PLAN IGN
Au départ d'Autreppe, ce circuit vous permettra de découvrir le bois d'Angre et son fameux Caillou-qui-Bique.
Il vous emmènera également à la découverte du charmant village d'Onnezies.
Ce parcours est traversé par de nombreux ponts, d'où son nom :le circuit des ponts.
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
En 2010, les Belges se rendent aux urnes.
Faute d’accord entre les partis, la Belgique s’installe dans une crise institutionnelle, sans précédent, et est au bord de l’explosion.
Les hommes politiques de tous bords se succèdent à son chevet pour sortir de la guerre de position opposant Wallons du sud et Flamands du nord.
Honnelles, confetti sur l’échiquier politique belge, marque son attachement à l’unité nationale, malmenée durant des mois, en inaugurant, le 9 juin 2010, à cet endroit un buste en pierre du poète Émile Verhaeren.
Un événement suivi par près de 500 Honnelloises et Honnellois.
En effet, quel meilleur symbole d’une Belgique unie que celui d’un poète né en Flandre, venu un peu par hasard dans notre région (au Caillou-qui-Bique de 1899 à 1914) et qui deviendra le plus grand poète belge de langue française du XIXème siècle et XXème siècle.
Après 541 jours d’âpres négociations, le Montois francophone,Élio Di Rupo prête serment en tant que nouveau Premier ministre.
Cette période constitue, à ce jour, la plus longue crise politique de l’histoire contemporaine européenne.
Le 07 septembre 2014, des centaines de Honnelloises et Honnellois participaient activement à « La malle du siècle ».
Le but était de déposer, dans une malle hermétique, des objets divers et des documents qui seront récupérés à l’ouverture programmée le 07 septembre 2114, soit 100 ans plus tard.
Sportifs, agriculteurs, médecins, pharmaciens, simples citoyens, jeunes mariés, bistrotiers, restaurateurs, numismates, politiciens, écoliers, retraités ont déposé dans la malle des photos de famille, des arbres généalogiques, en passant par le détail des tournées des facteurs ou encore le menu de nos restaurants.
Une famille honnelloise sur quatre a laissé une trace aux générations futures.
Imaginez un instant la joie, la surprise ou l’émotion de nos arrières-arrière-arrière-petits-enfants quand ils assisteront en 2114 à l’ouverture de la malle au contenu mystérieux et découvriront alors la vie en 2014 et peut-être pourront-ils lire des messages écrits par leurs ancêtres 100 ans plus tôt.
La maison du Parc naturel se veut une porte d’entrée sur le Parc.
En effet, toute l’année, l’équipe du Parc vous y accueille afin de vous renseigner sur ses projets et activités.
Vous pourrez y trouver toutes nos brochures ainsi que nos cartes de promenades. Bien sûr, nous sommes également à votre écoute et nous nous ferons un plaisir de répondre à vos questions.
Outre sa vocation d’accueil du public, la maison du Parc abrite également l’organe de gestion du Parc naturel des Hauts-Pays. Direction et équipe technique y ont leurs bureaux et des réunions s’y déroulent régulièrement.
Situé à l’arrière de la maison du Parc naturel, notre jardin au naturel permet d’illustrer différentes actions faciles à mettre en place chez soi au bénéfice de notre environnement et de la biodiversité.
On y retrouve un potager, des plantes mellifères, des nichoirs à insectes, à oiseaux, à chauve-souris ainsi qu’une mare.
De multiples panneaux didactiques donnent de précieux conseils.
Ce jardin constitue un outil didactique privilégié pour les animations à destination des enfants mais il est également ouvert au grand public durant les heures d’ouverture de nos bureaux.
Notre équipe se fera un plaisir de faire la visite.
Au cœur du bois du Caillou-qui-Bique, le Chalet du Garde vous accueille et vous propose ses quiches
artisanales, ses croque-monsieurs et d'autres petits régals.
Découverte de bières locales, belges et étrangères.
Tél : 065/75.91.78
Courriel : info@lechaletdugarde.com
Site web : www.lechaletdugarde.com
Cette passerelle de construction très solide et surélevée sur des piliers de pierres permettait à Mr Ernest (propriétaire de la marbrerie) de rejoindre confortablement son habitation située de l'autre côté de la rivière.
Sous la passerelle, nous voyons la pente du passage à gué qui permettait aux chariots transporteurs de pierrailles d'emprunter la rue de la Vallée d'Angreau.
Une légende se perpétue depuis des générations sur ce caillou haut de 25 mètres planté sur une arête (en patois on dit qu’il bique).
Petit retour dans le temps …
Saint-Ghislain termine la construction de son abbaye.
