Telle quelle : la forme dicte ses découpes.
Elle se donne à partir de ses limites.
Elle se figure, faisant parfois songer à tel référent, tantôt à tel autre.
Une lune, un bateau, un lac, une aile. Mais toujours telle.
À la surface, la couleur se matérialise comme un climat.
Elle se donne, sans se perdre.
Moins fugitive que le temps, elle est fidèle à elle-même
— toute en nuances.

Hannah Meersseman (1989) vit et travaille à Bruxelles. Elle obtient un master en
dessin en , à l’Académie royale des Beaux-arts de Bruxelles.
Elle s’intéresse à la genèse des choses à partir du déploiement de la matière,
questionnant leurs rythmes et leurs limites, ainsi qu’aux notions d’objet et de présence.
Ses recherches sur l’expérience de l’instant s’associent à une affection pour la forme
du haïku, court poème japonais.