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Circuit vélo de la Ville à la campagne en passant par les chapelles et potales dédiées aux femmes.
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PHOTOS AERIENNES / IGN
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Face à la vielle ferme de la Roquette, modernisée en 1925, blottie dans le creux de la vallée du Ceriseau, on découvre la chapelle de la Roquette. L’endroit est ainsi dénommé à cause de rochers qui supportent des prairies à une trentaine de mètres au-delà ; juste devant la chapelle à laquelle ils ont également donné son nom. La chapelle est un édifice octogonal d’environ 2,50m de rayon intérieur, surmonté d’un toit pointu avec une croix. Elle est construite dans le talus. La porte percée d’une lucarne est à cintre surbaissé.
Au-dessus, une pierre rectangulaire porte l’inscription :
N.D. de Bon Secours à la Roquette
Aiez pitié de nous (1684-1709)
Les deux pans de l’octogone qui sont voisins de celui qui regarde la route et où se trouve la porte, ont chacun une fenêtre rectangulaire.
Chapelle dédiée à Notre-Dame du Bon Secours encadrée de 2 érables planes (arbres qui peuvent vivre plusieurs centaines d’années).
Construite en briques et en pierre bleue, sa partie supérieure porte la date 1744. Sous la niche rectangulaire, on trouve l’inscription suivante : « Cette chapelle a été érigée par le sieur Nicolas-Joseph Demaret et Marie-Madeleine Caroux (ou Garoux), sa femme, à l’honneur de Notre-Dame de Bon Secours, Requiescat in pace. Amen. ». La grille, bien travaillée, porte un cœur avec deux lances entouré de garnitures ajourées. A sa partie supérieure, sont découpées les lettres : N.D.B.S. ainsi que la date 1744, comme sur la pierre supérieure. Dans le soubassement est insérée une pierre rectangulaire portant la mention : « Restaurée par le Comte Cornet de Peissant en l’année 1879 ».
Juché sur un terre-plein herbeux dominant le versant méridional du village et partiellement cerné d'une haie d'aubépine, oratoire millésimé 1645 au dessus de l'entrée. Construction avec chevet à 3 pans, dont l'élévation en briques sur un soubassement chanfreiné de pierre de taille calcaire a été cimentée au XXème siècle, sauf en façade et aux angles, chainés ou en matériaux alternés. Précédée d'un étroit trottoir surplombant le chemin creux, porte axiale dotée d'un encadrement biseauté, à plein cintre coupé d'une clé millésimée et montants chainés sur congé prismatique intégré au soubassement. Au-dessus de l'entrée, petite niche Renaissance en cul-de-four, à pilastres portant fronton, posée sur un culot mouluré. Pignon à épis débordants sur larges oreilles, percé d'un oculus ovale à encadrement de calcaire. Percement identique aux faces latérales, Bâtière aiguë d'éternit à coyau suivie d'une croupe polygonale que domine un clocheton carré sous flèche conique, à charpente essentée d'ardoises; croix faîtière en fer forgé.
Chapelle Notre-Dame de Hal
Il s’agit d’un oratoire de taille imposante, adossé au mur de la ferme.Il y a une dédicace (presque illisible) :
« Cette chapelle fut érigée en l’honneur de ND de Hal… Et leurs enfants – 1925 ».
C’est une chapelle « promise ». En effet, le fermier de l’époque fut pris par les Allemands en 1918.
Il y a une dédicace : "cette chapelle est érigée en l'honneur de Notre-Dame de Tongre par François Dufour et Christine Crohain son épouse en 1874. Il s'agit ici de Tongre Notre-Dame, près de Chièvres.
Support et côtés en briques, chapelle et plaque en pierre bleue. Absence de grille fermant la niche. La statue est mise à l'abri, pour éviter les vols.
Petite chapelle en pierre bleue, qui ne manque certes pas d'un certain cachet artistique, sa grille surtout.
Très belle chapelle en pierre bleue de style Louis XV.
La moitié inférieure du petit édifice, est en caisse de violon et porte, taillée au burin, l'inscription suivante :
"Cette chapelle est bâtie en l'honneur
de notre Dame de Bon Secours
par Anthoine J.E. Delmierre
mort à Braine-le-Comte le 7 9bre 1802 âgé de 50 ans
Et Maximilienne J.Marin, son épouse, décédée le 30 juin 1808
Priez pour eux, R.I.P.
Elle était entourée jadis par un cimetière auquel à succédé un agréable square.
L'église est de style romano-ogival. On y pénètre par une porte dont le linteau sculpté représente la descente du Christ aux limbes et les premiers justes rachetés par le sang du Sauveur.
L'ensemble de l'édifice comporte 3 nefs. A gauche et à droite, au-delà de chacune des 4 travées, se forment des chapelles perpendiculaires à l'axe principal. Les 2 chapelles du fond, Saint Antoine et Saint Christophe, comme le chevet, se terminent par des pans coupés.
Edifié en 1577, le maître-autel est l'oeuvre de Jean MONE.
Le jubé date de 1592. Il est placé au seuil du choeur et à la limite du transept.
Une statue en bois polychromé de Notre Dame de Braine datée de 1470 est attribuée à Jan Borman I. Elle représente Notre Dame de Pitié et fut donnée à la Ville par Guillaume Ier d'Avesnes, comte de Hainaut, de Hollande, de Zélande et de Frise de 1304 à 1337. Notre-Dame de Pitié est la sainte patronne du Serment des Arbalétriers.
Le Saint Christophe mérite le détour. Il impressionne par sa grandeur et par le sentiment de force qu'il dégage.
De nombreuses pierres tombales méritent l'attention.
La tour massive d'une hauteur de 40 mètres abrite 3 cloches qui ont pour nom : Maxellende, Prospérine, Dindin. Cette dernière provient de l'ancien couvent des Soeurs Récollectines, couvent supprimé en 1793.
Un magnifique carillon de 48 cloches complète cet ensemble.
Un hommage est rendu à Joseph De Veuster, entré en religion et qui fut connu pour son combat auprès des lépreux sur l'île de Molokaï. En 2009, il fut canonisé à Rome par Benoît XVI et devenu Saint Damien.
Selon les historiens, et particulièrement Juste Lipse, le pèlerinage d'Hal date du XIIIème siècle.
La statue miraculeuse vient d'une des filles de sainte Elisabeth de Hongrie, Sophie de Thuringe, qui la céda à sa belle-soeur, Mechtilde, épouse de Florent IV, comte de Hollande et de Zélande et Seigneur de Hal. A l'occasion du mariage de sa fille Alix avec Jean d'Avesnes, comte de Hainaut en 1267, cette personne en fit don à l'église de Hal.