« Les printemps pervertis », Geneviève Van der Wielen
Expo du 6 au vril, les week-ends entre 16H et 19H (ou sur rendez-vous)
Geneviève Van der Wielen est une artiste peintre liégeoise dont la sensibilité n'a d'égal que la maitrise d'un art pictural qu'elle aborde avec ce que l'on espère d'un véritable artiste : un regard singulier qui souvent nous trouble. Touchant au cœur de l'humain, de la féminité, de l'enfance, ses tableaux ont quelque chose d'atemporel, ils s'affirment dans un goût pour la figuration dont les thèmes se renouvellent indépendamment des modes et des styles, ils ont traversé déjà plusieurs décennies avec cette même audace, pour notre plus grand plaisir.
« Les printemps pervertis », saison intermédiaire où l’enfance s’efface, où l’adulte s’annonce, fait irruption dans l’innocence ; Geneviève saisit le trouble, les couleurs de la chair en émoi, en métamorphose, l’éclat des premiers regards torves, la cruauté des gestes et des jeux… Ses tableaux s’insinuent dans ce qui dérange, ces transgressions qui questionnent les corps ; figurative, la peinture de Geneviève préserve pourtant la puissance poétique, l’intensité émotionnelle que provoque l’art de l’évocation d’un rarement dit, rarement vu…
Aux heures des crispations moralistes et du retour aux pudibonderies, un vent de fraîcheur nous traverse.


Le 6 avril deux événements en un.

« Lire la rivière », Nunzio d'Annibale.
Le 6 avril, dès 19H Lecture-Repas en présence de l'auteur, de Geneviève Van der Wielen et d'Eric Brouet)
(réservation nécessaire pour le repas 16€)

Nunzio d'Annibale est un auteur français d'origine italienne, enraciné dans un amour des arts d'hier et créations libres d'aujourd'hui. En , il avait commis « Le Manuscrit de Tchernobyl », un livre inoubliable, écrit dans une langue auditive qui invente ses règles, propose à son lecteur une véritable expérience de lecture et le plonge dans univers introspectif.
Psycho-clinicien par ailleurs, ses audaces littéraires se dessinent sous la pointe de son regard aiguisé.
Aujourd'hui, avec cette jubilation subtile qui nous fait sourire de nos drames, leur donne des goûts d'anciens cieux, Nunzio nous offre un roman d'amour qui témoigne de cette quête mobilisatrice où le doute plane, flirte avec une folie aussi douce qu'obsessionnelle qui confine à l'absurde déchirant et à l'éminemment poétique. « Lire la rivière » nous emmène dans son flux, ses remous, le fil fragile des eaux, le miroir de nos existences...

Entrée libre.
La Galerie du Livre et de l'étrange Théâtre
59 rue Vallée
4051 Vaux-sous-Chèvremont
(juste à côté de la boulangerie Jolet)
Infos :
Bus 33 à partir de Liège, arrêt Place Foguenne.