PLAN IGN
Une promenade sportive dans la ville
Preuve que la Ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve est nichée au creux d’un jeu de vallons, cette promenade plus sportive vous fera découvrir quelques bois et chemins surtout fréquentés par les habitants du quartier. Se munir de bonnes chaussures est vivement conseillé pour escalader les pentes ardues de nos bois ! Plusieurs espaces sont des havres de paix pour la faune et la flore, veuillez bien respecter les chemins.
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PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
Cette église protestante, située rue des Fusillés, a été construite en 1980 d’après les plans de l’architecte Andries d’Anvers. Emprunter l’allée située entre les n°49 et 51 de la rue pour rejoindre le sentier Maurice Carême.
A l’arrière de l’église protestante de la rue des Fusillés, le sentier Maurice Carême vous emmène vers la Dyle, bordée d’une belle rangée de peupliers. Sur la droite du sentier se trouve une vaste prairie communale où paissent des animaux. Sur la gauche, vous pouvez découvrir, derrière une haie, le potager collectif “Carême en Vers”. Ce potager est fréquenté par une dizaine de familles.
Depuis le sentier Maurice Carême, prendre la rue du Blanc-Ry, puis à droite au rond-point, on pénètre dans un petit bois. Le quartier du Blanc-Ry fait référence au cours d’eau éponyme que vous ne verrez pas, car il passe sous la voirie au niveau du rond-point. Autrefois, à cet endroit se trouvait la tannerie et corroierie Mercier, qui était exploitée jusqu’à la première guerre mondiale, ainsi qu’un bélier hydraulique (pompe pneumatique) fournissant les réservoirs du château de Saint-Jean des Bois, situé sur les hauteurs de Limelette(1).
(1) D’après Histoire(s) en Dyle, Centre culturel du Brabant wallon, 2005 et JESPERS, Dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Racine, 2005.
Saviez-vous ?
Une corroierie ou corroirie est un atelier où l’on préparait le cuir après le tannage. Une seconde tannerie était présente sur le territoire du côté de Mousty, la mégisserie et tannerie Cordier, qui ferma ses portes dans les années cinquante.
Pour accéder au bois de l’Escavée, on emprunte le sentier del Crwé, qui longe un habitat groupé comprenant un ensemble de maisons passives construites dans les années 2010.
Après son acquisition en 2007, la Ville a fait effectuer un recensement des 1 709 arbres du bois. On y trouvait 385 chênes, 352 bouleaux, 180 merisiers et 173 hêtres sur les 5 hectares et 53 ares du site. On y observe également quelques arbres morts, assez intéressants de par leur rôle positif sur la biodiversité et la santé des forêts (en tant qu'habitat pour des milliers d’espèces, contribuant à la régénération naturelle de la forêt…). En 2023, une centaine d’arbres ont été supprimés : les arbres abattus et les branches coupées ont été laissés sur place ou utilisés pour baliser les chemins dans un esprit de gestion écologique.
Le saviez-vous ?
Le bois mort constitue autant de micro-habitats remarquables auxquels sont liés près du quart des espèces forestières et est dès lors indispensable pour la biodiversité. En effet, il abrite des organismes saproxyliques dont le cycle de vie dépend de la dégradation du bois. Parmi eux figurent les lichens, les champignons, les mousses, les insectes, les mille-pattes… Dans une forêt naturelle, la décomposition du bois mort au travers de l’activité de ces organismes permet le recyclage d’environ un tiers des éléments minéraux qui retournent alors au système racinaire des arbres. Le bois mort et les cortèges d’organismes qui s’y développent participent donc activement au maintien de la capacité de production des sols forestiers.
