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Circuit pédestre à la découverte d'un village typique de l'entité de Nassogne. Cette balade familiale offre de belles occasions de (re)découvrir un patrimoine naturel, bâti et rural de toute beauté. Le roadbook reprenant les 9 balades-découverte de villages de caractère des communes de Rochefort, Marche-en-Famenne et Nassogne est disponible gratuitement sur simple demande: Maison du Tourisme de Famenne-Ardenne Ourthe & Lesse Place de l'Etang, 15 - 6900 Marche-en-Famenne T: +32(0)84/34.53.27 info@famenneardenne.bewww.famenneardenne.behttps://www.facebook.com/FamenneArdenne/ Ces circuits et le roadbook s'inscrivent dans le volet tourisme du Groupe d'Action Local (GAL) RoMaNa et ont été réalisés par la Maison du Tourisme du Pays de Marche & Nassogne, opérateur de terrain, en étroite collaboration avec la Maison du Tourisme du Val de Lesse, les Syndicats d'Initiative et Offices du Tourisme. Cette action s’inscrit dans le cadre de l’initiative LEADER financée pour l’Union Européenne et la Wallonie avec le soutien des communes de Rochefort, Marche-en-Famenne et Nassogne. Fonds européen agricole pour le développement rural : l’Europe investit dans les zones rurales. Avec le soutien du Commissariat Général au Tourisme (www.tourismewallonie.be - www.wallonie-tourisme.be).
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PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
Construite entre 1840 et 1844, elle a été rénovée en 1902 et est dédiée à Saint Jacques.
Le creux de la vallée abrite trois anciennes fermes datant du 19e s. construites en colombages (pans de bois) et pisé (terre crue et argileuse). En règle générale, l’organisation des bâtiments était telle que le logis et la grange se trouvaient éloignés, afin de protéger les habitants en cas d’incendie du foin et des récoltes.
Le Christ en bois, sur la petite place avec la fontaine, date du 19e s. Près de la fontaine, se dresse un chêne planté en 1980 pour le 150e anniversaire de la Belgique.
Remarquez, au n° 7, une ancienne ferme en grès et pierre calcaire construite au 19e s. Le logis se trouvait sur la droite et l’étable, dont le portail est daté de 1856, sur la gauche. Le pignon est en colombage et brique. Aujourd’hui le bâtiment accueille le ‘Haras du Bony’, élevage de chevaux de dressage, poney club et pension pour chevaux.
Le lieu dit ‘Au zéro’ est le souvenir d’un petit bourg aujourd’hui disparu. Situé le long de la principale voie de communication de l’époque, le hameau aurait jadis compté trois auberges, servant notamment aux cochers qui pouvaient y changer les attelages de leur diligence. L’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche s’y serait arrêtée, tout comme l’écrivain Chateaubriand qui évoque l’endroit dans ses ‘Mémoires d’Outre-Tombe’. Pour la petite histoire, engagé dans les armées favorables au retour du Roi de France contre les armées de la jeune république, Chateaubriand fut blessé lors d’une terrible bataille à Argonne, dans le nord-est de la France en 1792. Il chercha alors à gagner l’Angleterre en traversant l’Ardenne à pied. C’est comme cela que, fiévreux, fatigué et blessé, il fut recueilli et soigné ‘Au Zéro’. Une stèle a d’ailleurs été érigée en son honneur et inaugurée en 1948 par l’ambassadeur de France. Pourquoi et quand les habitations de ce quartier ont-elles disparues ? Vers 1826, Guillaume d’Orange, Roi des Pays-Bas et souverain de nos régions depuis 1815, voulu améliorer la voie de communication qui reliait Bruxelles à Luxembourg. Les ingénieurs privilégièrent l’aménagement d’une nouvelle route dans la vallée de la Wamme, plutôt que de moderniser le chemin existant qui traversait le Zéro. Le trafic se déplaça donc dans la vallée de la Wamme, ce qui sonna le glas de l’auberge relais du Zéro. Si vous décidez de prolonger la balade, au lieu de tourner à droite, continuez tout droit. Un peu plus haut sur votre gauche, notez la présence de l’ancienne exploitation de la source du Pouhon de Bande. Au carrefour en T au sommet de la côte, tournez à droite. Vous allez passer devant la stèle dédiée à Chateaubriand au lieu dit ‘Au Zéro’. Au croisement suivant, tournez à droite, puis continuez sur le chemin principal jusqu’au carrefour en Y (croix), où vous tournerez à gauche pour rejoindre le quartier du Bony.
En redescendant vers le village, vous pourrez profiter d’un magnifique panorama sur le massif ardennais.
Au croisement avec la Grand Rue (sur le promontoire de l’autre côté de la route), remarquez la chapelle dédiée à Notre-Dame de la Salette, réconciliatrice des pécheurs. Une allée de tilleuls mène vers cette construction de style néoclassique datant du 19e s. D’après la légende, cette chapelle fut bâtie à l’endroit où, autrefois, un château abritait des bandits qui rançonnaient les voyageurs et les habitants de la région. La petite chapelle située en contrebas est datée de 1852.
Tout au long de cette rue, vous verrez des fermes anciennes. Il est à noter que c’est le massacre perpétré par les nazis la veille de Noël 1944 qui donna une malheureuse renommée au village de Bande. Ce jour-là, 34 jeunes gens originaires de la localité et des villages voisins furent lâchement assassinés dans une maison en ruines le long de la N4. Un seul d’entre eux, Léon Praille, parvint à s’échapper… Un mémorial a été érigé à la mémoire des victimes à l’endroit du massacre (à l’entrée du village, le long de la N4). Un monument dédié aux victimes des deux guerres a également été érigé au cœur du village (un peu plus haut que l’église sur la droite).