Une soirée à base de fuzz, voix hantées, guitares shoegaze, metal free jazz et musique psychédélique

Avec leurs cinq premiers opus, les Bruxellois d’Emptiness nous ont plongé dans des univers sombres, extrêmes et froids, n’hésitant pas les expérimentations dissonantes et tortueuses. Influencé par le black et le death metal, le groupe n’a pas peur de bousculer son public et délaisse les sentiers battus en explorant de nouvelles sonorités et en opérant certains revirements musicaux. Avec « Vide », leur sixième album sorti chez Season of Mist, Emptiness cultive son sens du paradoxe et nous propose un disque aux titres et paroles en français, beaucoup plus atmosphérique et éthéré à la fois. Les Belges mélangent ce que les années 80 ont fait de plus froid, le tout noyé de guitares shoegaze, de fuzz, de voix susurrées et hantées et surtout d’une atmosphère cauchemardesque peuplée de visions. Un résultat étouffant et sacrément bien foutu à découvrir dans notre Orangerie, au Botanique.

NEPTUNIAN Maximalism
neptunian Maximalism aka Nnmm, est un collectif belge qui œuvre entre drone, metal, free jazz et musique psychédélique. Lancé en par le multi-instrumentiste Guillaume Cazalet (Czlt, Jenny Torse, Aksu) qui s’entourera du saxophoniste Jean-Jacques Duerinckx (Ze Zorgs) et des deux batteurs Sébastien Schmit (K-Branding) et Pierre Arese (Aksu). Ils seront rejoints l'année suivante par d’autres membres pour former un véritable opéra drone. Avec leur ambitieux triple album « Éons », Neptunian Maximalism explore l’évolution de la race humaine et questionne l’avenir des vivants sur terre. Le résultat, de plus de deux heures, sonne comme un rituel qui nous entraîne dans un univers sombre, étrange et spirituel. Un véritable orchestre drone-jazz délirant qui intègre invocations chamaniques, cris inspirés de bruits d’animaux et protolangage homo sapiens. À tous les fans de Earth, Swans et John Coltrane, ce concert est pour vous !