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PHOTOS AERIENNES / IGN
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L’inscription sur le tympan, nous apprend que cette chapelle a été bâtie en 1870 par des paroissiens de Verlaine, M et Mme Ch. Boux-Loumaye. - Saint Urbain est invoqué pour les douleurs cardiaques, l’ivrognerie et la goutte. Le fermier attendait la Saint-Urbain pour semer les plantes les plus frileuses. Il est le patron des jardiniers, des tonneliers et des viticulteurs. - Saint Roch est invoqué contre la peste et d’autres maladies contagieuses, pour les genoux, pour la protection des troupeaux, des biens de la terre et des travailleurs de celle-ci. - Saint Job est invoqué pour les maladies de la peau et notamment l’eczéma, contre la mélancolie, le découragement et le désespoir.
Après le ruisseau de Seraing-le-Château tournez à gauche et suivez partiellement la promenade de la Dicque qui emprunte un sentier aménagé qui longe le ruisseau de Seraing-le-Château dit « le Pechurèwe ». Rejoignez la rue de Haneffe jusqu'à l'église de Seraing-le-Château : La chapelle Saint-Martin était sans statut paroissial et dépendait de la paroisse de Haneffe. Les bâtiments actuels datent des XVIIe et XVIIIe siècles. Construction assez simple, elle est formée d'une seule nef de trois travées prolongée d'un chœur. Ce dernier est voûté, en stuc et orné d'une colombe du Saint-Esprit. Un ancien gisant de 1585 est conservé dans l'édifice. C'est celui de Jean-Guillaume de La Marck, neveu du célèbre Guillaume de La Marck.
Prenez à gauche, rue de la Station et rejoignez le centre sportif.
Prenez le sentier à gauche jusqu’à la rue des Stanges, ce sentier longe le ruisseau de la fontaine du Lavu.
Rejoignez la rue Caquehu et descendez-la sur votre gauche.
Tournez à droite, rue Haute Voie jusqu'à la sortie du village. Prenez à gauche, rue Caprival. Vous passez devant le château-ferme de Borsu : Ce siège d'une petite seigneurie foncière dépendant du ban d’Amay est situé quelque peu à l'écart du noyau du village de Verlaine. Les géographes appellent cela un « écart » ou un habitat intercalaire. Les bâtiments de ce château-ferme regroupés autour d'une cour, sont des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Au XVIe siècle, le château appartenait à deux familles qui prirent le nom de Borsu. L'appellation « Borsu » viendrait de « borsoir » signifiant « boisé » ou « planté de bois » au moyen-âge.
(Si vous souhaitez écourter le trajet, prenez à gauche puis immédiatement à droite dans la rue des Stanges pour rejoindre la rue de la station et le Centre sportif).
Traversez vers la voie des Meuniers, que vous suivez sur environ 1 km. Ancien chemin d’Aineffe aux Stanges appelé voie des Gossons (ou Blatiers), c’est-à-dire, marchands de blé d’où le nom de voie des Meuniers.
En remontant la Grand Route, après la ferme, tournez à droite et suivez le premier chemin en bordure des champs et des vergers. Sur votre droite, une autre vue s’offre sur le château ; le champ qui vous en sépare était l’ancien parc. Continuez tout droit le chemin de remembrement, jusque la chapelle Saint- Urbain, Saint-Roch et Saint-Job.
Vous passez devant le château de Seraing-le-Château : Ancienne tour médiévale remaniée au XVIe et bâtiments du XIXe siècle (parties néo-gothique). C’est une tour forte attestée vers 1304 et transformée en forteresse. En 1477, elle entra dans le patrimoine des de la Marck. Le village doit son nom à cet ensemble castral d'un très grand intérêt. En effet, dominé par la masse de son château d'origine médiévale, Seraing-le-Château était une seigneurie relevant de la cour féodale de Liège. Construit au Xe siècle, propriété des de Haneffe au XIVe siècle, il passe par mariage aux de la Marck. Pour aboutir au XVe siècle à Guillaume de la Marck, le «Sanglier des Ardennes» qui s’y réfugia souvent. Pendant les guerres de religion, il fut assiégé par le prince-évêque Gérard de Groesbeek en 1568 Le château resta dans la famille de la Marck, alliée aux d’Arenberg en 1748. Il fut vendu aux d’Oultremont de Warnant en 1805. En 1816, il passe aux de Hamal. En 1869, il fut la proie des flammes et reconstruit selon le style médiéval. En 1885, il passe aux de Laminne et en 1908 aux de Radzitzky d’Ostrowick jusqu’en 1953. Il fut, alors, vendu à un démolisseur et en partie dépecé. Un prêtre flamand, Valèry Stuyver, l’a racheté en 1960 et a tenté de le restaurer mais un nouvel incendie en 2003 réduira à néant ce projet. Le château a été racheté en 2015 par monsieur van der Marck (descendant par la branche hollandaise des «de la Marck») afin de le transformer en chambres d’hôtes. Le château est actuellement en cours de rénovation et son accès n’est pas autorisé au public.
