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Parsemés de magnifiques fermes brabançonnes, le village de Baisy-Thy a une longue et riche histoire. Le nom de Baisy apparait déjà vers l’an 1000. Il s’agit alors d’un domaine appartenant à la fille du Duc de Lotharingie, mère de Godefroid de Bouillon né, selon certains historiens, à Baisy en 1061. 750 ans plus tard, le territoire sera témoin de l’effroyable bataille des Quatre-Bras. Aujourd’hui, le village de Baisy-Thy, entouré de champs et forêts, fait le plaisir des amateurs de paysages champêtre.
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Jadis dédiée à Notre-Dame, l’église de Baisy-Thy est léguée au monastère de Saint-hubert en 1096 et adopte Saint Hubert comme patron. L’église est reconstruite en 1763 et se coiffe d’une belle toiture en cloche. L’édifice abrite un monument en marbre à la mémoire de Godefroid de Bouillon, né, selon certains historiens, à Baisy en 1061.
Cette petite chapelle de style Louis XV date de 1765 et fut construite par le seigneur du Bois-Saint-Jean en remerciement de la naissance de sa fille nique. On y faisait autrefois pèlerinage dans l’espoir d’être guéri de la coqueluche.
Propriété de la commanderie templière de Vaillampont au XVe siècle, les ducs de Brabant y percevaient une importante rente annuelle et des montures en temps de guerre. La porte d’entrée proviendrait du château du Lothier, ancien château de Genappe. Au début du XXIe siècle, le ferme perd sa vocation agricole et est transformée en habitations. Aujourd’hui elle abrite encore une importante collection lapidaire dont le pilori du village de Ways.
Aujourd’hui déplacée dans le parc de la ferme-château de Bois Saint-Jean, la borne de Ways a été le témoin d’une tragédie durant la seconde guerre mondiale. Au mois d’août 1944, quatre résistant de l’Armée secrète de Grez-Doiceau et deux réfractaires au travail obligatoire, occupent un pavillon situé à proximité de la borne de Ways. Le 19 août 1944, le pavillon est cerné par les allemands et les rexistes, deux occupants sont torturés et abattus et les autres envoyés dans des camps de travail. En mémoire, une stèle a été érigé en l’honneur de ces résistants.
Une légende populaire rapporte que le 17 juin 1815, l’empereur Napoléon se serait abrité de la pluie sous ce dôme pour voir défiler ses troupes en route vers Waterloo. Le tilleul abrite également une petite chapelle en pierre (1661). Elle serait la plus ancienne de l’entité, après celle du Try-au-Chêne.
Située à proximité de l’église, un peu en surplomb, belle ferme carrée de style brabançon, dont les bâtiments du corps de logis datent du XVIIIe siècle. La haute tour-porche, dominant le flanc est, est dotée d’une belle porte charretière millésimées « 1733 ».