Vernissage le 8 octobre à 19 heures.
La manière dont nous percevons notre environnement varie d’une personne à l’autre. Au delà des évidentes différences culturelles, nous avons des différences physiques qui influent nos perceptions. Et lorsque lorsque qu’un petit groupe de personnes ne fonctionnent pas de la même manière que la majorité, cette majorité a tendance à considérer leurs différences comme des troubles.
Ces « troubles » de la perception sont nombreux et le monde scientifique nous en apprend chaque jour un peu plus sur tous ces « autres » fonctionnements cérébraux. Parmi ceux-là nous avons les dys (lexique, calculique, phasique, praxique, …), et, pour le commun des normaux, il est difficile de comprendre la manière dont ils se représentent le monde qui nous entoure tout comme celle dont ils traitent les informations ou les restituent.

Face à un travail d’images, comme celui-ci, on peut être dérouté ou émerveillé mais il ne laisse pas indifférent et cela nous permet d’approcher quelques une des particularités de cette perception autre que celle du plus grand nombre. Entre les jeux de profondeurs et les reflets on ne sait pas toujours où doit se poser l’œil pour comprendre une image dont les détails s’entrechoquent et brouillent notre lecture.

Quoi qu’il en soit, le résultat frappe par sa force et sa complexité tout en nous montrant que l’altérité a sa place, tout autant qu’une normalité qui n’existe pas vraiment.