PLAN IGN
Une promenade qui reflète une ville à la campagne, où l’élément « eau » est omniprésent. Longue d’environ 7 km, elle traverse un site de grand intérêt biologique (SGIB). Véritables noyaux de diversité biologique, ces sites sont indispensables pour organiser l'ossature du réseau écologique et sont évidemment à protéger. Certains chemins peuvent être boueux vu la présence de sources.
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PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
L’église Saint Pie X a d’abord été construite en tant que chapelle du Saint-Sacrement à Bruxelles pour l’Exposition Universelle de 1958, avant de déménager à Ottignies lors du démantèlement de l’exposition.
Régulièrement étêtés, la floraison des tilleuls bordant l’église est moins abondante que celle du beau tilleul classé situé à 300 m à vol d’oiseau, au 51, avenue de la Résistance. De nombreux habitants ailés habitent ce dernier et, en juillet, il bruisse de milliers d’abeilles et dégage un parfum inoubliable.
Cette zone fut l’une des dernières zones défrichées au 19e siècle. Fin 2023, une nouvelle drève de charmes fastigiés a été plantée en remplacement des hêtres malades devenus dangereux pour les nouveaux immeubles.
La rue de la Briqueterie assure aujourd’hui une double fonction : permettre l’accès aux terres agricoles mais aussi la pratique des modes de mobilité douce. Il est inclus dans les itinéraires cyclables et a donc été rénové en béton dans les années 2010.
Les 200 premiers mètres de ce beau chemin pavé, nous donnent à voir la petite chapelle Notre-Dame de Lourdes et un beau noyer. Dans la descente, le talus de gauche présente quelques beaux frênes, charmes et chênes.
Inaugurée en octobre 2022, cette station est la première en Brabant wallon à fonctionner à l’aide de filtres de roseaux plantés. Ce choix a été motivé par une meilleure intégration dans son environnement et une moindre consommation en énergie (5 à 10 fois moins qu’une station d’épuration classique).
L’ancienne cressonnière et le bois qui la prolonge ont été acquis par la Ville dans les années 2010 pour en assurer la protection. Recolonisée par des plantes inféodées aux milieux humides (grande berce, épilobe, prêle, saule), il s’agit en effet d’un site intéressant biologiquement. Les membres d’OLLNature (le nouveau nom du PCDN - Plan Communal de Développement de la Nature) y organisent régulièrement des opérations de gestion, pour y favoriser le développement de la biodiversité (fauchage, entretien des moines, restauration de digues, aménagements pour le maintien des niveaux d’eau...).
Plus d’informations : www.olln.be (service environnement)
Ornés de chênes sessiles, de cerisiers tardifs, de merisiers, de sureaux noirs, d’aubépines et de fusains, ces talus témoignent du passage de l’homme.
Avant d’emprunter la drève des Volontaires, vous passez devant un monument élevé en l’honneur d’un militaire de la localité mort au combat. Dans cette drève, des chênes et des hêtres occupent la partie supérieure ainsi que quelques frênes et des chênes rouges d’Amérique. En lisière, aubépines, noisetiers et sorbiers des oiseleurs y trouvent leur place tandis que la zone basse est occupée par des peupliers, des saules et des aulnes. L’été, les coquelicots, les gesses des prés, les lamiers pourpres et les genêts à balais colorent le haut de la drève. De nombreuses plantes vivaces, herbacées et fleuries ont pris possession des talus et font le bonheur des insectes et des oiseaux qui y trouvent le couvert et/ou le gîte.
Dans le cadre des travaux du RER, la SNCB a réalisé 3 aménagements : un abri pour les chauves-souris dans l'ancien pont, un crapauduc à la rue du Moulin à Eau et un rond-point. Pour donner à ce dernier une tonalité plus « résiliente », quelques riverains ont décidé d’y installer une végétation « sauvage ». Depuis 2020, sa gestion a été cédée à la Maison du Développement Durable. Plus de 20 sortes de plantes indigènes et mellifères, dont la cardère, bien visible au milieu des coquelicots et bleuets, sont à découvrir.
Plus d’informations : maisondd.be
Dès les premières soirées douces et pluvieuses de la fin de l’hiver, des milliers de batraciens quittent le bois situé sur la rive gauche du Pinchart pour se diriger vers les mares du bois du Buston, leur milieu de reproduction. Courant février, des bâches sont placées rue du Moulin à Eau pour bloquer les batraciens. Des riverains aident alors les grenouilles, crapauds, tritons (palmés ou ponctués) dans la traversée. C’est un geste important pour la biodiversité, les batraciens constituant un maillon indispensable au maintien des équilibres naturels.
