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Parcourez l’ancienne ligne de chemin de fer (ligne 38) et découvrez les espaces verts et les vestiges du passé minier de Beyne-Heusay.
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PHOTOS AERIENNES / IGN
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Demeure privée, visible depuis la route. Construction de style Renaissance, imposante, solide (avec des murailles extérieures de plus d’un mètre d’épaisseur). Le château a plus de quatre siècles d’existence. Certains vestiges montrent avec certitude que le manoir existait vers l’an 1500. En 1915, le château (parc, ferme et dépendances) a appartenu à la société anonyme des charbonnages de Wérister qui a remis à neuf tous les bâtiments alors fort délabrés en conservant le style ancien.
Dédiée à Sainte-Anne d’Auray, la chapelle a été érigée en 1889. Elle rappelle la mort de cinq soldats bretons tués à cet endroit en 1794, vraisemblablement lors des combats qui ont précédé la retraite définitive des Autrichiens.
En 1869, une société dénommée Chemins de Fer du Plateau de Herve se vit octroyer une concession pour la création d’une ligne ferrée de Chênée à Verviers. À l’époque, cette zone était littéralement truffée de petites bures, puits miniers. La rentabilité espérée de l’entreprise exigeait que le rail desserve tous les charbonnages qui parsemaient la future ligne. La ligne 38 se détache de la ligne de la Vesdre à la sortie de Chênée. Elle accède alors à Fléron et au Plateau de Herve par une rampe continue de 12 km. La première section ouverte à l’exploitation, Chênée-Micheroux, fut mise
en service le 15 juillet 1872.
C’est en 1874 que fut créée la Société Anonyme des Charbonnages de Wérister. La production annuelle totale en 1900-1905 était d’environ de 175 000 tonnes. Le nombre de mineurs de fond dans les deux sièges (Onhons et Wérister) s’élevait à 436. C’est en 1937 que sera atteint le record de la production annuelle de 620 000 tonnes avec 2100 ouvriers environ. Le dernier ouvrier enleva sa salopette en 1969.