Cuba a inauguré sa première ligne en 1837. Mais le temps a passé, et les trains se sont arrêtés… François Schuiten et Etienne Schréder vous proposent de découvrir en images l’aventure d’un musée du train pas comme les autres, qui a ouvert ses portes à La Havane en .
Depuis leur invention, les trains se prêtent à bien des métaphores: domination de l’homme sur la machine, voyages initiatiques, progrès illimité… Cuba ne déroge pas à la règle avec une première ligne inaugurée en 1837 (avant l’Espagne) et, en 1958, un des réseaux ferroviaires les plus développés au monde. Mais le temps a passé, et les trains se sont arrêtés. Cependant, ils peuplent toujours l’imaginaire. Ils deviennent mythiques et sont surtout remis sur le devant de la scène.

François Schuiten et Etienne Schréder vous invitent à découvrir en images l’aventure d’un musée du train pas comme les autres, le Museo del Ferrocaril, qui a ouvert ses portes à La Havane en . Ils vous conduiront du cimetière de locomotives installé en plein centre ville jusqu'à l'ouverture du musée en passant par la restauration de locomotives réalisée par des passionnés du rail.

C'est un thème qui résonne dans l'œuvre des auteurs cubains du magazine Kronikas, où le train est devenu une religion : ce qui relie. Dans leur bande dessinée Solo los muertos descendien en Coronado ("Seuls les morts descendent à Coronado"), le rail réunit le monde des esprits à celui des vivants. Il construit des ponts entre le passé et le futur.

La conférence sera suivie d’une séance de dédicace des auteurs belges qui ont contribué au numéro spécial "Trains" de la revue Kronikas, sur le thème de la Jonction Nord-Midi: Arezoo Moradi, Jeroen Janssen, Pamancha et Eliot Vandenheede.