Ce bois communal d’environ 5 hectares a été aménagé en vue d’en faire un endroit agréable pour les promeneurs tout en restant un havre de paix pour la flore et la faune locale. L’étang inférieur est affecté à la pratique de la pêche (coordonnées du club disponible sur le cabanon). Bordé de salicaires, de roseaux, d’iris, de quelques aulnes, de saules et de peupliers, il présente un intérêt paysager évident. Les autres étangs en amont, alimentés par des sources, sont le lieu de ponte privilégié des grenouilles rousses. En été, ne manquez pas le vol des libellules et des demoiselles. La ceinture arbustive autour de la zone humide vise à limiter le passage et à assurer sa quiétude. Parmi les groupements les plus remarquables figurent notamment la reine des prés, la valériane officinale, le cirse maraîcher, des roselières à roseau commun ou phragmites, des massettes à larges feuilles ainsi que des fragments d’aulnaies-frênaies riches en grande prêle. Le petit massif boisé qui occupe le reste du bois est géré par le Département de la Nature et des Forêts (DNF). Au printemps, on pourra admirer le tapis coloré par les anémones sylvie ainsi qu’une colonie de chauves-souris arboricoles et plusieurs bergeronnettes grises.
En suivant la rue du Moulin à Eau, on passe devant l’ancien moulin à godets de Limelette dont les bâtiments datent de 1752. Bombardé en 1944, le moulin a été mis hors service en 1956.
Dans la prairie sur la gauche, on observe plusieurs vieux saules taillés en têtards. Du côté flore, on peut pointer la reine des prés, en fleur de juin à septembre, et la lathrée clandestine, une plante rare en Belgique et protégée, parasite des peupliers et des aulnes mais bien implantée dans la vallée. Du côté faune, le chardonneret, le tarin des aulnes, le bruant des roseaux, le pouillot véloce, le rouge-queue noir ainsi que la mésange s’y rencontrent facilement. Le râle d’eau, repéré à ses cris de cochons, a été observé lors d’un vaste recensement en 2020. Les deux étangs (privés), alimentés par plusieurs sources, faisaient autrefois office de réserve d’eau pour le moulin situé en contrebas. Ceux-ci ont été réaménagés par leur propriétaire en 2023 en suivant les conseils du Département de l’Étude du Milieu Naturel et Agricole (DEMNA) pour préserver au maximum ces biotopes si particuliers.
Le saviez-vous ?
Le saule est un arbre bien connu des anciens pour ses vertus thérapeutiques (l’acide salicylique est la base de l’aspirine). Il reste aujourd’hui utilisé par les éleveurs de lapins qui en déposent régulièrement des branches dans les clapiers.
Du pont, nous avons un superbe point de vue sur la vallée du Pinchart. De part et d’autre, les sols, souvent très humides à marécageux, s'avèrent favorables à l'établissement de végétations hygrophiles diversifiées, souvent d'un grand intérêt biologique.
En remontant vers la ferme de la Balbrière, on peut découvrir plusieurs plantes des milieux humides dont le cirse des marais, sorte de chardon assez ornemental, et la cardère, aussi appelée cabaret des oiseaux, qui porte bien son nom. De vieilles peupleraies sur sol humide, bien pourvues en bois mort, constituent également des milieux attractifs, entre autres pour les oiseaux cavernicoles comme le pigeon colombin et le pic vert.
Cette belle ferme du 18e siècle a été convertie en logements et en restaurant il y a un certain nombre d’années. Depuis 2020, elle abrite « L’Arbre qui Pousse », un tiers-lieu qui invite à repenser nos rapports aux ressources et au vivant. Y sont développés plusieurs projets participatifs, un habitat partagé, des espaces de coworking et d’événements, du maraichage…
Exploité pendant quelques décennies, utilisé comme une décharge dans les années 80, cet espace de plusieurs hectares a été partiellement loti en 2020. La ville a eu la volonté de conserver certains éléments marquants de l’ancienne exploitation comme la falaise sableuse (qui renferme la jasione et plusieurs espèces d’abeilles sauvages sabulicoles) ainsi que des fragments de pelouse sur sable à pied-d'oiseau délicat et des buttes de sable favorables à l'entomofaune (abeilles solitaires et cicindèles notamment). Natagora, à qui la gestion a été confiée, y réalise de l'éco-pâturage par des moutons rustiques et des opérations de gestion pour lutter contre l'envahissement par la végétation ligneuse.