PLAN IGN
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PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
Cette église ancienne (1586) fut reconstruite en 1811, puis agrandie en 1860. La tour-clocher et sa tourelle escalier sont caractéristiques de cette époque. Ne dirait-on pas, à l’intérieur, que la voûte est une ancienne coque de bateau (retournée) ? D’ailleurs, la partie centrale de nos églises s’appelle « la nef », par référence à la barque qui symbolise la jeune communauté chrétienne dans les Evangiles. Au sol, le pavement de dalles de marbre noir affiche ses deux cents ans d’âge.
Plusieurs statues et éléments du mobilier remontent aux 17e et 18e s., vibrants d’authenticité rurale. Les trois saintes martyres de l’autel de droite, aujourd’hui associées aux vertus théologales (amour, foi et espérance), attirent tout de suite le regard, avec leurs tenues colorées. Dans la niche au-dessus d’elles médite un saint Antoine de Padoue, assez naïf. Saint Martin, patron de l’église, trône quant à lui au-dessus de l’autel de gauche, dédié à la Vierge Marie. Une seconde statue du saint se dresse à l’entrée de la nef, en face d’une statue de martyre, toute en bleu.
L’autel majeur, avec son tabernacle sculpté et son trône d’exposition tournant (remarquer les deux serrures), permettait d’adorer la sainte hostie dans son « ostensoir » (le motif gravé sur la paroi pivotante). L’artisan de cet attachant mobilier liturgique, à qui nous devons également les deux anges en prière de part et d’autre, est vraisemblablement celui qui a réalisé la belle chaire à prêcher. On y reconnaît les quatre évangélistes et leurs attributs symboliques.
Pour ceux qui auraient oublié les moments forts de la vie de saint Martin, il suffit de parcourir les vitraux sur le côté sud. On y reconnaît la célèbre scène où l’officier romain découpe en deux son riche manteau pour en faire don à un pauvre. Une mention enfin pour les étonnants bancs en fonte ouvragée et pour plusieurs dalles funéraires du cimetière qui ceinture l’église, ornées de symboles pieux.
Point de vue sur la ville de La Roche-en-Ardenne
Dominant la vallée, blotties entre une boucle de l'Ourthe et les flancs abrupts de la colline du Deister, les ruines du château médiéval, construit entre le XIe-XIIe et XIIIe siècle, dressent leur masse sombre et imposante.
Surplombant la ville de La Roche, elles sont édifiées sur un important enchevêtrement de dalles de schiste local, bloquées par un mortier de chaux et de sable.
Le Musée de la Bataille des Ardennes est le seul musée à présenter une section britannique.
Bien entendu, les troupes américaines et allemandes ainsi que leurs armements respectifs y sont largement représentés dans des dioramas attrayants. Mais le musée s’est donné la vocation de mettre l’accent sur le rôle joué par les Britanniques lors de la contre-offensive alliée du 3 au 16 janvier 1945 et la libération des villages de la rive gauche de l’Ourthe.
Ce parc de 10 ha situé en pleine nature vous propose d'observer les habitants de nos forêts ainsi que leurs proches parents de la ferme.
Sur un parcours pédestre de 1,2 km, dans un environnement proche de leur mode de vie naturel, vous ferez la rencontre d'un troupeau de daims, de cerfs et de biches, de mouflons, d'un troupeau de sangliers et marcassins, de loups, lynx, de renards, de grand-ducs …
Espace vert avec sculptures et fontaines le long de l'Ourthe.