Tout comme les artistes plasticiens de l’époque néo-classique qui cherchaient leur inspiration en se replongeant dans l’antiquité classique, leurs homologues de la musique du me siècle reparcourent les partitions des maîtres baroques et classiques, à la recherche de clarté, d’équilibre et de pureté de formes musicales.

La collaboration entre Oxalys et le luthiste et mandoliniste Alon Sariel permet de redécouvrir ce répertoire étonnant reflétant les miroirs de la musique baroque et classique qui ont traversé les siècles.

En clins d’oeil à leurs aînés, de nombreux compositeurs du me siècle, comme Igor Stravinsky et Ottone Respighi, ré-inventent des oeuvres qu’ils aiment en s’appropriant d’anciennes techniques de composition. Avec Pulcinella, Stravinsky compose la première œuvre complètement néo-classique. La légende du violon belge Eugène Ysaye cite la troisième partita de Bach, en ouverture de sa deuxième sonate pour violon seul, dédiée au violoniste Français Jacques Thibaud. Dans ces petites machines musicales à remonter le temps, les oeuvres originales et leurs transformations se regardent avec douceur lors de joyeuses rencontres stylistiques