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précarité menstruelle, une réalité trop souvent méconnue de nos campagnes.

La Précarité menstruelle, mais qu’est-ce que c’est ?
Une femme a ses règles en moyenne 500 fois dans une vie : cela équivaut d’environ 10 000 protections périodiques.
Par définition, la précarité menstruelle est le manque d’accès aux protections menstruelles, pour des femmes n’ayant pas les moyens d’en acheter, ou pas suffisamment.
Travailleuses pauvres, sans abris ou étudiantes : elles doivent souvent se passer de protections hygiéniques. Pour les plus pauvres, le coût de ces produits peut représenter jusqu’à 5% du budget restant, après le loyer, la nourriture et les transports.

Par extension, il s’agit de l’obligation de faire un choix lors de l’achat de produits de première nécessité et de renoncer, en totalité ou en partie, à l’achat de protections périodiques par manque de moyens financiers.
Avoir ses règles coute cher.

Malheureusement, de nombreuses femmes n’ont pas les moyens de s’offrir tous les mois ces produits d’hygiène. Elles sont alors en situation de précarité menstruelle. Un problème peu médiatisé mais à ne pas prendre à la légère, les principales conséquences étant la honte et l’exclusion sociale…

Ce qui incite, par exemple, des étudiantes à rester à la maison plutôt que d'aller à l'école où elles ne veulent pas prendre le risque de s’afficher avec des vêtements tachés de sang. Des problèmes sanitaires sont également directement liés à cette précarité : des infections peuvent être causés par des tampons portés trop longtemps ou bien des protections peu hygiéniques, fabriquées maison (papier toilette, tissus et autres solutions d’urgence).

Au-delà du prix des protections périodiques, des visites gynécologiques sont parfois nécessaires. Et on ne trouve pas toujours un.e gynécologue accessible à tous les coins de rues.

Les asbl « Les P’tits Dons de Pétillons », Femmes en Milieu rural, en collaboration avec la Cellule Egalité des Chances de la Ville de Durbuy ainsi que la Société Saint Vincent de Paul se sont associées avec l’asbl Bruzelle pour prendre le problème à bras le corp.

Contrairement à beaucoup d’actions menées auprès des personnes en situation précaire, cette action s’inscrivant sur le long terme fonctionne toute l’année car les règles ne tiennent pas compte des saisons ! C’est tous les ours ! C’est toute l’année !

Venez-en discuter avec nous et, ensemble, construire le projet !