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Nous vous invitons à la découverte d’anciennes villas spadoises et du quartier du Vieux-Spa (itinéraire B) via un parcours un peu sportif au cours duquel vous emprunterez plusieurs escaliers. Cet itinéraire un peu « hors des sentiers battus » vous plongera dans l’histoire de Spa et vous en montrera deux facettes. Vous découvrirez de luxueuses villas, témoins du caractère mondain de la ville thermale à la fin du 19ème siècle, et vous comprendrez comment l’ancien quartier laborieux du Vieux-Spa a activement participé à la création et à la réussite de la ville thermale actuelle, membre de l’Association Européenne des Villes Thermales Historiques et inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO avec les « Grandes Villes d’Eaux d’Europe ».
ATTENTION !!!
Déviation durant les travaux aux Anciens Bains.
Aucune signalétique
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PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
Le Pouhon Pierre le Grand abrite la source la plus abondante de la région.
Naturellement gazeuse, elle est chargée en sels minéraux et riche en fer. Elle débite en moyenne 21.000 litres par jour.
L’édifice actuel construit en 1880 par Victor Besme a été entièrement restauré par l’architecte Léo Haesbroeck en 2012.
On retrouve cet éditifice sur des illustrations dès le 16ème siècle, il a connut plusieurs aménagements au fil du temps.
Le petit batiment fut un temps surmonté d'un fronton triangulaire portant les armoiries du Prince Eveque de Liège.
Un chronogramme disait ceci : "Lève les obsrtuctions, divises les matières endurcies, dessèche l'humidité, fortifie les parties affaiblies, pourvu qu'on enboive avec règle et mesure."
Cet édifice restera jusqu'au début du 19ème siècle lorsque le Prince d'Orange (Guillaume ii des Pays-Bas) fit don à la ville de 250.000 florins pour élever un nouveau monument au Pouhon. Le batiment consistait alors en un édifice orné de 18 colonnes d'ordre toscan et portant sur la façade l'indication suivante : "A la mémoire de Pierre-le-Grand".
On retrouve 4 des colonnes de cet édifice dans le parc de Sept heures.
Il abrite l’Office du Tourisme et présente le célèbre Livre d’Or de la ville de Spa, œuvre du peintre Antoine Fontaine, longue de 9 mètres, représentant dans un joyeux désordre chronologique 92 personnages venus prendre les eaux à Spa.
Le monument actuel du Pouhon-Pierre-Le-Grand, composé d’une buvette installée dans un pavillon octogonal accosté d’une grande salle qui fut longtemps un jardin d’hiver fréquenté pendant la saison, fut inauguré le 4 juillet 1880.
Le Pouhon Pierre-le-Grand abrite le Livre d'Or du peintre Antoine Fontaine, représentant les hôtes illustres venus prendre les eaux à Spa au cours des siècles. 92 personnages y sont représentés dans un joyeux désordre chronologique.
Le jardin d'hiver qui, autrefois, abritait les curistes en visite à Spa est aujourd'hui une vaste salle d'expositions. La source quant à elle a été agrémentée d'une fontaine contemporaine lors de la dernière restauration datant de 2012.
Le pouhon Pierre le Grand est un incontournable de votre visite à Spa.
Sources : Réalités - Léon Marquet
Ouvert : horaires de l’Office du Tourisme. Accès à la source : 1 €.
