En Campagne au Fort de Saint-Héribert

 
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Venez découvrir nos « Artistes du mois » et "de la saison" leurs œuvres installées sur notre site historique et naturel.

Découvrir des œuvres d’art dans un lieu aussi insolite qu’un fort militaire donne une tout autre dimension aux œuvres. C’est à découvrir absolument. Tous les détails ci-dessous.

En même temps, profitez pour visiter notre fort militaire et son musée ayant servi aux deux grandes guerres mondiales et il est le seul fort de la position fortifiée de Namur ouvert au public.

A 15h30 nous vous proposons une animation musicale

Le dimanche nous organisons une « découverte nature » arbres ou plantes sauvages sur notre site naturel de 11 ha à 10h30, au fort de Saint-Héribert même.

Un bar avec entre-autre de la Gribousine vous sera proposé ainsi qu’une petite restauration en terrasse ou à l’abris du soleil, sous chapiteaux.

Le prix de l’entrée vous donne accès à Toutes les activités, venez toute la journée, vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer !

Présentation des artistes:

Fort Saint-Héribert – Exposition « En Campagne »
Œuvres exposées du 11 mai au 8 septembre 2024

Après la guerre franco-prussienne de 1870, le Général Brialmont est chargé de fortifier Liège et Namur afin de renforcer la défense et la sécurité de la Belgique.
Entre 1888 et 1892, la Position Fortifiée de Namur (PFN), composée de neuf forts, est construite dans un rayon de 6 kilomètres autour de Namur.
Saint-Héribert est l’un des quatre grands forts avec ceux d’Andoy, Cognelée et Suarlée, Situé à une altitude de 245 mètres, il est aussi le plus élevé de la Pfn. Le Fort de Saint-Héribert s’opposera, avec tous les moyens dont il dispose, à l’avancée des troupes allemandes en 1914 et en1940.

Complètement enseveli sous les décombres pendant de longues décennies, il a autrefois été appelé le fort oublié. Aujourd’hui ouvert au public, le seul en région namuroise, il est l’un des plus énigmatiques et fascinants. Patiemment dégagé par le propriétaire et des passionnés de la Fondation privée « Emile Legros », la forteresse ressurgit à l’image d’une pyramide dont il faudrait redécouvrir toutes les salles et percer tous les secrets. Au fil du temps, la nature y a repris ses droits et le site est riche au niveau de la faune et de la flore.

L’histoire, la nature et le patrimoine s’y conjuguent avec l’art contemporain. Ce lieu exceptionnel a en effet inspiré l’imaginaire des artistes.
En partenariat avec la Fondation privée « Emile Legros », l’asbl Lieux-Communs a invité huit artistes à investir ce site patrimonial et atypique de mai à septembre.
En outre, cinq artistes proposeront chaque week-end d’ouverture du Fort une performance ou une exposition personnelle.
Le titre de l’exposition « En campagne » fait à la fois référence à l’univers militaire et au biotope naturel que le Fort Saint-Héribert constitue aujourd’hui.



Nathalie Campion
Originaire de l’Ardenne, la sculptrice et céramiste Nathalie Campion (1964) puise son inspiration dans les forêts de son enfance. Ses œuvres anthropomorphes et organiques se dressent comme d’étranges créatures de la forêt. Humanisées, elles nourrissent avec force et finesse notre relation avec la nature. L'utilisation de la couleur est minimaliste et renforce l'émotion voulue.

Pour l’exposition « En campagne », la proposition artistique est une œuvre éphémère, en constante évolution au rythme des jours, des nuits et des conditions climatiques. Cette création présente une souche, délicatement enveloppée et protégée par des lamelles. Non cuite, cette œuvre s'engage volontairement dans un processus de délitement au fil du temps, se fondant progressivement dans la terre d'origine. L'idée fondamentale réside dans la symbolique de la nature qui retourne à la nature, explorant la beauté de la décomposition comme un acte naturel et inévitable. Cette approche offre une expérience artistique immersive, évoquant la fragilité de la vie et la cyclicité de la nature. Elle crée ainsi une connexion poétique entre l'art, la décomposition organique et le site historique du Fort de Saint-Héribert.
https://www.instagram.com/nathalie.campion/


Helena Cnockaert
Helena Cnockaert (1999), diplômée de la Luca School of Arts (Gand), a une pratique pluridisciplinaire où le textile, au sens large, est un support fréquent.
Elle a notamment participé au Festival des Arts de Watou et à l’exposition « Le voyage à Xhignesse » dans l’église romane éponyme.

