L’édition du festival « Musique dans la Vallée » ayant dû être annulée, c’est avec beaucoup d’espoir que les cinq communes de la vallée de l’Attert belgo-luxembourgeoise présentent le programme de ce rendez-vous culturel tant attendu dans la région.
Le samedi 4 septembre à sera le jour des retrouvailles à la salle Camille Ney à Ell. Avec le groupe luxembourgeois CantoLX, un ensemble professionnel de quatre voix, composé de Véronique Nosbaum, soprano, Jonathan de Ceuster, contre-ténor, Jan Van Elsacker, ténor, Franz Schilling, basse et Frank Agsteribbe, clavecin et direction musicale. « Chants d’amour et d’adieu » est le fil du concert avec des oeuvres de Monteverdi, Strozzi, Frescobaldi, Rossi,..
Le samedi 11 septembre à , le festival fera étape en l’église d’Attert. « Priez pour paix » est le premier vers d’un poème de Charles d’Orléans et est repris par l’ensemble français De Caelis pour qualifier son programme. Le chant médiéval est très présent et c’est un répertoire à découvrir. De Caelis puise aussi dans la poésie mystique d’Orient, les chants classiques de l’ancienne Perse, des textes des grands poètes de l’Iran médiéval. N’oublions pas que cette poésie mystique est inscrite au patrimoine culturel et immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Quand De Caelis puise ses sources en Europe, il réunit cinq voix féminines. Quand il se transporte dans l’ancienne Perse, il s’associe à la grande voix de Sara Hamidi, Iranienne exilée. L’ensemble De Caelis a été fondé en 98 par Laurence Bisset qui en assure la direction.
Et voici le Requiem de Brahms. Nous sommes le dimanche 19 septembre à 16 h à l’église de Beckerich. Brahms a écrit un requiem pour la consolation des vivants qui pleurent un mort : « j’ai écrit un requiem pour l’humanité, un requiem pour la paix des vivants ». Brahms a rédigé deux versions de son requiem : une version avec orchestre et une version avec deux pianos avec leurs multiples facettes peuvent synthétiser l’esprit de l’orchestre. C’est cette version que nous avons retenue parce qu’elle convient mieux à nos églises. Le Requiem se dessine en sept mouvements qui expriment successivement la consolation des vivants, l’angoisse devant la mort d’un être cher, cherchent le dialogue d’espérance survole la prestation avec un moment de quiétude retrouvée. Il faut continuer à vivre.
Si vous aimez le tango et ses musiques dérivées comme le klezmer, alors retrouvez-nous le dimanche eptembre à 15 h à l’église de Redange. Les artistes seront trois : Marc Grauwels, flûtiste ; Philippe Delporte, accordéoniste et Joëlle Strauss violoniste et chanteuse. L’ensemble se présente sous le nom de « Trio Astor Klezmer ». Le tango est né en Argentine et quelques musiciens voyageurs ont emporté et enrichi cette musique la ramenant en Europe de l’Est, berceau de la musique klezmer. Au programme, des traditionnels russe, bulgare, polonais, klezmer, yiddish,...
Imaginons-nous rêver dans les brumes d’Écosse en écoutant une musique tout en harmonie, tout en douceur de ce pays de lacs et de pâturages. Les mélodies écossaises ont le pouvoir de l’enchantement immédiat. Elles l’auront le samedi tobre à à l’église de Bettborn. L’ensemble sera composé de huit artistes : une voix, une harpe, une guitare, deux violons, un violoncelle, un clavecin et une flûte. Ils se nomment « The New Baroque Times » et s’est imposé comme un des meilleurs ensembles de musiques anciennes. Les interprétations proviennent de différentes sources et manuscrits écossais des Xviie et Xviiie siècles. Et cette musique a séduit par la suite de grands compositeurs comme Veracini, Beethoven, Mendelssohn qui s’en sont inspirés.
Après un mois de pause, le festival reprendra vie à la salle Schuman à Attert le dimanche 7 novembre à 16 h avec l’Ensemble Cantilena, un groupe de cinq musiciens, formé autour de l’Attertoise Carmen Soto, flûte et de Gwendoline Spies, soprano. La musique d’Amérique du Sud que l’ensemble interprétera nous entraînera dans un nouveau voyage imaginaire.