L’Avenue Professeur Henrijean est bordée de chaque côté de très belles villas spadoises. Suivant le mouvement initié rue de Barisart, avec un peu de retard mais avec plus d’ambition, les villas élevées le long de l’avenue Professeur Henrijean constituent l’ensemble le plus remarquable de la ville. La grande majorité ont été bâties de 1894 à 1909. Le 19ème et le début du 20ème siècles ont été l’âge d’or de la construction de luxueuses villas, cottages et même châteaux répondant aux souhaits d’une riche clientèle de « villégiateurs » attirés par la nature magnifique qui entoure la ville thermale, et soncaractère mondain. En vous promenant vous constaterez que les noms donnés aux villas sont très variés : des noms de fleurs, d’arbustes et d’arbres, mais aussi des prénoms, desnoms de villes ou de régions.Arrêtez-vous à la Villa le Freuheux1 (N°22). Cette villa d’exception, avec son hectare de terrain, ses 10 chambres et son beau cachet Louis XVI, date de 1908. Elle a appartenu pendant quelques années à une certaine Mme Hitchcok, qui aurait été parente avec le maître du suspense. Depuis, cette villa spadoise a été mise en vente, fin 2017, par la prestigieuse immobilière Sotheby’s. Au cours de son histoire, le bâtiment a été réquisitionné durant la Première guerre mondiale, ce qui a été le cas denombreux autres immeubles de la ville d’eaux, pour devenir un hôpital allemand. Transformée en clinique privée après le conflit, la villa a ensuite accueilli d’autres militaires, des G.I. cette fois, à la libération de 44.
Regardez à présent à votre droite, la Villa Henrijean (N° 21-19), aussi nommée « White House». Elle appartenait au Professeur Henrijean, professeur en pharmacie à l’Université de Liège, qui a donné son nom à l’avenue. On lui doit, avec Spa Monopole et la Ville de Spa, la création d’un institut de recherches et d’hydrologie médicale. Sa villa, de style cottage d’inspiration anglo-normande, est une réussite de l’adaptation du modèle anglais à l’architecture mosane en pan-de-bois.
Villa "les Ormes" et villa "les Glaïeuls"
Le comité de quartier du Vieux-Spa et ses habitants sont très dynamiques et proposent des animations saisonnières appréciées des Spadois et des touristes : cabaret, brocante, fête du quartier… ne manquez pas le circuit des crèches durant les fêtes de fin d’année !
La Glacière est un nouvel espace culturel qui a ouvert ses portes, fin 2019. Différents projets culturels (expositions, concerts, rencontres littéraires…) s’y succèdent. Les gros pains de glace de 25 kg fabriqués dans l’ancienne glacière ne sont plus qu’un lointain souvenir.
Le « Rayon de soleil » est l’habitation personnelle de l’architecte Arthur NOEL, construite en 1908. Ici, les éléments décoratifs qui ornent la façade font référence à un Art nouveau géométrique. On admirera tout particulièrement le remarquable garde-corps en fer forgé du balcon dont les parties latérales offrent un jeu de courbes et de contre-courbes particulièrement représentatif du courant Art nouveau. Les châssis d’origine sont toujours en place. Certaines fenêtres sont agrémentées de vitraux. Un forgeron peut plier le fer forgé pour lui donner des formes rappelant celles, fluides, de la nature. Au début du 20ème siècle cet artisanat a atteint une apogée dans le traitement de ce matériau
« Les Marronniers » et « Les Papillons ». Ces deux habitations aux façades en briques jaunes ont été construites en 1905. Leurs noms évoquent la nature, sujet apprécié par le mouvement Art nouveau. Au-dessus de chaque porte d’entrée et des fenêtres du 2ème étage, des panneaux de sgraffites personnalisent chacune des deux habitations : décor de feuilles et de fleurs de marronniers au n° 31, motifs floraux et papillons au n° 33. De belles ancres en fer forgé de forme sinueuse, référence supplémentaire à l’Art nouveau, ornent les deux façades. Tous les châssis d’origine sont conservés. Au n° 31, les deux grandes baies de gauche aux étages donnent accès chacune à un balcon au garde-corps en fer forgé ouvragé. Au n° 33, un bow-window a été ajouté en 1914 à la place du balcon du 1er étage. Des vitraux y reprennent la thématique des papillons. Les corniches débordantes sont soutenues par de fines consoles en bois sculpté.
De style roman-rhénan, cette église fut construite en 1885, elle reflète la prospérité que connaissait Spa à la fin du 19ème siècle. Les funérailles de la reine Marie-Henriette y furent célébrées le 22 septembre 1902, en présence de son époux le roi Léopold II et de son neveu le prince Albert. Ce dernier fut ensuite couronné sous le nom d’Albert Ier : le célèbre roi chevalier de la première guerre mondiale.