Elle présente deux œuvres. La première Bounded consiste en un diptyque photographique : Tout comme un arbre guérit ses propres blessures en les recouvrant de plusieurs couches, je me suis couverte des bandages de ma grand-mère. Une tentative de guérison peut-être ou de protection, tout comme une forteresse devrait offrir une protection. Un emballage en guise de salut. Une recherche d'équilibre entre montrer et cacher. Helena Cnockaert.

La deuxième œuvre, The leftover, est née d'une relation de pouvoir, dont il ne reste que des pierres, parties d’un édifice. Adoucis, éclairés et cachés par des morceaux de vêtements restants, les éléments sont montrés de différentes manières, en groupes, individuellement, comme des artefacts.
https://www.instagram.com/helena.cnockaert/

Sofie Demeyer
Sofie Demeyer (1983) a expérimenté de nombreuses techniques (monotypes, aquarelles, dessins…) mais se consacre maintenant à la peinture. Elle réalise de grands tableaux très colorés et pleins de fantaisie, souvent teintés d'une touche absurde. Son objectif est de saisir la beauté dans le quotidien et de capturer l'âme d'une personne ou d'une situation. L’artiste aime aussi peindre en extérieur, hors de l’atelier, influencée par les ambiances et l’art urbain. Les personnages présents dans ses œuvres ont souvent un air désemparé, ils semblent même se demander comment ils se sont retrouvés dans ces tableaux.

L’artiste a participé à Sint-Denijs-City, un événement où l’art contemporain investissait Sint-Denijs sur les collines entre la Lys et l'Escaut : une promenade sur des voies lentes à la rencontre de l’art dans la beauté du paysage ou dans l’intimité des corps de ferme et des maisons villageoises. L’artiste avait peint un ancien abri en béton.
Dans le cadre d’In Champion et du réseau Euroart des villages d’artistes, l’artiste prépare à Champion une intervention artistique permanente mais réversible sur un ancien fortin militaire de la Position Fortifiée de Namur.
https://www.sofiedemeyer.com/



Alina Izmailova
Née à Oufa (Fédération de Russie), Alina Izmailova (1992) est diplômée en géologie de l’Université de Oufa. Elle a suivi sa formation artistique à la Rodchenko Art School (Moscou) et à l’Ecole nationale supérieure d'arts de Paris-Cergy.

En explorant des matériaux tels que l’argile, le métal et les objets trouvés, Alina Izmailova se concentre sur l’idée de la vitalité des objets.

Alternant les références populaires et élitistes, conjuguant l'intellectuel et l’animal, mêlant le doux et le brutal, elle explore également la différence entre la participation et l’observation. Actuellement, sa pratique envisage les périodes traumatisantes de l’histoire, interroge comment les objets deviennent les témoins des conflits humains et vise à identifier les moments clés du présent.

Le tesson de poterie est l'artefact le plus courant. Il raconte l'histoire de l'époque à laquelle il a été créé et il résume l'histoire de l'humanité. Pour moi, cette vision de l'objet est intéressante. D'ailleurs, dans ma pratique, les objets deviennent un outil pour chroniquer et disséquer. Sur mes œuvres, j’ai abandonné les glacis en faveur des formes de base qui, à mon avis, sont intemporelles et polyvalentes. Je pose aussi la question de la complexité de l'interaction entre les différents matériaux, leur "amitié". Je suis intéressée par le fait d'aller au-delà de la capacité décorative de la céramique pour atteindre son cœur. Ce qui pourrait être interprété comme un squelette d'acier. Ou une graine. C'est étonnant de voir comment les objets en céramique survivent à des générations de destins humains. Ils renferment un potentiel et une énergie que j'essaie de comprendre et de représenter. Alina Izmailova
https://www.instagram.com/itismaylo/


Olivia Joret
Olivia Joret a étudié les arts visuels au Goldsmiths College (Londres) et la peinture à Luca School of Arts (Bruxelles). Elle a obtenu un master multidisciplinaire à la European Graduate School (Suisse) où elle a travaillé sur l’artiste peintre, philosophe et psychanalyste Bracha Ettinger.

