Trésors de l'église

À distance de marche du musée archéologique régional se trouve l'église néoclassique Sainte-Catherine. Bien que cette église paroissiale ait déjà été fondée en 1244, elle n'a pris sa forme actuelle qu'en 1840-1841. Cette église est dédiée à la martyre Catherine d'Alexandri, qui fut brisée sur la roue et décapitée vers 310 pour sa foi.

Cette église possède l'un des trésors religieux du Limbourg, sinon le plus important. Il s'agit d'un des vestiges culturels et historiques les plus remarquables de l'époque carolingienne (750-900 après JC) : le Codex Eyckensis, le plus ancien évangile du Benelux. Ce Codex, provenant de l'ancienne église abbatiale d'Aldeneik, est daté de la première moitié du VIIIe siècle et est enveloppé d'un voile de mystère. Grâce à une restauration soignée (1984-1994), ce manuscrit enluminé est en excellent état.

Par ailleurs, le trésor de l'église abrite également les plus anciennes étoffes anglo-saxonnes conservées en Europe (première moitié du VIIIe siècle). Il s'agirait de tissus ayant appartenu aux soeurs Harlindis et Relindis et de morceaux d'une chasuble du début du Moyen Âge. Via deux missionnaires anglo-saxons, St. Bonifacius et St. Willibrord, ces tissus de soie tissée et de broderie se sont retrouvés dans l'ancienne église paroissiale d'Aldeneik. Plus tard, ils ont été transférés à la Sint-Catharinakerk à Maaseik. Une fois de plus, vous serez étonné de leur beauté délicate.