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Les Coteaux de la Citadelle, écrin naturel au coeur de Liège se dévoile dans cette longue boucle. Après une montée forestière à flan de coteaux, une ligne de panorama vous guidera vers les champs urbains et les vestiges historiques qui ont valu au site des Coteaux de la Citadelle 3 étoiles au Guide Vert Michelin
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PHOTOS AERIENNES / IGN
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Le Passage par la ferme de la Vache est inaccessible durant les weekend. A cette intersection, prenez à droite vers le centre ISoSL Péri
Au pied du versant, on peut apercevoir les stèles qui marquent l’entrée des anciens puits et les murs de soutènement qui rappellent l’ancien charbonnage Bonne-fin, Bâneux et Batterie. Ce charbonnage s’étendait de part et d’autre du chemin de fer depuis le XIXe siècle jusqu’aux années 1960.
Autrefois couverts de vignes puis occupés par un site d’exploitation minière, les Coteaux de Vivegnis ( Vivegnis signifierait « vieilles vignes ») sont aujourd’hui un espace vert privilégié. Des friches herbacées pâturées par des moutons s’associent harmonieusement avec les vergers et la forêt, ses frênes, ses merisiers et ses taillis d’érables.
Erigée au XVIIe siècle à l’intérieur des anciennes murailles à l’initiative de Ferdinand et Maximilien-Henri de Bavière, la première citadelle domine la ville. Elle constitue aussi une menace grave pour les Liégeois qui n’apprécient guère ces princesévêques autoritaires. En effet, les canons sont tournés tant vers la ville que vers la campagne. Durant trois siècles, la citadelle est l’objet de nombreux remaniements. En 1981, elle perd son rôle militaire et accueille le CHR (Centre hospitalier régional).
Les boulevards longeant les fortifications de la citadelle of frent des panoramas uniques sur Liège et la Meuse. À l’image du belvédère dans lequel est insérée une carte schématique de la vallée, différents points de vue ont été aménagés.
Témoins d’un passé militaire plus récent, le monument du 14ème de ligne, haute colonne surplombant la val lée, et l’enclos des fusillés, où plus de 2 0 0 personnes furent exécutées, rappellent l’époque sombre des deux guerres mondiales.
Les fortifications ne sont pas constituées exclusivement de murs et de portes maçonnés. À l’origine, le système consiste en une modification de paysage par creusement et talutage. Les irrégularités du terrain visibles au-dessus du verger de Favechamps en témoignent.
Parallèlement à l’actuelle rue Montagne-Sainte-Walburge court le rempart des Anglais, extrémité occidentale de l’enceinte de la ville au XIIIe siècle. Le sentier emprunte l’ancien chemin de ronde.
Autrefois, le site de Favechamps montrait des jardins bien ordonnés appartenant au couvent des jésuites anglais. Les prairies sont partiellement clôturées par une haie vive composée d’espèces indigènes : aubépine, charme, églantier, sureau noir, prunellier, clématite sauvage, roncier. Aujourd’hui, les vergers et les haies vives sont devenus rares en milieu urbain. Il est donc important de les conserver et de les entretenir. Utiles aux oiseaux et insectes, ils favorisent la biodiversité. Classés depuis 1999, les prairies et le vieux verger hautes tiges de Favechamps constituent « un îlot de résistance rural ».
L’appellation « Ferme de la Vache » remonte au XVIIIe siècle, mais l’exploitation agricole qui s’étendait sur presque 5 hectares est connue depuis le XVe siècle. Au milieu du XVIIe siècle, le maître des lieux se fit construire une belle demeure (n° 119 rue Pierreuse) ainsi que des bâtiments de ferme (depuis le porche situé au n° 115). L’ensemble fait actuellement partie du patrimoine du CPAS de Liège qui y développe un projet de réinsertion sociale par le maraîchage biologique.Passage par la ferme de la Vache (sortie rue Pierreuse) : du lundi au vendredi de 9 h à 17 h.En dehors de ce créneau, passage par la droite et longer ISoSL Péri
Le bâtiment de la Licorne serait la construction civile la plus ancienne conservée à Liège. C’est là que s’installèrent, dès le XVIe siècle, les frères cellites qui se spécialisèrent dans les soins apportés aux malades mentaux… jusqu’en 1960. Plusieurs bâtiments furent annexés au fil du temps. L’ensemble a été restauré par le Fonds wallon du Logement afin d’y proposer des logements de qualité pour familles nombreuses à faibles revenus.
La chapelle Saint-Roch, portant le millésime 1558, faisait partie du couvent des frères cellites. Ce très joli bâtiment baroque, à l’acoustique remarquable, renferme un orgue Robustelly d’origine, classé patrimoine exceptionnel de Wallonie. Encore utilisée ponctuellement pour le culte, la chapelle est aussi le lieu de concerts, d’expositions et d’accueil pour les visiteurs des Coteaux de la Citadelle.
La rue Pierreuse est une des voies d’accès les plus anciennes au coeur de Liège. Elle reliait la ville à Tongres. Son nom rappelle l’extraction de la pierre qui y est attestée au XIIIe siècle déjà. Partie prenante du système défensif et du fait de son encaissement, la rue comprenait plusieurs « fausses portes » permettant de freiner d’éventuelles incursions d’ennemis.
