PLAN IGN
La balade démarre Place Louis Piron à Roclenge. Vous découvrez quelques points importants de notre commune. Vous passerez dans le village de Roclenge, Wonck, Eben et enfin Emael.
Ce parcours peut également se faire à vélo.
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PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
Vous apercevez tout d'abord le kiosque en face de l'ancienne maison communale. c’est le témoin d’une période riche et florissante pour les travailleurs de la paille jusqu’au début du 19ème siècle. Il a été inauguré en 1904.
Les habitants de la vallée du Geer étaient réputés notamment pour leur art de tresser la paille depuis le 15ième siècle. De nombreuses fabriques de chapeaux de pailles étaient implantées dans la vallée du Geer.
Un grand nombre de chapeliers très réputés pour leur savoir-faire sont allés faire fortune dans les grandes capitales européennes, comme Paris et Londres.
Roclenge est devenu leur lieu de villégiature, ils aiment montrer leur richesse et leur réussite. C’est pour cette raison que vous pourrez voir à Roclenge le kiosque et de nombreuses villas bourgeoises et maisons de maîtres.
Au milieu du cimetière se dresse l’intéressante chapelle élevée en 1744 sous le pastorat du curé Bacquet. Elle est installée à l’emplacement du chœur de l’ancienne église Saint-Pierre dont il reste une partie du mur nord. La partie supérieure de la maçonnerie en blocs de tuffeau est élevée sur un très haut soubassement de moellons de silex et elle est percée de baies au linteau échancré. Un cadran solaire est gravé dans le mur latéral. La façade est percée d’un porche en brique ajouté en 1860. Celui-ci est accessible par une porte rectangulaire en calcaire de remploi datée 1744 au linteau. La toiture est couronnée d’un clocheton et d’une croix en fer forgé.
Dans la Rue des Martyrs, vous trouverez l’ancien presbytère. Ce site a été entièrement rénové par deux passionnés. Aujourd’hui, l’ancienne demeure de l’abbé Scheen accueille des stages d’initiation artistique destinés à tout public. Visites libres, édition d’une plaquette sur les bâtiments affectés à de nouveaux pôles culturels, animations culturelles diverse et expositions constituent la base du programme tout au long de l’année. Contact : 0473/43 22 14.
La rue Riveraine, un sentier bétonné pour les cyclistes et les piétons. Vous longez le Geer.
Le Moulin du Broukay nous amène à une autre époque de l’histoire humaine: les années 1950.
Le moulin de concassage de silex produisait des graviers de différentes granulométries à l’aide d’un broyeur. Les produits finis calibrés étaient ensachés, stockés. L’usage des silex concassés était réservé au sablage des pièces métalliques produites dans les fonderies en vallée de Meuse et ailleurs.
Le silex pouvait aussi être utilisé pour sabler les pièces sortant des fonderies et pour la fabrication de certains filtres. Ainsi, le silex venait en appui au développement de l’industrie mécanique qui a constitué dans ces années-là un des fleurons du développement industriel de la région.
La diminution progressive des fonderies et de l’activité économique en Basse Meuse a aussi entraîné le déclin et l’arrêt de la production au Moulin du Broukay.
Le bâtiment industriel date des années 1950. Il occupait 10 à 12 travailleurs dirigés par le chef d’entreprise de l’ensemble de l’exploitation sur le Krokay Thier. Les espaces utilisés à présent étaient des salles de tamisage et de stockage. Les murs ont été conservés, protégés, préservés et forment un ensemble dont le témoignage rappelle l’activité économique en ces lieux.
La petite tour voisine était l’habitat du gardien, lui-même travailleur dans cette entreprise.
L’ensemble de cette construction industrielle a été conçu par Robert GARCET tandis que la réalisation est l’œuvre de Fernand GARCET, son père.
Le Moulin du Broukay actuel est un centre de culture, de loisirs, d’accueil, lieu de séminaires, d’activités récréatives, pédagogiques.
Il est une des sept points de départ des promenades balisées de la Montagne St-Pierre et de visites sur l’ensemble du site.
La réserve naturelle de Heyoule, à Eben-Emael, est le plus ancien site protégé de la Montagne Saint-Pierre. Crée en 1973, elle fut la première pièce d’un maillage qui compte aujourd’hui plus de dix réserves naturelles sur le Bas-Geer.
