Seul en scène 'Le Singe avait raison'

Soirée de soutien au Centre hospitalier Jean Titeca, institution psychiatrique bien connue des bruxellois.

Au programme:

Seul en scène « Le Singe avait raison », écrit et interprété par Charles Hosten, suivi d'une table ronde sur les enjeux contemporains de la santé mentale, avec, comme intervenants: Dr Pierre Oswald, directeur du service de psychiatrie de l'hôpital universitaire de Bruxelles, Sébastien Theunissen, directeur médical du Centre Hospitalier Jean Titeca, Nathalie Noël, directrice générale de Vivalis.

Cette soirée, organisée en partenariat avec le Centre hospitalier Jean Titeca, vise à sensibiliser à la question de la santé mentale à Bruxelles, à travers un spectacle inspiré d’une histoire vraie, suivi d’une table ronde sur les enjeux contemporains de la santé mentale.

Dans un contexte marqué par l’augmentation des troubles psychiques, le manque de moyens, et la solitude de nombreuses personnes concernées, cette initiative souhaite faire dialoguer le monde artistique, le secteur du soin et le grand public.

📍 Centre culturel Jacques Franck – Saint-Gilles
🗓️ Vendredi 29 novembre 2025 à 19h45
🎟️ Bénéfices reversés intégralement au Centre hospitalier Jean Titeca

Personnage égaré, en lutte avec lui-même, Charles nous accueille sur les marches de son immeuble. Un taxi doit l’emmener vers une destination qui ne l’enchante guère : la psychiatrie. Il n’a plus le choix, la picole ça le connait bien, trop bien. Fraîchement rescapé d’une pancréatite, c’est fébrile qu’il arbore un immonde trenchcoat. Peu convaincu par sa destination mais incapable d’une autre idée pour lui-même, il s’y résigne pourtant. Le taxi n’est toujours pas arrivé, il attend.

Au loin, se profile un univers auquel il essaiera de ne pas se mêler mais qui l’ amènera à révéler une part non résolue de sa propre histoire. Entouré par la vulnérabilité des autres patients, Charles exposera ainsi la sienne, retrouvant son chemin par ce détour imprévu.

L’histoire d’une rencontre, racontée comme un film, de ces vieux films franchouillards qu’il affectionne tant et dont il n’arrive pas à s’affranchir. Une histoire drôle et tragique, encombrante et sordide, affreuse et pourtant si belle.

Une histoire qui sent bon le cubi, le studio minable et le karaoké.
Un récit mordant.
Une histoire vraie.


TEXTE et Jeu Charles Hosten
MISE en ScÈne FranÇois Dumortier
TECHNIQUE Mathieu Pinte