En relation avec l’histoire du Fort de Saint-Héribert, Olivia Joret s’est intéressée au camouflage. Le motif de camouflage militaire composé d’une déclinaison de bruns et de kakis est inventé pendant la première guerre mondiale. Lors de ce conflit, des artistes, notamment en France et en Belgique, intègrent des sections de camouflage. Par des effets de trompe-l’œil, les peintres camouflent des hangars, des installations d’artillerie et des positions stratégiques. Les artistes liés à l’avant-garde maîtrisent la déconstruction des formes et la perspective grâce auxquelles ils « aplatissent » les formes des véhicules et pièces d’artillerie.

Dans cet esprit, Olivia Joret a réalisé une série de quatre tableaux peints sur des chemises de camouflage portées par des soldats de l'armée belge. Les œuvres d’Olivia Joret, exposées dans l’ancienne infirmerie, veulent témoigner de la fragilité des corps et, en s'inspirant d'une imagerie scientifique empruntée à l'immunologie, cherchent à explorer les limites de la représentation picturale.
https://oliviajoret.wordpress.com/about/


Lioubov Melantchouk
Née en 1980 à Ekaterinbourg, en Russie, Lioubov Melantchouk a des origines familiales à la fois russes et ukrainiennes. Jusqu'à l'âge de 20 ans, elle a vécu en Fédération de Russie. En 2000, elle déménage à Gand pour ses études à Luca School of Arts, ville où elle vit toujours actuellement.

La série Recreated reality consiste en un ensemble des peintures à l'huile avec comme point de départ, des photographies d’éléments étranges puisés dans le quotidien de l’artiste.
Cette série constitue finalement une forme de cabinet de curiosités constitué :
- d’individus qui ne s'intègrent pas dans la société et qui sont représentés comme une collection de poupées ;
- d’objets qui se distinguent par leur contexte ou leur forme inhabituels ;
- de moments qui sont des instantanés particuliers de la vie quotidienne de l’artiste.
Les œuvres constituent une chronique d'une partie du parcours de vie de l’artiste dans une atmosphère d'enchantement, d'envoûtement et d'émerveillement. Ses sources d'inspiration sont les artistes visuels Kati Heck, Paula Rego et Francis Bacon mais l’univers cinématographique est aussi présent avec des références aux réalisateurs Andrei Tarkovsky, Lars von Trier et David Lynch.
https://www.instagram.com/lubamelantchouk/

Olivier Noël
Olivier Noël est diplômé de l’Ecole supérieure d’art et de Design de Saint-Etienne et de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art et de Design de Nancy. Il vit et travaille en Argonne et en Normandie.

Explorant les frontières entre l’art, l’architecture, l’artisanat et le design, l’artiste révèle sa curiosité des savoir-faire par le geste et la matière. Son processus créatif est emprunté au design, pour mieux s’en affranchir. Ses formes utiles sont conçues sans limite typologique, à l’échelle du corps. Il élabore tantôt des contenants, des sièges ou des structures, de ces formes utiles que l’on peut reconnaître mais dont l’usage est tour à tour potentiel, empêché, impossible, précaire, fragile. Par la céramique, Olivier Noël structure son travail sur le temps : le temps de l’atelier, le temps de l’archéologie et le temps de la géologie. Il est donc question de notre rapport au temps, de notre capacité à ralentir pour contempler, partager, savourer… Une sensibilité, de tous nos sens et de tous les instants. Il est aussi question du temps qui nous dépasse, celui qui nous survit. La céramique n’en est-elle pas le meilleur témoin ?

Au Fort de Saint-Héribert, il mettra en espace ses céramiques, en écho à nos propres incertitudes et fragilités. Des structures en bois de récupération viendront les soutenir, les révéler, les suspendre, dans une atmosphère de chantier, de travail en cours ou abandonné. Des matières brutes souligneront l’ensemble.
https://www.oliviernoel.com

Jeanne Rimbert
Diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts de Rueil-Malmaison, Jeanne Rimbert (1985) est une sculptrice qui vit à Paris. Elle explore la juxtaposition qui existe entre les notions d'intérieur et d'extérieur, en plaçant des objets dans différents environnements qui servent de catalyseurs pour donner un nouveau sens à des contextes connus. L'artiste a par exemple croisé son travail avec l'histoire au Château Reuil-Malmaison, jetant un nouvel éclairage sur le passé de Joséphine de Beauharnais. En 2022, elle a réalisé une exposition personnelle Oh les beaux jours ! au Musée Ariana (Genève).

