PLAN IGN
« Le petit patrimoine populaire, ce sont de petits éléments construits, isolés, ou faisant partie d’un ensemble. Ils donnent un éclairage sur les usages, les coutumes ou les périodes passées.
Ce sont par exemple les sépultures d’intérêts historiques locales, dans les cimetières, les potales, les chapelles, les kiosques mais aussi les arbres commémoratifs, les pompes à bras, les anciens panneaux directionnels, les porches de fermes, les monuments aux morts, les céramiques ornementales ou les vitraux. En tant que témoin de leurs racines, ces éléments génèrent de la reliance et de l’attachement pour ceux qui les côtoient. C’est pourquoi ces objets doivent aussi pouvoir être vus au départ de l’espace public. »
Mathieu Bertrand, directeur de la Maison de la mémoire et des patrimoines de Beauvechain
Voici le résultat de deux années de travail réalisé par un groupe de bénévoles motivés, soutenu par la Commune de Fernelmont, la Fondation Rurale de Wallonie et le GAL meuse@campagnes, dans le cadre du Programme Communal de Développement rural. 10 promenades, une par village, au sein de la commune de Fernelmont.
Ces balades et les informations qui s'y trouvent ont été portés et apportés par des bénévoles amoureux de patrimoine, mais une information erronée, tronquée ou qui n'est plus d'actualité est toujours possible. Si cela devait être le cas, merci de nous contacter.
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
L’église possède 3 cloches : une petite, une moyenne et une grande. La petite date du XVIIIe siècle. Les deux autres datent de l’après-guerre car les originales ont été fondues par les allemands en 1943. Elles sont connues sous les noms d’Aimée et Marguerite-Marie.
PILASTRES : la fonction des pilastres à l’entrée d’un bâtiment n’était pas uniquement décorative puisque, selon la croyance populaire, elles permettaient une protection contre les mauvais esprits ou de se prémunir d’un accident.
ARMOIRIE DU BARON DE GROESBEEK : L’église a été construite au XVIIe siècle sous l’impulsion de Paul-Jean de Groesbeek en partant des fondations d’une chapelle présente depuis le XVIe siècle. En 1671, le Baron de Groesbeeck insère dans le sol du chœur la pierre tombale de ses parents, Jean de Groesbeek et Hélaine d’Yve.
DÉCROTTOIRS
Le nom est assez explicite : cet élément en fer fixé à hauteur des pieds servait à enlever la boue des chaussures. C’était d’autant plus important pour pénétrer dans un lieu de culte. Les décrottoirs se sont imposés au XVIIIe siècle puisqu’à cette époque les chemins n’étaient pas goudronnés et les trottoirs étaient inexistants. Les architectes ont abandonné le concept en 1930.
• ANNEAU D’ÉCURIE
Ces anneaux ont conservé leur fonction au fil des siècles. Ils servaient à attacher les chevaux lors du nettoyage de l’écurie ou encore pour les préparer à l’attelage. Certains ornent toujours les façades des propriétés même si celles-ci n’hébergent plus de chevaux. Ouvrez l’œil !
Le village a été occupé par les allemands du 20 août au 7 septembre 1914. La position de Franc-Waret était en effet stratégique vu sa proximité avec le Fort de Marchovelette et le fait que le village soit bordé par des bois. Les troupes allemandes ont fait preuve d’une grande cruauté avec les villageois dont une partie a pris la fuite vers Gelbressée pour ensuite partir se réfugier à Namur avec l’aide du curé. Quant à ceux qui sont restés sur place, ils se sont cachés dans les fenils, les caves ou ils se sont enfermés dans leur maison après avoir été les témoins des massacres opérés.
Cette habitation est en réalité l’ancien presbytère. Il date de 1667 et tout comme l’église Saint Remi, le bâtiment est classé depuis 1955.
Vous pouvez apercevoir ici un chronogramme tout à fait particulier. Celui-ci permet de dater précisément la construction du presbytère.
Le chronogramme (ou parfois chronographe) est une inscription en prose ou en vers, souvent en latin, dont les lettres correspondant à des chiffres dans un système de numération de type littéral (comme la numération littérale grecque, la numération littérale arabe ou la numération hébraïque, etc.) permettent de former la date d'un événement.
Il s’agit d’une partie visible d’importantes nappes phréatiques parcourant le sous-sol du village. Cela explique le nom de « Waret » qui signifie « zone humide, marais ».
