Genre & économie : journée de formation

 
Les inégalités de genre sont un enjeu crucial mais ce sujet est-il étudié en sciences économiques ? Qu’est-ce que l’économie féministe ? Quelles perspectives d'avenir sont avancées par cette approche ? Quelle est sa place dans l’enseignement universitaire en économie ?
Ce sont notamment ces questions-là qui nous animeront durant cette journée de formation !
➡️ Les différents ateliers se veulent accessibles à tou·te·s et il n’est pas nécessaire d’avoir des connaissances approfondies en économie ou de suivre un cursus en sciences économiques pour pouvoir participer à la journée.
Au programme:
- Un atelier “Fresque repenser l’économie" donné par l’équipe de Rethinking Economics Ulb, pour comprendre les critiques de l’économie néoclassique et découvrir différents courants de pensée en sciences économiques dont celui de l'économie féministe, indispensable pour comprendre l'importance de la prise en compte du genre dans les sciences économiques;
- Une conférence des autrices du livre "Nos vies valent plus que leurs crédits", de Camille Bruneau et Christine Vanden Daelen;
"Partout dans le monde, les femmes subissent les décisions sexistes et colonialistes d’États et d’institutions se préoccupant plus du remboursement des dettes que du sort des humain·es et de la planète. Austérité et incitation à l’endettement privé touchent plus fortement les femmes, sabrent les droits sociaux, paupérisent et accentuent les inégalités aux dépens des conquêtes féministes.
Les autrices explorent les luttes actuelles qui souhaitent « remettre la vie au centre » et s’en inspirent pour déployer un argumentaire implacable pour un non-paiement féministe des dettes, publiques comme privées. Une analyse écoféministe indispensable pour insuffler un nouvel élan à l’économie et privilégier la durabilité de la vie à celle des marchés."
- Un arpentage des articles du magazine "Axelle" (mars-avril );
- Une projection du documentaire "Au bonheur des dames" de Gaëlle Hardy & Agnès Lejeune.
Synopsis: « Elles » ont de 65 ans. Elles sont “femmes de ménage” comme on le dit encore trop souvent. Tous les matins elles s’en vont travailler chez les autres. Certaines d’entre elles n’ont pas fait d’études : elles ont connu le travail en usine, ou au noir. D’autres encore ont été vendeuses, éducatrices, enseignantes ou aides-soignantes..
Et puis il y a eu les basculements de la vie ; un homme qu’on quitte ou qui s’en va, les gosses qui attendent, des horaires qui rendent impossible la vie de famille dans un travail qu’on aimait, et on plonge dans le travail ménager : ce travail dont personne ne veut et qui depuis la nuit des temps est réservé aux femmes. Un travail qui à en croire une opinion encore très largement répandue, n’exigerait aucune qualification.
Aujourd’hui elles sont plus de 165 000 employées dans le secteur des “Titres-Services”.
Campus du Solbosch de L’université Libre de Bruxelles
Av. Paul Héger 22, , Belgique
1050 Ixelles
Un “prix de soutien” de 10€ / Un “prix juste” de 5€ pour participer aux frais / Un “prix solidaire” de 2€
à partir de 18 ans

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