Pour l’exposition « En campagne », elle croise à nouveau ses œuvres à l’histoire du site de Saint-Héribert. Elle y présente de nombreuses installations dans différents espaces du Fort.

Construction / Destruction est une réflexion sur le thème de la ruine et fait écho à l’histoire mouvementée du fort et à la promesse de réhabilitation avec son ouverture au public.

La cité des rêves brûlés évoque tout d’abord un espoir lumineux, celui des rêves des soldats qui, réfugiés dans le sommeil, oublient pour quelques heures leur cruelle réalité. Les parties noires et brûlées de l’installation font quant à elles écho à la réalité angoissante d’un possible affrontement. Cette éventualité reste toujours présente devant les yeux d’un soldat qui cherche le sommeil.

Les ruines de notre futur évoquent les pneus entassés au Fort pendant sa période d’abandon. Le fort militaire était un espace masculin où les femmes n’avaient guère leur place. Par la présence d’un buste et de statuettes, l’artiste rappelle que les femmes, hier comme aujourd’hui, qu’elles soient infirmières, civiles ou otages, paient aussi un lourd tribu en temps de guerre.
https://www.jeannerimbert.com/


Mai 2024 : Alina Izmailova
Née à Oufa (Fédération de Russie), Alina Izmailova (1992) est diplômée en géologie de l’Université de Oufa. Elle a suivi sa formation artistique à la Rodchenko Art School (Moscou) et à l’Ecole nationale supérieure d'arts de Paris-Cergy.

En explorant des matériaux tels que l’argile, le métal et les objets trouvés, Alina Izmailova se concentre sur l’idée de la vitalité des objets.

Alternant les références populaires et élitistes, conjuguant l'intellectuel et l’animal, mêlant le doux et le brutal, elle explore également la différence entre la participation et l’observation. Actuellement, sa pratique envisage les périodes traumatisantes de l’histoire, interroge comment les objets deviennent les témoins des conflits humains et vise à identifier les moments clés du présent.

Le tesson de poterie est l'artefact le plus courant. Il raconte l'histoire de l'époque à laquelle il a été créé et il résume l'histoire de l'humanité. Pour moi, cette vision de l'objet est intéressante. D'ailleurs, dans ma pratique, les objets deviennent un outil pour chroniquer et disséquer. Sur mes œuvres, j’ai abandonné les glacis en faveur des formes de base qui, à mon avis, sont intemporelles et polyvalentes. Je pose aussi la question de la complexité de l'interaction entre les différents matériaux, leur "amitié". Je suis intéressée par le fait d'aller au-delà de la capacité décorative de la céramique pour atteindre son cœur. Ce qui pourrait être interprété comme un squelette d'acier. Ou une graine. C'est étonnant de voir comment les objets en céramique survivent à des générations de destins humains. Ils renferment un potentiel et une énergie que j'essaie de comprendre et de représenter. Alina Izmailova
https://www.instagram.com/itismaylo/


Juin 2024 : Hannah Kalaora
Diplômée des Beaux-Arts de Liège, Hannah Kalaora y est actuellement assistante. Hannah Kalaora peint des éléments de son quotidien - objets, natures, autoportraits. Son travail est pour le moment lié à sa condition de femme et d’artiste. Elle développe également la pratique de la performance au cours de son parcours.
Dernièrement, elle a présenté au Musée de la Boverie (Liège) (espace jeunes artistes) une exposition individuelle Plages constituée de tableaux, de textes et d’une installation faisant référence à ses pérégrinations côtières.

Sujets à peindre pour le moment :
 mes éternels objets du quotidien, notamment ceux que j’ai trouvés sur la plage récemment,
 l’autoportrait et le portrait d’hommes que je mets en relation comme un clin d’œil aux multiples selfies réalisés sur les réseaux sociaux ou les applications de rencontre,
 les fleurs, des aquarelles de bouts de nature champêtre.
Objets, réalité et imaginaire se côtoient, cherchant toujours leurs frontières respectives. Hannah Kalaora
https://hannahkalaora.com/


Juillet 2024 : Lioubov Melantchouk
Née en 1980 à Ekaterinbourg, en Russie, Lioubov Melantchouk a des origines familiales à la fois russes et ukrainiennes. Jusqu'à l'âge de 20 ans, elle a vécu en Fédération de Russie. En 2000, elle déménage à Gand pour ses études à Luca School of Arts, ville où elle vit toujours actuellement.

