leur composition refuse-til
de se laisser enfermer dans une forme rigide, fixée d’avance par la pensée ? D’où cette
question laissée sans réponse, qui resurgit parfois dans ces œuvres, si brèves qu’elles semblent
sorties d’un rêve dans un rêve : De quoi sont-elles le prélude ?
Au regard des bouleversements politiques qu’il a subi, il n’est pas étonnant que le
peuple polonais, puis le monde entier, se soient pris d’un tel engouement pour cette
démonstration de dignité retrouvée qu’est la polonaise en tant que danse tout d’abord, puis
sous forme musicale. La polonaise remonte en effet au Xviie siècle, à la « danse marchée »
(Chosdony en polonais), un lent défilé des nobles en tenue d’apparat à travers les pièces de
leur château. Elle va finir par devenir un symbole de la résistance politique. Si Chopin a
composé sa première polonaise à l’âge de 7 ans, il va peu à peu faire éclore dans son écriture
de nouvelles possibilités d’expression, à travers la découverte personnelle d’une virtuosité
pianistique encore inconnue de ses contemporains.
Jean-Nicolas Diatkine

Jean-Nicolas Diatkine, un pianiste humaniste

Un artiste atypique

Issu d’une famille de médecins reconnus, considérant le dévouement à autrui
comme la base de leur métier, il a semblé impossible à Jean-Nicolas Diatkine de
renoncer entièrement à ces valeurs, d’où la nécessité de mener de front son
perfectionnement artistique et un retour aux valeurs essentielles humanistes auxquelles
il a consacré ces vingt dernières années.
Parallèlement, il a fait de l’étude et de la compréhension approfondies de
l’écriture du compositeur une nécessité absolue et une étape indispensable avant
d’interpréter une œuvre en public.

Quelques repères biographiques

Jean-Nicolas Diatkine débute ses études musicales à 6 ans. Durant ses années
de formation deux rencontres seront déterminantes : Ruth Neye en 1989, professeur à
l'Ecole Yehudi Menuhin et au Royal College of Music, formée par Claudio Arrau ; et
Narcis Bonet en 1994, compositeur, élève de Nadia Boulanger.
Chopin conseillait à ses élèves d’écouter les chanteurs, Jean-Nicolas Diatkine
l’a pris au mot et a choisi de travailler entre 1996 et comme coach dans l’école
de chant d’Yva Barthélémy à Bruges. En , il est remarqué par la mezzo soprano
Alicia Nafé et le ténor Zeger Vandersteene qu’il accompagne lors de nombreux
récitals en France, Belgique et Espagne.
Depuis 1999, il se produit régulièrement en tant que soliste en France et en
Belgique, notamment dans le cycle de concerts « Autour du Piano », au Festival de
piano « Pianissime », à l’Opéra Bastille, au « Rode Pomp » à Gand où le public le
désigne comme « meilleure révélation pianistique depuis dix ans ».
Jean-Nicolas Diatkine explore dans ses récitals, un vaste éventail d’œuvres pour
piano comme les Suites de Haendel, les Préludes de Shostakovitch, la Sonate Opus
101 de Beethoven, les Nocturnes de Narcis Bonet, la dernière Sonate de Schubert
D.960, les Etudes symphoniques de Schumann, ou encore les quatre Ballades de
Chopin.
Son répertoire comprend également des œuvres rarement jouées de Liszt
comme Les Réminiscences de Boccanegra, sans oublier Gaspard de la Nuit de Ravel
qui lui a valu les éloges de la critique en Belgique.
Suite à l’unanime succès de son premier récital à la salle Gaveau en décembre
, Jean-Nicolas Diatkine propose désormais à son public un rendez-vous annuel
dans cette salle parisienne.

Critique par Thierry Vagne :


Critique sur France Musique, émission « Changez de disque » :


Interview de Jean-Nicolas Diatkine par Thierry Vagne :


Critique musicale sur Bachtrack.com par Wenceslas Godel :


Vidéo du concert de Jean-Nicolas Diatkine du 5 décembre , salle Gaveau:


Sa page officielle facebook:


Discographie

Schubert : Quatre impromptus, opus 14 /> Brahms : Sonate n°3, opus 5
Enregistrement

Ludwig van Beethoven : Sonate n° n do Majeur, opus 53,
Waldstein
Robert Schumann : Carnaval, opus 9
Enregistrement
Editions Parnassie


Sélection de Mélodies de Georges Bizet avec ZegerVandersteene, ténor
Gents MuzikaalArchief

Les 16 Mélodies de Henri Duparc avec ZegerVandersteene, ténor
Gents MuzikaalArchief

Franz Liszt : Sonate en Si mineur
Robert Schumann : Kreisleriana op.16
Narcis Bonet : Cinq Nocturnes
Editions Parnassie


« Un pianiste fantasque d’une rare sincérité, avec une personnalité musicale aux mille visages »
Wenceslas Godel, Bachtrack.com,

« Son carnaval de Schumann m’a subjugué. »
Thierry Vagne, vagnethierry.fr,

« Un pianiste dont la superbe maîtrise technique et la rare sensitivité musicale révèlent à l’auditeur la
quintessence même des œuvres interprétées »
Jacques-Claude Fournier, critique musical à Opéra International,
Cultuurkapel Odulphus
Sint Onolfsdijk 85 9200
9200 Termonde
25-28
à partir de 10 ans
Jean-Nicolas Diatkine

Cet évènement est terminé. Pour retrouver ce même évènement prochainement, faites une recherche sur le site.

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