Le diable décide qu’il profitera du jour de l’inauguration pour détruire l’abbaye et ses occupants, en jetant sur la communauté, un énorme caillou trouvé dans les Pyrénées.
Un ange avertit Saint-Ghislain du danger imminent qui pèse sur l’abbaye.
Celui-ci rassemble un maximum de paires de chaussures usées qu’il glisse dans un énorme sac et prend la route à la rencontre du malin.
Croisant à cet endroit un pauvre bougre en haillons avec des chaussures trouées, le diable, passablement exténué par la lourde charge, l’interroge : « C’est encore loin l’abbaye de Saint-Ghislain ? ».
- « J’en viens, si c’est loin ! » répond le vieillard tout en vidant son sac, rempli de chaussures usées jusqu’à la corde, devant le diable.
Découragé et dépité, Satan préféra renoncer en laissant choir sa lourde pierre sur le sol et s’éloigna en blasphémant, dupé par le subterfuge.
À malin … malin et demi.
N.B. : certains historiens racontent qu’il s’agit de la légende de Saint Remacle, lors de la construction de l’abbaye de Stavelot.
Il vous est donc loisible de substituer Remacle à Saint-Ghislain puisque cette substitution ne modifie pas l’esprit du récit.
Dans les deux cas, le diable est mis en échec.
Le bourgmestre d'Autreppe, Fernand Cordier fit construire un moulin à moudre le grain sur la rive droite de la Grande Honnelle.
Ce moulin à eau fut construit vers 1860 et vendu pour cause de décès en 1888.
Vous arrivez au Chalet du Garde et vous avez parcouru 6 km.
Dans un cadre rustique, cette taverne vous fera découvrir les bières artisanales de la région ainsi que les plats locaux.
GSM : 0479/35.50.92
Roisin-Autreppe. Terminus belge !
Avant d’entrer en gare, les convois franchissait le monumental pont de 15 mètres qui enjambe la route vers Autreppe et la Grande Honnelle.
Nous sommes à 11.123,15 mètres du point de départ de la ligne à Dour.
La station de Roisin-Autreppe a présenté divers visages au fil du temps.
La gare, dans sa forme finale, était constituée du vaste bâtiment principal construit selon le plan type de l’Etat de 1873, d’un hangar et d’une cour à marchandises équipée d’une rampe de chargement.
Le bâtiment des voyageurs était équipé d’une très belle marquise en fer forgé.
La gare était équipée de deux quais: celui de la voie 1 vers la France et celui de la voie 2 vers la Belgique.
Ce quai « belge » était lui aussi jadis protégé par une marquise annexée à un bâtiment douanier disparu depuis les années 1920.
Nous sommes à quelques centaines de mètres de la France... qui a toujours été tiède à propos de cet axe transfrontalier.
En 1914, à la veille du conflit, les Français avaient, par prudence, stoppé le trafic international direct. En 1939, les rails frontaliers avaient été enlevés côté France.
Sources :
La Saga Gares
Éditions du patrimoine ferroviaire et tourisme
Par Eric Cornu, Jean Delplan, Pierre Lemal
Vous passerez devant les bâtiments du service des travaux et la marbrerie sur 1000 mètres.
M. Sohier a repris ce café en 1978 que sa mère, Mireille, avait fondé en 1946.
La frontière a décidé de passer au milieu de la terrasse.
Tout autour de l'établissement se trouvent des sentiers de randonnée.
Possibilité d'accueillir des groupes (appeler avant).
Petite restauration : sandwich au pâté, au maroilles, flamiches au maroilles, soupes à l'oignon.
Une quarantaine de bières belges.
Source : Tourisme en Avesnois.
Il y a longtemps, à Gussignies il y avait une cinquantaine de cafés et deux marbreries qui employaient jusqu'à mille ouvriers, venus de tout l'Avesnois.
L'estaminet « AU BARON » était le rendez-vous pour la plupart d'entre eux. En arrivant, on déposait sa gamelle pour le repas de midi, que la patronne mettait à réchauffer, et la rendait même lavée le soir... À chaque fois, c'était l'occasion de boire un coup, bière, genièvre ou autres.
Ainsi marchait le commerce, à la satisfaction générale.
Personne ne se rappelle pourquoi cet estaminet fut appelé « AU BARON ». Mais de la cinquantaine existant il y a un siècle, il est un des derniers survivants.
La bière vedette de la brasserie se nomme "la Jonquille".
Ensuite, traversez le "ruisseau d'Autreppe", prenez le sentier, finalement, tournez à droite et vous voilà à votre point de départ.