Quel est le risque de manquer de nourriture demain ? Avantage Quefaire.be
Saviez-vous que la plupart des villes 🏙️ ne survivraient que deux à trois jours ⏱️ sans apport extérieur de nourriture 🍞🍎🧅?
Une conférence par Renaud Duterme sur le risque de pénurie.
Notre économie est organisée à flux tendu, c’est-à-dire sans aucune politique de stockage. Dans ce contexte et avec la disparition des paysans et des terres arables et la vulnérabilité des réseaux de distribution, un petit grain de sable pourrait provoquer des ruptures alimentaires.
Peu de nous nous sentons concernés car pour le moment, « tout va bien » ! Pourtant, comme le démontre Renaud Duterme, auteur du livre « Pénuries, quand tout vient à manquer », les risques sont bien réels. La crise du Covid ou même le simple blocage d’un cargo dans le canal de Suez pendant une semaine nous ont montré la fragilité des systèmes d’approvisionnement.
Ces pénuries que nous vivons déjà (médicaments, électroniques…) vont s’aggraver du fait de l’épuisement des ressources, des dérèglements climatiques, des tensions socio-économiques et géopolitiques. Demain, nous allons manquer de riz, de café, …
Panique? Pas forcément car nous pouvons nous y préparer et envisager un autre système économique afin de rendre nos villes et nos vies plus autonomes et résilientes.
Licencié en sciences du développement à l’Université libre de Bruxelles, Renaud Duterme enseigne la géographie à l’Athénée d’Izel et est l’auteur de plusieurs ouvrages qui questionnent notre monde actuel.
Cet évènement est organisé dans le cadre des projets du Gal Arelerland.
Cet évènement précède une enquête citoyenne à laquelle nous vous invitons
La production, l’origine, la transformation et l’approvisionnement de notre alimentation vous interpelle, vous intéresse ? Participez à l’enquête citoyenne pour questionner la capacité du territoire à nous nourrir demain !
Cette enquête sera menée par des citoyens de septembre 2025 à mars 2026 et sera centrée sur la filière du pain et des céréales. Pourquoi le pain ? Parce qu’il constitue notre nourriture quotidienne, qu’il pose beaucoup de questions et surtout que la filière des céréales est particulièrement fragile comme nous l’a montré la guerre en Ukraine. Nous produisons peu de céréales sur notre territoire et sommes donc dépendants d’importations.
Plus d’infos sur l’enquête :