Heyoule et ses environs immédiats reflètent typiquement ce qu’était le paysage de la Basse-Vallée du Geer autrefois. Lovée dans un cadre bocager, entourée de vieux vergers haute tige et d’imposantes haies d’aubépines, de petites parcelles herbeuses et de chemins creux, la réserve intègre un ensemble rural cohérent, diversifié et relativement préservé. La mosaïque de milieux se compose des pelouses calcaires riches en orchidées, des galeries souterraines creusées par l’homme, sans oublier les petites falaises bien ensoleillées, bourdonnant de nombreuses espèces d’abeilles et guêpes fouisseuses qui y trouvent des conditions de vie idéales.
Un étang fut creusé en 1993, la source déblayée, des plantations et ensemencements agrémentèrent les abords. L’étang est alimenté par l’eau de la fontaine, le trop plein est évacué dans le Geer longeant le site.
Le fort d’Eben-Emael, construit entre 1932 et 1935, était une des plus grandes et des plus fortes fortifications d’Europe et était considéré comme imprenable.
L’attaque spectaculaire et innovante du fort le 10 mai 1940 par une troupe d’élite de parachutistes allemands marqua le début tragique de la Seconde Guerre mondiale à l’ouest de l’Europe.
Un immense complexe souterrain. Trois niveaux, une caserne pour 1.200 soldats, un réseau de galeries de 5 km, 17 bunkers armés.
Vous pouvez visiter la caserne réaménagée, le musée, l’immense réseau de galeries et les ouvrages de combat.
Vous pouvez également découvrir les effets désastreux d’un nouveau type d’explosif utilisé pour la 1ère fois dans l’histoire militaire mondiale lors de l’attaque du fort. (Info : www.fort-eben-emael.be/fr)
Ce musée vivant plonge le visiteur dans la vie des hommes et des femmes du XIXe siècle et du début du XXe siècle : la ferme et ses dépendances (grange, four à pains, forge), la maison de l’épicière et sa boutique, la classe primaire et tout son matériel pédagogique, la maison du paysan datée de 1801, l’atelier du chapeau de paille et ses marqueteries, et l’atelier du cigarier. Une section archéologique complète la visite.
Uniquement sur réservation.
+32(0)4/286 27 90
La Tour d’Eben-Ezer est une tour-musée construite par Robert Garcet à Ében-Émael.
Ses proportions s'inspirent de celles de la Nouvelle Jérusalem, selon St-Jean. Aux dires de son architecte, Robert Garcet, chaque pierre comporte une révélation. Le bâtiment, haut de 33 mètres, sur plan carré avec tourelle aux angles, est construit en gros moellons de silex sur un puits profond également de 33 mètres.
Ses sept étages sont couronnés par les quatre Chérubins de l'Apocalypse : le Taureau, au nord-ouest, l'Homme, au sud-ouest, le Lion, au sud-est, et l'Aigle, au nord-est. À la base de la tour, un cromlech dresse ses douze stèles entre les taillis; chaque pierre dressée est distante de l'autre de 3,33 mètres. Quant au monumental escalier qui dévale le flanc de la colline, il a, lui aussi, les dimensions requises par un antique ésotérisme.
www.musee-du-silex.be/
Au bout de cette rue se dresse l’église Saint-Lambert de Wonck.
Ces grottes ont été creusées suite à l’extraction du tuffeau et ont servi d’abri pendant la guerre mondiale. Elles ont une superficie de plus de 10.000 mètres carrés.
Les grottes sont à présent utilisées pour la culture des champignons et constituent un lieu féérique et atypique pour le Marché Artisanal de Noël organisé au mois de décembre.
François Nouwen fut nommé curé de Bassenge en 1875. Dès son arrivée dans la paroisse, le curé Nouwen favorisa la dévotion
à Notre-Dame-de-Lourdes, à qui il attribuait une spectaculaire guérison. En 1876, il plaça une statue de la Vierge de Lourdes dans l’église, et envisagea la construction d’une grotte semblable à celle de Massabielle. Très soutenu par ses paroissiens qui offrirent des dons, vendirent des terrains, organisèrent des collectes spéciales, le curé Nouwen acheta un vaste terrain presqu’en face du presbytère, et construisit une grotte semblable à celle de Lourdes. Elle fut inaugurée le 8 décembre 1889.
Continuez tout droit sur la Rue de la Vallée pendant 1km.
Revenez sur vos pas: Rue Sudrain, Rue Haute Voie, Rue des Combattants, Rue Vinâve, Rue de la Paille (église de Bassenge).