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À votre gauche, vous pouvez apercevoir un des anciens bâtiments de l'entreprise zincifère de Prayon. Les premières traces d'une exploitation des minerais présents Prayon datent de 1548. À l'époque, Martin le Drou y exploite un gisement de plomb, ce qui offre à son entreprise le surnom de "La Blanche Plombière". Quelques dizaines d'années plus tard, à la fin du dix-septième siècle, on y produit également du soufre. En 1808, on y fabrique de la couperose, c'est-à-dire des sulfates métalliques. Cette même année, Jean-Jacques Dony, un Liégeois, invente un nouveau procédé de fabrication de zinc.
Cette invention marque durablement "La Blanche Plombière" : en 1828, J.J. Guilmain, un métallurgiste, y construit des fours à zinc après avoir racheté l'usine. Seulement trois ans plus tard, la Société Arnoldy, Poswick et Cie la lui rachète. La Société de la Nouvelle Montagne l'acquiert en 1882.
Après quelques années de production florissante, les fours de Prayon sont éteints définitivement en 1976.
Vous pouvez constater, face au bâtiment de la S.A. métallurgique de Prayon, une colline déboisée de couleur rouge. Celle-ci est le résultat direct de l'exploitation du lieu durant de nombreuses dizaines d'années.
Source : WIRTGEN-BERNARD, C. et DUSART, M. Métaux non ferreux : la Société de Prayon. In « Les visages industriels d’hier et d’aujourd’hui en pays de Liège ». Liège : éditions Pierre Mardaga, p. 120-122, 1981.
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