Cet accès historique à l’église des Minimes depuis la ville est visible sur les plans anciens. En 1798, la propriété des minimes est vendue. L’église et le couvent sont démolis. Une partie des murs extérieurs sont néanmoins conservés et réutilisés comme soutènement des jardins des propriétés que l’on voit aujourd’hui cour des minimes.Entrée : 38, rue Pierreuse.
Ordre mendiant apparu au XVe siècle, les minimes se caractérisent par une règle très stricte où les vertus de pénitence, d’humilité et d’amour sont primordiales. Le jeûne perpétuel étant de mise, les frères font abstinence de chair animale, de laitage et d’oeufs. Ils exercent des activités caritatives et pastorales, principalement en milieu urbain. Leur devise : « Charitas et Humilitas ». Les minimes s’installent au Pérî à partir de 1624. Ils ne quitteront le lieu qu’à la période révolutionnaire à la fin du XVIIIe siècle, après avoir ouvert en 1744 une école gratuite destinée aux garçons. Dans un souci d’humilité, l’habit est d’une grande simplicité : vêtement long en laine noire non teintée et corde à noeuds.
Les terrasses jouissent d’une exposition plein sud à l’abri des vents du nord et d’un sous-sol bien drainé (grès et schiste houiller) accumulant la chaleur. Grâce à ces caractéristiques, le lieu a permis depuis le Moyen-Âge de multiples utilisations : culture de la vigne, de plantes médicinales et condimentaires, jardins potagers et ornementaux.Au XVIIe siècle, le propriétaire de ces terrasses, l’ordre teutonique, y avait aménagé un jardin d’agrément inspiré des modèles de la Renaissance. La tour des Vieux-Joncs : le nom de la tour rappelle l’appartenance de la commanderie de Saint-André à la grande commanderie teutonique d’Alden Biesen (signifiant « vieux joncs » en ancien néerlandais), lieu d’où sont issus les chevaliers qui sont venus s’installer à Liège. L’existence de la tour est attestée dans un texte de 1423. Le pavillon plus tardif qui surmonte la tour a vraisemblablement été utilisécomme cabinet de travail.La traversée de la tour fait partie du circuit.
L’ordre teutonique, dont l’activité initiale était de défendre la chrétienté contre les infidèles tant en Terre sainte qu’à l’est de l ’Europe, est arrivé à Liège en 1254. Bien organisé et implanté largement en Europe , cet ordre militaire et religieux tirait sa richesse de ses commanderies. À la fin du XIIIe siècle, les chevaliers teutoniques s’installèrent derrière le palais des princes-évêques avec à leur tête un « grand pasteur » ou « grand curé » et non un chevalier ! Cette particularité s’explique par le patronage des églises Saint-André et Saint-Gangulfe dont lacommanderie était directement bénéficiaire.
Le bois des Mineurs faisait partie du domaine des frères mineurs dont le cloître est situé en contrebas. Il est habité par les oiseaux et montre quelques beaux arbres tel son célèbre catalpa et un érable du Japon.
L’impasse des Ursulines est la plus profonde des sept impasses qui existent encore à la base du versant des Coteaux. Mentionnée dès la première moitié du XVIIe siècle, elle n’a subi de modifications notoires que dans sa partie basse lors de l’ouverture de la Montagne de Bueren en 1881
Dans l’ impasse, un complexe architectural correspond aux pratiques de conservation du patrimoine défendues dans les années soixante. L’ancien béguinage du Saint-Esprit (début XVIIe siècle) a été entouré d’autres bâtiments recomposés au moyen d’éléments architecturaux récupérés lors de diverses démolitions à Liège.
Datant des années 1880, l’escalier de Bueren compte officiellement 374 marches. La création de cet escalier devait permettre aux soldats casernés à la citadelle de rejoindre directement le centre-ville. Le nom de Bueren renvoie à un épisode célèbre de l’histoire liégeoise. Dans la nuit du 29 octobre 1468, 600 Franchimontois menés par Gosuin de Streel et Vincent de Bueren, tentèrent de capturer le duc de Bourgogne Charles le Téméraire qui logeait sur les hauteurs de Liège. Cette dernière tentative pour arrêter les Bourguignons fut un échec. Le lendemain, la cité fut investie et livrée au pillage.
Zone calme : Merci de nous aider à préserver la quiétude de ce lieu.
La seconde enceinte de la ville (XIIIe siècle) englobait une superficie de 200 hectares et comptait 10 portes. Cette partie, appelée muraille de Païenporte, a été peu remaniée depuis sa construction et montre une maçonnerie de grès houiller d’extraction locale. Les quelques blocs decalcaire qui la parsèment ont été récupérés de bâtiments voisins.
Les fouilles archéologiques ont révélé deux états de la porte Vivegnis, au XIIIe et au XVIe siècles. Le revêtement de sol restitue les plans.
Le parc Saint-Léonard a été aménagé sur le site de la darse pour bateaux qui longeait l’enceinte du XIIIe siècle. On accédait à la Cité par les portes Saint-Léonard et Vivegnis.