Dans la partie basse, une mare, un mini-verger et deux tipis en saule ont été installés en 2010 dans le cadre du projet “École en nature”. Le projet pédagogique de l’école communale de La Croix est axé sur l’apprentissage en milieu forestier, profitant du bois de l’Escavée situé juste en face. Constitué de chemins balisés, zones de jeux, pré de fauche, verger, mare, canapé forestier, cabanes en saule, le bois offre de nombreuses possibilités d’activités récréatives et de situations concrètes d’apprentissage. Vous remontez ensuite sur la gauche en longeant la zone de pente occupée par une hêtraie, pour rejoindre la zone du plateau, planté principalement de myrtilles, chèvrefeuilles, ronces, fougères, houx, sorbiers des oiseleurs et bourdaines. À la lisière du bois, on trouve le pic épeiche et le pic vert.
Les talus de l’avenue des Justes sont bordés de beaux tilleuls. Leur fleurissement estival est assez remarquable. La bande boisée composée de bouleaux, charmes, merisiers, sorbiers, aubépines et sureaux et les plantes sauvages qui se développent sur les talus fauchés tardivement, constituent une source de nourriture pour de nombreux insectes et autant d’oiseaux.
En remontant l’avenue des Justes, on longe le potager collectif du Bauloy avant d’emprunter le sentier de la Sapinière. Le nom de ce sentier est lié à la présence d'épicéas juste avant la guerre.
Ce bois doit son nom aux rues du carrefour qui le jouxtent et à leur disposition en étoile. Cet ensemble de hautes futaies, loti vers la fin du 19e siècle, est planté principalement de hêtres, de noisetiers et de bouleaux.
On pénètre dans le bois par l’entrée située face à l’avenue du Parc. La promenade descend dans la « Vallée de Wavre ».
Le bois des Rêves fait partie des Sites de Grands Intérêts Biologiques et des sites Natura 2000, notamment grâce à sa réserve naturelle. De très nombreux oiseaux y sont observés régulièrement : bergeronnette grise, bruant jaune, canard colvert, épervier d’Europe, chouette hulotte, faucon crécerelle, gobe-mouche, grimpereau, hibou moyen-duc, sittelle ainsi que plusieurs espèces de mésanges, pics et fauvettes… La faune et la flore des environs comprennent cinq types de végétation différents : aulnaie, hêtraie, frênaie, chênaie et sapinière.
Vous passez non loin du centre de revalidation pour la vie sauvage « Birds Bay », qui accueille des animaux de toutes plumes et de tous poils trouvés trop jeunes, malades ou blessés. Ils y sont soignés avant d’être relâchés dans la nature dès que leur état le permet.
Depuis quelques années, c’est également dans le domaine, à proximité de l’étang, que se trouve le Musée de l’Eau et de la Fontaine. Ce musée exploite le thème de l’eau dans de nombreux domaines tels que la domestication de l’eau par l’Homme, la consommation directe et indirecte de l’eau, l’eau du robinet,… Des animations pour groupes scolaires et pour les familles s’y déroulent régulièrement et vous y trouverez également une formidable bibliothèque sur ce thème.
Du haut de la rue de Renivaux et au-delà des murs anti-bruit, on peut jouir d’une jolie vue sur le centre d’Ottignies. Implanté sur une propriété de 8 hectares, le collège du Christ-Roi fut fondé par les frères rédemptoristes et ouvert à Pâques 1965.
Le Père Lemmens se montra un constructeur inspiré et fit appel à deux jeunes architectes fraîchement diplômés de Saint-Luc, Caulier et Lepère, pour construire un bâtiment dont la source d’inspiration fut le célèbre couvent de la Tourette près de Lyon, chef-d’œuvre du génial Le Corbusier.
À l'angle de la rue de Renivaux et de la Montagne du Stimont, vous trouverez la Chapelle Notre-Dame de Lourdes, probablement construite après 1858, année des apparitions. La maison et la chapelle furent détruites en 1944 lors du dynamitage des ponts du chemin de fer à proximité. Abandonnée, la chapelle fut reconstruite en 1976. Victime de vandalisme à plusieurs reprises, elle est aujourd’hui ornée d’un nichoir à insectes réalisé par le propriétaire de la chapelle et de la maison voisine.