Expositions Philippe Adamantidis et François Ducobu

 
Philippe Adamantidis "Les monteurs on terminer…Fermez la porte Svp" et
François Ducobu "Déclins d'oeil"

Vernissage mardi partir de 18h

"J’ai toujours été habité par la photographie, mais à l'époque des choix de jeunesse il était impossible de dire à mon père: je veux être photographe".


C'est donc par des chemins détournés que Philippe Adamantidis la retrouve, après une brève expérience dans le monde du marketing, le retour au concret avec le bois, comme artisan tourneur puis comme sculpteur et enfin cette ouverture singulière aux autres en tant que psychothérapeute.
Il prend désormais le temps d'exercer son regard sur le monde qui l'entoure et partage volontiers cette vision parfois décalée de la beauté qui transparaît là où tout semble condamné à l'abandon, à l’indifférence, à la négation.
« Pour moi, photographier, c'est regarder, mais c’est surtout voir, choisir et transformer. Le regard ainsi transcendé devient un fragment de souvenir pour la postérité, une question posée à celui qui regarde, ou simplement un moment de poésie et d’humanité. »


Les monteurs on terminer…Fermez la porte Svp
ses pas le mènent donc très naturellement vers les friches industrielles parce qu’elles témoignent de l’implication, de l’inventivité des hommes, de l’énergie et des souffrances des travailleurs… au nom d’une certaine idée du progrès s’inscrivant dans l'essor économique et social d'une nation, d'une histoire.... et in fine de notre confort… occidental !
Pouvoir témoigner de ces temps révolus est une manière d'hommage, très humble, à cette humanité en creux stigmatisée par l’absence et l’abandon.


Photographe et caméraman François Ducobu ne travaille pas dans le chic ni dans l’ornemental. Sa caméra ou son appareil photo circulent dans le monde comme un passant discret, à peine présent mais très impatient.

A ses yeux, le banal est bondé, le paysage est explosif, la vie quotidienne est un vivier violent où se trame constamment le drame dérisoire de la condition humaine.


Déclin d’oeil
Un simple regard de côté, un visage distrait, une attente crispée derrière la vitre, rien n’est insignifiant même si la chose est infiniment fragile et fugace. L’art du cinéaste ou du photographe est de saisir l’indice, la marque du malaise ou de l’émotion enfouie sous le masque blanc du manque. L’homme qui marche, l’outil sur l’épaule, comme dans un manga d’intense gravité et de brèves images, de petites cases grises de complicité, de connivence avec le vide caché de nos vies. Le presque rien est parfois riche et mystérieux comme l’instant, l’éclair du déclic, il dénonce aussi le spectacle cinglant de la solitude au plus fort de la multitude, la sculpture de l’arbre brisé au bord de la route inculte.
Une image cache l’orage.
Galerie Verhaeren
Rue Gratès, 7
1170 Watermael-Boitsfort
Gratuit
Tous publics

Cet évènement est terminé. Pour retrouver ce même évènement prochainement, faites une recherche sur le site.

Newsletter

Inscrivez-vous à notre newsletter pour être tenu au courant des activités et des sorties près de chez vous:

Dans la même catégorie:

Expo-photo Ghabbazar - Visite virtuelle 3D-360° en ligne
(Watermael-Boitsfort)
Exposition en ligne 'Je Serai' - Schola Ulb
(Ixelles)
Unique - Beyond photography
(Du 19 avril au 8 juin - Ixelles)
Un monde en commun
(Du 29 mars au 26 mai - Saint-Gilles)
Kintsugi d'hinde kebbache
(Du 11 avril au 10 mai - Bruxelles)