PLAN IGN
Très jolie promenade, à cheval sur le Brabant Wallon et le Brabant Flamand (petit hameau de Tomme). Quasiment uniquement des chemins, sentiers, bois, prairies, mais aussi une promenade souvenir. Un pont où 39 anglais sont morts en essayant de le défendre. On suit également une ligne de défense, dont 3 bunkers sont encore visibles, à moitié caché par la végétation.
Quelques objets étranges sur le parcours : une sorte de soucoupe volante, et les restes d'une étrange Renault R4....
Départ : Gare de Gastuche (Rue de la Station 3, 1390 Grez-Doiceau)
Coordonnées GPS : 50.736253, 4.650457
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PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
Un panneau à cet endroit vous racontera la bataille qui s'est déroulée ici les 15 et 16 mai 1940. Les Forces Alliées étaient en position de défense sur cette partie de la Dyle. Ce pont sur la Dyle était défendu par le 2ème Bataillon anglais de l'Infanterie Légère Durham; le Lieutenant en second, ANNAND. Le nom des 39 victimes est gravé sur place.
Ainsi qu'une vielle ferme (l'ancien château de Laurensart, invisible d'ici, se trouve derrière cette ferme).
Il s'agit ici d'une casemate (bunker) alliée, tenue par les anglais. C’est en 1927 que l’état-major belge commence à imaginer un nouveau système de défense du pays. Si l’armée compte encore sur les forts, notamment autour de Liège, elle pense aussi, afin de faire face aux invasions allemandes, à tirer à travers le territoire une série de lignes défensives successivement appelées, au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la frontière allemande, ligne d’alerte, ligne avancée, ligne de protection et ligne de résistance. Cette dernière n’est autre que la fameuse ligne KW ( K pour Koningshooikt, au sud d’Anvers, et W pour Wavre), derrière laquelle les forces alliées devaient se positionner en cas d’invasion. Le sentier suit plus ou moins cette ancienne ligne de défense. On verra deux autres bunkers sur la balade.
Ici, sur cette ligne, le 15 mai 40 , plusieurs sections de l’armée britannique sont presque totalement anéanties. Partout où le terrain s’y prête, on assiste à de féroces combats. Entre Grez-Doiceau et Ottignies, 2500 hommes meurent sur moins de dix kilomètres de front.
Non, ce n'est pas le retour de E.T., mais bien un équipement qui sert à assister le trafic aérien de Bruxelles National (Zaventem).
D'autre randonneurs ont décrit ici la présence étrange d'une vieille Renault R4 abandonnée. On a effectivement vu les restes d'un moteur et de quelques pièces ici et là, mais difficiles à identifier.