PLAN IGN
Balisage bleu. Départ : Rue Abbé Boland, sur le parking de l’église, 4400 Flémalle.
Promenade la plus à l’Ouest de la commune de Flémalle. Au départ de l’église St-Etienne des Awirs, découvrez les industries, des plus anciennes au plus contemporaines, grâce à ce parcours qui déborde en partie sur la commune d’Engis. Les terres rouges vous rappelleront l’industrie de l’alun, le site du « Tchafornis » et les falaises calcaires des anciennes carrières Dumont évoqueront quant à elles celle des fours à chaux. Profitez de cette promenade pour observer les installations aménagées pour l’évacuation du terril du Héna, chantier unique et d’envergure dans la région. Enfin, vous passerez également à proximité des grottes classées dites de «Schmerling».
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
Bancs et table sous abri avec poubelle
L'église fait partie du réseau Eglises Ouvertes. Vous pouvez donc la visiter tous les jours de 10h à 17h (extension des horaires de 09h à 18h du u 01/04 au 31/10). Construite en grès et en calcaire, cette église date de 1831.La tour quant à elle pourrait remonter au 11ème siècle. Cette tour massive fait davantage songer à un ouvrage défensif qu'à un édifice religieux. Aux temps féodaux, elle dominait les modestes maisons du voisinage et servait de refuge aux villageois. Le cimetière qui l'entourait, surélevé et clôturé, protégeait, le bétail. Le cimetière fut restauré et aménagé en cimetière paysager en 1999 suite à l'écroulement d'une partie du mur en 1998 qui précipita plusieurs sépultures sur la place.
Quand vous êtes passé derrière l'église, prendre la petite rue qui monte vers la rue de la Héna.
Pour vous remettre de la montée ardue de la Téwée, faites une petite pause grâce au banc situé au pied de la bande transporteuse. Vous jouirez d'un magnifique panorama sur le château d'Aigremont.
La bande transporteuse permet l'évacuation des cendres du terril de la Héna. Entre 1952 et 1972, 1 700 000 m³ de cendres volantes provenant de la combustion du charbon à la centrale électrique des Awirs ont été déposées ici par la société Electrabel. Suite à un problème de stabilité du terril, il a été décidé de procéder à l'évacuation des cendres pour la sûreté des habitants. Grâce à cette bande transporteuse, 2 000 tonnes de cendres sont acheminées par jour vers la Meuse d'où elles rejoignent des cimentiers belges pour être revalorisées. Le tracé de la bande transporteuse fait 1.7 km de long et a été spécialement étudié afin de limiter son impact sur l'environnement et le cadre paysager.
Accès en pente assez glissant donc se munir de bonnes chaussures de marche. La Grotte Schmerling où furent découvert deux crânes, un d'adulte de l'époque néolithique et un autre d'enfant qui est le premier fossile trouvé au monde de l'espèce néandertalienne.
Philippe-Charles Schmerling est né le 2 mars 1790 à Delft (Pays-Bas). Après son mariage, il s’installe à Liège et reprend des études de médecine à l’Université de Liège. En 1829 , il se rend auprès d’un malade habitant Chokier dont les enfants jouent avec de grands ossements peu communs. Très vite, il les identifie comme appartenant à des espèces d’animaux disparus depuis longtemps. C’est le début de ses recherches en Paléontologie. Une étude approfondie de ses ossements lui permet de discerner nonante espèces différentes alors qu’une trentaine seulement est connue jusque là. Parallèlement, il mène des fouilles dans plus de 40 grottes de la vallée de la Meuse. Dans celle des Awirs, il découvre des vestiges humains associés à des espèces fauniques éteintes et dans le même état de conservation. Pour lui, ces premiers éléments sont la preuve que l’apparition de l’homme est antérieure aux quatre mille ans avant Jésus-Christ fixés par la Bible.
Heurtant ainsi nombre de ses contemporains, il sera mal compris et il faudra attendre les découvertes faites dans la vallée du Néander, en Allemagne, pour confirmer sa thèse. Il s’en est fallu de peu pour que « L’Homme de Néandertal » se soit appelé
« l’Homme d’Awirs ».
Néanmoins, Schmerling s’éteindra en 1836 dans la misère, sans avoir connu le succès de ses théories plus de 25 ans après.
Possibilité de rejoindre la promenade balisée nr 2 de 4.2 km au départ du hameau de la Gleixhe. L'office du Tourisme de Flémalle vous propose pour 4 euros une carte IGN reprenant le tracé des 9 promenades ainsi que leurs points-nœuds et les sentiers de grandes randonnées.
Banc et poubelle à la fin du sentier des Fagnes
Petite aire de repos située sur la commune d'Engis,
Si vous souhaitez aller découvrir le site géologique des Tchafornis, vous devez prendre à droite et ensuite revenir sur vos pas pour continuer la promenade balisée.
Possibilité de pique-niquer.
