Voici une exposition qui regroupe deux artistes liégeois. Ils nous présentent tous les deux des facettes artistiques surprenantes. Artistes cotés, reconnus de tous les amateurs d’art, y compris par Le Musée de la Boverie de Liège qui a exposé ces deux artistes lors des éditions « en Piste ».
Joseph Saverino, chimiste de formation proposera à l' Atelier du uelques peintures de sa série « Humanus ». Humanus un mélange assez perturbant d’une peinture contemporaine, moderne et parfois abstraite. Des compositions intemporelles, dans lesquelles des personnages sont souvent dans des postures énigmatiques, en recherche de leur destin, en concertation parfois, à la recherche de leur salut. Ils semblent tantôt être figés dans l'espace, tantôt être en lévitation permanente. Des figures énigmatiques qui interpellent les amateurs d’art par l’interrogation succitée. Un relief ( un effet 3D), parfois saisissant est mis en évidence dans certaines compositions par un jeu d'ombre et de lumière et par la mise en place judicieuse de matières qui rappellent les bas-reliefs Egyptiens. Pour cette recherche picturale, l’artiste utilise du verre de Murano, sable, papier, vernis et colle donnant à l’œuvre un aspect artistique parfois inquiétant mais original. Un artiste déroutant à découvrir ou redécouvrir.
Françoise Laruelle, artiste pleine de qualité qui utilise le sable (collé/diffusé) pour la réalisation de tableaux ou l’abstrait et le contemporain se mélangent. Dans cette exposition, plusieurs expressions artistiques seront présentées telles que :le dessin, des tableaux en sable, et surtout depuis « l’origami ».
Donner une deuxième vie et une histoire, au papier…. et l’origami s’est imposé. Ce procédé « L’origami modulaire » consiste à créer des modèles en pliant plusieurs éléments appelés modules, (il en faut des milliers), ils sont ensuite assemblés pour constituer le modèle fini.
Vous serez étonnés par les réalisations incroyables que l’on peut obtenir avec cette technique.
Sachez que l’ORIGAMI » provient d’une technique chinoise, qui a été vite transportée au Japon par des moines Bouddhistes et qui maintenant passe par l'atelier du ar l’intermédiaire de Françoise Laruelle. Une belle découverte à suivre.