Une musique électronique, subtile, onirique, et enchanteresse

Plasticienne, poète, musicienne, performeuse, cofondatrice des éditions Shelter Press et encore plein d’autres choses, Félicia Atkinson est une artiste aux multiples facettes. Elle se distingue par une musique et une palette sonore d’une richesse absolue. En alliant synthétiseurs, guitares, piano, distorsions abstraites et infrabasses, elle réussit à nous plonger dans son monde. Son univers : vaste panorama de textures murmurantes, d’ambiances opaques et de paroles parlées surréalistes. C’est exactement ce que Félicia nous propose sur « The Flower & The Vessel », son dernier disque composé et enregistré en tournée, alors qu’elle était enceinte pour la première fois. Un opus d’ambient clair-obscur sur la vie qui entraîne la vie.

OÏ Les Ox
aude Van Wyller s’intéresse aux formes que la poésie et la musique peut prendre selon différents espaces. Après avoir installé des récitations dispersées entre plusieurs enceintes et des acteurs, composées pour des lieux spécifiques (poèmes pour labyrinthes, escaliers), elle a travaillé à « Crooner qui coule sous les clous ». Cet album, paru en sur le label anglais The Death Of Rave, alterne airs et récitations, chansons et ambiances. Il s’inscrit entre des influences cold-wave, expérimentales, du field recording et de la poésie sonore. Evoquant par fragments narratifs une fiction floue, il met en musique la rencontre d'une dictatrice et d'un citoyen anonyme, au sein d’une ville tantôt abandonnée, tantôt traversée et saturée de flux, convoquant la nostalgie, la technologie, les discours et les annonces publicitaires, distordues et modifiées par des jeux de mots et des traductions.