Conférence: Dégâts et réparations des chemins de fer belges pendant la Deuxième

 
Dimanche 15 mars 2026, à 11h

Dès mai 1940 la Sncb est victime du Blitzkrieg de l’armée allemand. Ses infrastructures subissent de nombreuses destructions et dégradations, du fait de l’invasion et des actions retardatrices de l’armée belge. Des ouvrages d’art sont détruits ou fortement endommagés. Avec les moyens disponibles, les cheminots et des équipes de l’envahisseur entreprennent des réparations afin de rétablir la circulation des trains. Le matériel souffre beaucoup également : il a subi d’importantes avaries et son entretien ne peut plus s’effectuer correctement. De plus, l’occupant confisque ou réquisitionne du matériel pour ses propres besoins. Les services offerts sont réduits.

Au fil des années de guerre, les actions de résistance contre les forces du Reich touchent aussi les installations ferroviaires et perturbent les circulations ferroviaires. Des locomotives sont endommagées et des déraillements sont provoqués, qui entraînent parfois des pertes humaines et d’importants dégâts, tant aux infrastructures qu’au matériel.
Lors de la préparation du débarquement en Normandie, les Alliés effectuent de nombreux bombardements destinés à entraver les déplacements des renforts militaires allemands vers les futures zones de combats. Nombre de ces bombardements visent les installations ferroviaires, tant en France qu’en Belgique, car les chemins de fer jouent un rôle majeur dans le transport des troupes. Les dégâts provoqués par ces bombardements sur les nœuds ferroviaires sont très importants : installations ferroviaires ravagées, matériel détruit ou inutilisable, pertes humaines…

Dès la libération, en septembre 1944, la reconstruction des installations est entreprise. Le matériel bénéficie aussi de réparations. Un important renfort de locomotives, qui avait été étudié en fonction des pertes estimées est commandé aux Alliés : ce seront les fameuses locomotives à vapeur « Type 29 », livrées en 1945. En outre, de façon inattendue et relativement peu connue de nos jours, le parc de locomotives sera aussi renforcé par plusieurs dizaines d’autres locomotives, rendues disponibles par la libération du pays. La Sncb peut repartir de l’avant.

Le conférencier
Louis Gillieaux est amateur et chercheur en histoire et actualité ferroviaires. Louis Gillieaux a fait carrière au sein des Chemins de fer belges. Il a dirigé le Service de Presse et de Relations publiques et a été en charge de plusieurs projets, ainsi que du Patrimoine historique des chemins de fer belges. Il poursuit des recherches en matière d’histoire ferroviaire mais aussi sur l’avenir de nos chemins de fer face aux défis à relever.

Dès mai 1940 la Sncb est victime du Blitzkrieg de l’armée allemand. Ses infrastructures subissent de nombreuses destructions et dégradations, du fait de l’invasion et des actions retardatrices de l’armée belge. Des ouvrages d’art sont détruits ou fortement endommagés. Avec les moyens disponibles, les cheminots et des équipes de l’envahisseur entreprennent des réparations afin de rétablir la circulation des trains. Le matériel souffre beaucoup également : il a subi d’importantes avaries et son entretien ne peut plus s’effectuer correctement. De plus, l’occupant confisque ou réquisitionne du matériel pour ses propres besoins. Les services offerts sont réduits.
Au fil des années de guerre, les actions de résistance contre les forces du Reich touchent aussi les installations ferroviaires et perturbent les circulations ferroviaires. Des locomotives sont endommagées et des déraillements sont provoqués, qui entraînent parfois des pertes humaines et d’importants dégâts, tant aux infrastructures qu’au matériel.
Lors de la préparation du débarquement en Normandie, les Alliés effectuent de nombreux bombardements destinés à entraver les déplacements des renforts militaires allemands vers les futures zones de combats. Nombre de ces bombardements visent les installations ferroviaires, tant en France qu’en Belgique, car les chemins de fer jouent un rôle majeur dans le transport des troupes. Les dégâts provoqués par ces bombardements sur les nœuds ferroviaires sont très importants : installations ferroviaires ravagées, matériel détruit ou inutilisable, pertes humaines…
Dès la libération, en septembre 1944, la reconstruction des installations est entreprise. Le matériel bénéficie aussi de réparations. Un important renfort de locomotives, qui avait été étudié en fonction des pertes estimées est commandé aux Alliés : ce seront les fameuses locomotives à vapeur « Type 29 », livrées en 1945. En outre, de façon inattendue et relativement peu connue de nos jours, le parc de locomotives sera aussi renforcé par plusieurs dizaines d’autres locomotives, rendues disponibles par la libération du pays. La Sncb peut repartir de l’avant.

Le conférencier
Louis Gillieaux est amateur et chercheur en histoire et actualité ferroviaires. Louis Gillieaux a fait carrière au sein des Chemins de fer belges. Il a dirigé le Service de Presse et de Relations publiques et a été en charge de plusieurs projets, ainsi que du Patrimoine historique des chemins de fer belges. Il poursuit des recherches en matière d’histoire ferroviaire mais aussi sur l’avenir de nos chemins de fer face aux défis à relever.

Durée
1 heure. Nous vous conseillons de visiter le musée avant la conférence.

Nombre max par conférence
50 personnes
Train World
Place Princesse Elisabeth 5
1030 Schaerbeek
€ 5 pour un ticket d’entrée pour la conférence uniquement, sans l'accès au musée € 15 pour un ticket d’entrée pour la conférence avec la possibilité d
à partir de 12 ans
Train World suivre (03/10/2025)

Lundi: de 10:00 à 17:00
Samedi: de 10:00 à 17:00

Le 15 mars 2026

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