Les ancres font leur apparition au XVe siècle et prennent différentes formes, ici vous pouvez observer un fer à cheval. Leur fonction initiale était de contenir l’écartement des murs en assurant une liaison entre les poutres et la façade mais depuis la Seconde Guerre Mondiale avec l’arrivée de nouvelles techniques de construction notamment le béton armé elles ont perdu leur utilité. Aujourd’hui elles sont toujours produites dans un but purement ornemental.
Il s’agit d’une pierre installée au bas d'une porte cochère pour empêcher les roues des véhicules de détériorer les murs. Il faut se remettre dans un contexte d’époque où les véhicules étaient tirés par des chevaux parfois rétifs et des cochers pas toujours habiles.
Au bas des volets, on peut observer les têtes de bergère qui permettent d’éviter le claquement des volets avec le vent. Voilà un geste qui n’est plus ancré dans notre quotidien. Les arrêts peuvent prendre différents aspects : avec ou sans chapeau, avec ou sans foulard, un homme, un chien ou encore un cheval. Ils sont toujours commercialisés aujourd’hui dans un but purement ornemental.
Le calvaire d’origine datait du XVIe siècle mais celui-ci a été restauré au XXe siècle suite à l’explosion d’une mine en mai 1940. Les statues du Christ, de la Vierge et de Saint-Jean ont été retrouvées intactes. Une pierre a traversé la toiture du n°9 rue du Sart-Helman et une autre a été retrouvée à la Ferme de Graux
Une borne se définit comme une pierre levée pour marquer la limite d’une propriété ou d’un territoire. Elles sont parfois décorées d’armoiries ou d’initiales. La borne peut aussi être utilisée pour marquer les distances sur les routes
Le bâtiment est devenu un gite qui accueille les touristes et divers événements privés. Des éléments du patrimoine sont néanmoins toujours observables : l’ancienne enseigne, l’ancienne porte de grange, les pilastres, les chasse-roues et la barrière.
Ce lieu est privé, merci de ne pas pénétrer dans la cour.
Ancienne brasserie, la façade de maison garde les traces des différentes évolutions au fil du temps. Elle a également conservé la courbure de toits faits en torchis autrefois, pour évacuer l'eau lors de fortes pluies. La grange aurait servi de lieu de travail pour la brasserie, un ancien four se trouve toujours à droite du bâtiment.
Ce château du XVIIe siècle n’a jamais été vendu. Il a été transmis de succession en succession et a changé de famille en fonction des mariages (Famille de Groesbeeck > de Croix > d’Andigné).
Parmi les étangs à proximité du Château, se trouve une ancienne carrière de schiste, exploitée pendant les XVIII et XIXe siècles. Elle est maintenant totalement submergée.
HORLOGE
Cette façade est la principale du château, le centre du bâtiment, légèrement avancé, possède trois étages surmontés d'un fronton triangulaire sur bandeau enjolivé d'une horloge.
FONTAINE
La fontaine est sculptée en pierre bleue et orne la cour sud du château.
POTALE
A la lisière du bois du château se trouve la potale Saint Antoine datant du XIXe siècle et composée de roche calcaire.
PORTAILS et BARRIERES
La devanture du château est marquée par la présence d’authentiques portails en fer forgé surplombés d’anciens lampadaires. Impossible de pénétrer dans le château grâce aux barrières qui longent les douves bordant ces allées.
GARDE-CORPS
Le garde-corps en fer forgé, pièce centrale de la façade du château, est en harmonie avec les portails.
GIROUETTE
La girouette permet avant tout de connaitre le sens du vent mais, à l’époque, elle permettait aussi d’annoncer le statut social ou la fonction de l’occupant.
Les habitants de Franc-Waret sont surnommés les « mougneûs d’riz » car suite à un épisode de famine, la Comtesse de Croix, leur a fourni du riz en quantité.
Il s’agit ici d’un puits privé, ce qui était plutôt rare à l’époque. La plupart des ménages devaient se fournir dans des puits publics et les préposés à cette tâche étaient les femmes et les enfants. Il était nécessaire de s’alimenter au puits une à deux fois par jour à toutes saisons.
La maison, très joliment rénovée, a conservé ses anciens colombages.
Au fil de la balade, vous avez pu observer de nombreuses ancres de façade, celles qui ornent ce bâtiment (n°12) sont particulièrement remarquables.
La grille d’entrée du château date de la fin du XIXe siècle et offre une vue imprenable sur la propriété du château.
Ce parc est privé, il appartient au château. Avec l'accord des propriétaires, vous avez le droit de redescendre vers l'église. Nous vous demandons cependant de respecter les lieux et de rester sur le chemin qui vous ramène à l'église. Merci de votre compréhension