Exposition consacrée à deux artistes autodidactes de la région proches de l'art dit ' brut '. Sous le commissariat du Caclb, elle réunira les œuvres d'Aranka Liban (19999) et de Pietro Zanini (19005).

Belgo-hongroise, Aranka Liban s'est patiemment confectionné un univers fabuleux de contes de fée, un théâtre prolifique jalonné de scintillements et miroitements. Verroteries, dentelles, bijoux de pacotille ou fleurs artificielles, glanés au gré des saisons et rencontres, s'amoncellent dans ses ' tableaux paysages '. Nourrie par la nécessité de faire, de produire, de rêver, elle dessine, elle colle, elle peint… mélangeant parfois les techniques.

Ce n'est qu'à la fin des années 1970 que Pietro Zanini, né en Italie et installé à Ansart (Tintigny), s'intéresse à la sculpture, d'abord sur bois. Avec le temps, son champ d'activité s'élargit et il se lance dans le dessin, la peinture, la sculpture sur pierre et les bas-reliefs. Ses sculptures sur bois, aux visages souvent inexpressifs, évoquent l'art primitif des Africains.