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Déambulation en suivant ruelles, sentiers, dans le pas de nos anciens. La promenade des ruelles s'intéresse aux trajets « intra muros » utilisés autrefois par les habitants pour rejoindre les divers quartiers, l'école, l'église, la gare, le moulin, le bois, les champs"¦ Si ces sentiers ne sont plus guère fréquentés, ils n'en demeurent pas moins intéressants, offrant des vues inédites sur le village. Ces sentiers constituent un patrimoine, tout comme les chapelles, et méritent d'être sauvegardés. www.entre-sambre-et-meuse.be
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PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
Les bâtiments à gauche du Ravel sont d'anciennes fonderie et scieries proches de la gare, alimentées par les grands bois du village. En 2008, subsiste toujours le « séchoir », grand hall ouvert qui accueillait le stockage du bois.
Ce sentier permettait la liaison entre l'ancien centre du village et le moulin. On imagine les ânes qui descendaient par ici porteurs de sacs de froment, et qui remontaient avec des sacs de farine et de son.
C'est à cet endroit que se trouvait le pilori, où les malfaiteurs étaient exposés au public. Jusqu'en 1914, s'y déroulait la fin du carnaval : la « criyêye » du lundi-gras et le lendemain, le jugement et l'exécution du Mardi-gras.
L'ancienne église démolie vers 1890 se trouvait au niveau du le parking de la crèche. On peut toujours voir dans le mur la croix d'un ancien curé, mort à cet endroit en 1838, en sortant de chez lui
Les nombreuses chapelles du village sont recensées dans l'église paroissiale dans un « album géant » accessible aux visiteurs. La plus ancienne "”celle de saint Jean Baptiste"” date de 1683. Il en est une vingtaine d'autres souvent très bien entretenues par des particuliers.
Cavité ancienne résultant d'une probable exploitation minière où l'on peut voir trois ou quatre petites grottes dans un cadre fort sauvage. Une tradition fort ancienne y attribue l'habitat de « nutons » qui restauraient des outils moyennant une rétribution en nature.
Témoin de la richesse en eau du sous-sol cerfontainois, cette fontaine est une résurgence d'un ruisseau disparu dans le sol 200 mètres plus haut (adugeoir). Les anciens la croyaient liée souterrainement à la rade de Lisbonne car son eau a été troublée plusieurs jours, lors du tremblement de terre de 1755 qui a détruit cette ville.
Intéressant phénomène karstique (érosion de roches calcaires). En 1913 un député bruxellois reçu l'autorisation de la commune pour y faire des fouilles : il y a d'ailleurs trouvé un lézard géant fossilisé qu'il a pu emporter.
Cette tranchée évoque le passage du chemin de fer à Cerfontaine. Depuis 1853 jusqu'en 1970, le train est passé ici, sur une voie d'abord, sur deux voies à partir de 1914 pour le transport du minerai de fer de Lorraine vers Carleroi. La ligne a été démantelée pour faire place à la voie de communication entre la carrière des Vaux et le site des barrages.