Située rue Val d’Awirs, au-delà du viaduc du chemin de fer, cette belle chapelle a été construite en 1853. Les deux colonnes en briques remplacent celles en bois datées du milieu du XVIIème siècle. Un Christ de la même époque a été volé en août 1982 et retrouvé le vendredi saint de la même année. Il a été une deuxième fois emporté le 20 mai 1997.
La chapelle est dédiée à Notre-Dame des 7 Douleurs. Percée de 7 glaives, elle évoque la douleur ressentie par la Mère suivant son fils tout au long de son calvaire. Les 7 douleurs s’énumèrent comme suit : Prophétie de Siméon ou la circoncision (lors de la présentation au temple, il avait dit à Marie « Vous-même, un glaive vous percera l’âme »).
La fuite en Egypte. La perte de l’Enfant Jésus, retrouvé auprès des docteurs. Le portement de la croix. La crucifixion. La descente de croix. Enfin, la mise au tombeau.
Aire de repos grâce au banc. Possibilité de rejoindre la promenade balisée nr 4 de 6.6 km qui relient les 2 châteaux historiques d'Aigremont et de Chokier. L'office du Tourisme de Flémalle vous propose pour 4 euros une carte IGN reprenant le tracé des 9 promenades ainsi que leurs points-nœuds et les sentiers de grandes randonnées.
Logé dans le creux de la colline du Marteau, en contrebas de la rue des Awirs, un "molin al farène avec semme" (moulin à farine avec atelier d’affûtage) est cité dans les archives dès 1526, lorsque Pierre le Salpeteux le vend à un certain Pirotte dit Wilkin. En 1575, un maka y est placé ; il donnera son nom au moulin ainsi qu’à la colline attenante. En 1603, un moulin à papier et une scierie y jouxtent une « uzine à faire l’alun ». Vingt ans plus tard, on y trouve aussi une platinerie et un atelier de forage de canons dont la machinerie nécessitait une roue à aubes. Le Moulin du Marteau, devenu Moulin Valentin, fonctionnera jusqu’en 1948. Il est un des rares moulins flémallois à avoir conservé tout son mécanisme et le dernier à avoir gardé sa roue extérieure.
A cet endroit se trouvait le Neumoulin, appelé aussi Moulin de Clercx, Gendebien ou Bovy qui était un des plus anciens moulins des Awirs puisque la tradition fait remonter son origine à 1105, date à laquelle le seigneur Hugues d’Awir fit construire trois moulins sur le ruisseau des Awirs. De 1936 à 1948, la famille Bovy sera la dernière à y pratiquer la meunerie. En 1970, le moulin, devenu la propriété de la SA Dumont-Wautier, est rasé jusqu’au rez de chaussée ; le bief sera comblé en 1987.
Pour découvrir le site d'escalade, continuer tout droit sur la rue des Awirs et prendre le chemin sur votre gauche après le site pétanque. Vous entrez sur le site d'escalade. Pour continuer vers la grotte Schmerling, vous devez rester sur votre droite et suivre le petit sentier qui monte à travers bois. Attention car le sentier est escarpé et glissant donc se munir de bonnes chaussures de marche et éventuellement de bâtons de marche.
Profitez de la belle vue sur les anciennes carrières devenues site d'escalade. Selon les saisons et la luminosité, les parois rocheuses vous offriront un panel de couleurs variées.
Profitez d'une pause ombragée avant de terminer cette promenade balisée.
En 1875, Antoine Gillet, forgeron aux Cahottes, sollicite l’autorisation d’établir une prise d’eau sur le ruisseau de Hozémont pour actionner un perçoir, une machine à forer et divers appareils entraînés par une roue à aubes, sur un bief, au pied du Copnay, à la jonction des rues Sart d’Avette et de Fexhe (aujourd’hui rue des Awirs). La forge s’arrêtera de fonctionner au lendemain de la première
guerre mondiale. En 1920, Jean Delbrouck, marchand de bière en bouteilles s’y installera et y créera aussi une limonaderie.
On la découvre à l’entrée de la rue E. Plumier.
Depuis 1938, date de sa bénédiction par Mgr Kerkhofs, évêque de Liège, la Vierge semble veiller, blottie au fond de cette ancienne carrière sous un massif de frondaisons, non loin du bief qui alimentait le moulin St Etienne (moulin Londot).
À l’origine, on adorait le plus souvent la statue de la Sainte Vierge qui était placée sur ou contre le tronc d’un arbre, parfois dans une niche, en plein air, battue par le vent et la pluie. On l’abrita tout d’abord en construisant une petite chapelle. De pieux fidèles venaient y faire leurs dévotions et s’en retournaient en glorifiant Dieu et sa très sainte Mère. Jadis, lorsque, au cours d’une conversation, on évoquait le souvenir d’une personne décédée, on ajoutait : « Que Dieu ait son âme ». Les chrétiens ne parlaient jamais d’événements futurs, ou de projets d’avenir, sans ajouter : « S’il plaît à Dieu ».
Ici, maintes personnes viennent solliciter l’aide de la Vierge, évitant ainsi le coûteux voyage jusqu’à Lourdes.
Petite pause le long du ruisseau au départ de la promenade des anciens moulins