Empruntez à gauche la Grand Route (rue de Verlaine).
Départ : Centre Sportif de Verlaine, rue de la Station 37. En sortant du parking, vous voyez à votre droite l'ancienne gare des vicinaux, actuellement transformée en gare des bus. Située au milieu de la ligne Jemeppe-sur-Meuse - Hannut et au terme de l’extension Verlaine - Ampsin, la gare servit d’arrêt et de dépôt aux services voyageurs et marchandises entre 1906 et 1959. Vous atteignez la rue de la Station que vous prenez à gauche. À votre gauche se trouve la ferme du Stréa. Cette belle ferme en carré date du XVIIIe et XIXe siècles.
Au carrefour, tournez à gauche et prenez la rue Harduémont. Passez l'Yerne pour la seconde fois.
Après 800 mètres, sur votre droite, le domaine d’Oudoumont dont vous apercevez le château, se situe au confluent de l’Yerne et du ruisseau du Lavu. Son magnifique parc, ses bois et ses étangs constituent l’écrin de nature le plus important de la commune. Oudoumont est une altération de « au doux mont » Le château fut construit au XVIIIe siècle par la famille de Bellefroid. En 1888, le bien passa à la famille de Lamine qui le vendit en 1936 à la famille de Liedekerke. Entre 1820 et 1830, le parc « à la française » fut aménagé en parc paysager avec canaux et étangs. Cet îlot boisé et harmonieux s’intègre très bien dans le paysage « d'openfield » de la Hesbaye. L'accès au château, au parc et à la ferme n'est pas public. Vous passez une troisième et dernière fois sur le Ruisseau du Lavu. La ferme castrale avec sa cour fermée est un ensemble construit aux XVIIe et XVIIIe siècles. Après celle-ci, prenez à droite le long du parc du château dans la rue d’Oudoumont. Au point bas, vous passez une première fois sur l’Yerne, puis remontez vers Haneffe.
Au carrefour en Y, prenez encore à gauche rue d'Oudoumont et dirigez-vous vers le château et la ferme d’Oudoumont. ( -> Haneffe-Donceel)
Prenez à gauche, rue Croisette sur 400 mètres.
Traversez la Grand Route et empruntez le sentier en face de vous, entre les maisons. Pendant 300 mètres, vous passez entre les champs et les vergers, pour rejoindre la rue Halin que vous suivez sur votre droite. Dans certains vergers, des perchoirs pour chouettes d’Athéna (anciennement chouette chevêche) ont été installés. C’est une petite boule de plumes d’à peine 20 cm pour 200 gr, elle fréquente les vergers hautes tiges, les bocages, les périphéries des villages... Elle niche dans les cavités des vieux arbres ou des murs afin de se reproduire ; elle y pondra de 4 à 5 œufs blancs. Son régime alimentaire se compose de nombreux insectes, de petits rongeurs, de reptiles, de petits oiseaux, de vers de terre et de chauves-souris qu’elle chasse à l’ouïe. Emblème de la sagesse pour les Grecs, la chevêche d’Athéna s’adapte difficilement aujourd’hui aux trop rapides bouleversements de notre environnement et la principale cause de sa régression est la perte de son habitat. (Source Natagora). D’où la nécessité de lui installer des nichoirs adaptés. Vous passez une deuxième fois sur le Ruisseau du Lavu.
Vous longez, à votre droite, le local des louveteaux et vous arrivez par le parking de la salle paroissiale (Les Thuyas), rue de l’Eglise. Vous empruntez cette dernière sur votre droite, jusqu’à la Grand Route. Vous passez ainsi devant l’ancienne cure, à votre gauche et, ensuite, devant le Tennis à votre droite.
Traversez la rue pour emprunter le sentier vers la Salle des Thuyas, par la rue de la Fontaine. Vous passez une première fois sur le Ruisseau du Lavu.
Après 300 mètres, à hauteur de la nouvelle tribune du terrain A du RCS Verlaine, vous prenez à gauche, le sentier vers la fontaine du Lavu. Vous longez les plantations de poiriers et découvrez le centre de Verlaine. Verlaine est une commune qui se singularise par ses activités fruitières. Le paysage du village est marqué par les nombreux vergers qui font une ceinture autour de certains lieux du village. La vente de fruits et de produits dérivés y est importante. Vous descendez le sentier jusqu’à la fontaine du Lavu dans la rue du même nom. (attention glissant quand il pleut…) Vous apprécierez la très belle vue sur l'église et le centre du village ; église qui a la particularité de posséder un clocher tors ou clocher flammé, c'est-à-dire un clocher dont la flèche est en spirale (onze exemplaires recensés en Belgique). Le nom de Lavu vient du mot « lavoir ».
Au carrefour, vous prenez légèrement sur la gauche, dans la voie des Six Bonniers. Un bonnier est une mesure de terrain équivalent à 87,17814 a en principauté de Liège; l’autre signification venant du wallon « bone » est celui d’une borne ou d’une pierre marquant la limite d’un terrain.