La série Recreated reality consiste en un ensemble des peintures à l'huile avec comme point de départ, des photographies d’éléments étranges puisés dans le quotidien de l’artiste.
Cette série constitue finalement une forme de cabinet de curiosités constitué :
- d’individus qui ne s'intègrent pas dans la société et qui sont représentés comme une collection de poupées ;
- d’objets qui se distinguent par leur contexte ou leur forme inhabituels ;
- de moments qui sont des instantanés particuliers de la vie quotidienne de l’artiste.
Les œuvres constituent une chronique d'une partie du parcours de vie de l’artiste dans une atmosphère d'enchantement, d'envoûtement et d'émerveillement. Ses sources d'inspiration sont les artistes visuels Kati Heck, Paula Rego et Francis Bacon mais l’univers cinématographique est aussi présent avec des références aux réalisateurs Andrei Tarkovsky, Lars von Trier et David Lynch.
https://www.instagram.com/lubamelantchouk/


Août 2024 : Jeroen Hollander
Né à Anvers de parents néerlandais, Jeroen Hollander (1976) dessine, depuis son enfance, des plans de villes. Il a obtenu le Prix de la Jeune peinture belge.

Autodidacte et captivé par les moyens de transport, ses cartographies visionnaires sont composées de réseaux routiers et ferroviaires : lignes de train, de métro, de bus et de tram qui ont chacune leur couleur spécifique et leur numérotation distincte. Dans ce maillage plus ou moins dense, les lignes sont d’épaisseur variable. Les fleuves, la mer et les lacs sont également restitués car ils obligent à un aménagement particulier pour la circulation. Les îles, tout comme les zones suburbaines, sont cernées d’une épaisse ligne bleue et reliées par des traits discontinus caractéristiques des trajets maritimes. Il ajoute nombre d’éléments représentés dans la topographie urbaine conventionnelle : les îlots d’immeubles, les espaces verts, les rivières et les sentiers. Il utilise des outils simples : crayons marqueurs aux couleurs vives ou encore stylo à bille sur papier, le plus souvent de format A4.

Des couleurs fortes et lumineuses caractérisent l’univers artistique de Jeroen Hollander. Une caractéristique est aussi l’absence de lignes droites. Ces courbes et des formes rondes contribuent à l'esthétique des dessins. Arbo Dench

Au Fort Saint-Héribert, le travail de Jeroen Hollander est un clin d’œil à la cartographie militaire.
https://jeroenhollander.be/


Septembre 2024 : Kaliane Meret
Kaliane Meret suit une Licence Art Plastique à Bordeaux et entre ensuite à l’Institut supérieur des arts de Toulouse. Elle termine sa formation artistique à l’Ecole de Recherche Graphique (Bruxelles). Elle nourrit son travail d’expériences personnelles, qu’elle transpose dans sa pratique artistique, par différents médiums comme le dessin, la sculpture ou la performance. C’est par les récits familiaux, les formations autour de la médecine alternative, les souvenirs olfactifs et les expérimentations culinaires que son travail se construit. La mécanique de ses performances est de faire ressentir, goûter raconter de manière à rendre accessible et ouverte la place du spectateur. A la fois médiatrice bien-être et sourcière, elle mène aux lèvres du spectateur, un philtre, une potion, une recette, une histoire, une odeur, un parfum.
Au Fort de Saint Héribert, elle développe une performance faisant appel à l’histoire et la mémoire qu’un lieu peut contenir, grâce à une palette d’odeurs, d’objets et de costumes spécialement conçus pour l’évènement.
https://www.instagram.com/kalianemeret/
Fort de Saint-Héribert
Chemin du Cdt L'entrée, 3
5100 Wépion
7€ - 6€ - 5€ - gratuit moins de 6 ans
à partir de 5 ans

Samedi: de 10:00 à 17:00

Du 11 mai au 8 septembre

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