Passez la journée à Ostende...
Fin septembre, la lumière est très belle, allons à la rencontre des Artistes qui y séjourné dans la cité Balnéaire, déambulant sur la digue, parlons de Ensor, Spillaert, les lieux où ils vécu, mais aussi le quartier du Petit Paris où l'Art Nouveau s'épanouit durant les années folles. .. une journée détente, un déjeuner dans un bon restaurant et l'après midi consacré à la visite du Mu.Zee pour rêver en admirant les toiles des grands maitres !
Ostende avait été surnommée, avant la guerre de 14, la reine des plages. Pendant les années folles, Ostende a été l’un des lieux, pendant la saison d’été, où les troupes les plus folles, les orchestres noirs venaient essayer leurs numéros avant de les faire passer à Paris à l’automne. Beaucoup d’artistes y venaient pour James Ensor, pour Permeke, Spilliaert… éblouis par l’expressionnisme flamand, mais aussi des écrivains, Victor Hugo y passe l’été 1837, avec Juliette Drouet. Il admire volontiers les jeunes femmes sur le sable. Il écrit à Ostende quelques-unes de ses plus belles pages, très mélancoliques. Ostende où la mer n’est pas furieuse, mais triste, écrit-il. D’autres grands hommes de la littérature ont arpenté les plages d’Ostende. Lord Byron, poète et homme politique, grand provocateur, y fuit l’Angleterre suite à de nombreux scandales. Il y mène grand train, en oubliant de payer ses notes, avant de s’installer à Bruxelles.
"Ostende était pour beaucoup le point de départ d’une vie rêvée de l’autre côté de la mer".. .. (extrait du livre "Les plus belles histoires de la Côte belge", Ed. Racine.