PLAN IGN
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PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
D’anciens séchoirs à tabac, un pont de claies, une vieille forge, 2 abreuvoirs classés et un lavoir font de Laforêt « Un des plus beaux villages de Wallonie ». La « Promenade des Légendes » vous emmènera à la découverte des personnages légendaires et vous plongera dans l’âme de l’Ardenne.
L’église date de 1779. A l’intérieur, un mobilier réalisé par le sculpteur Pierre Delogne en 1745 (existant déjà dans l’ancienne église). Son fils réalise la chaire de vérité en 1791. A gauche de l’autel, une statue de la Vierge à l’Enfant en bois polychromé datant de 1795. A droite, Sainte-Agathe, patronne de Laforêt, en bois polychromé datant de 1796. Le chemin de croix a été réalisé au fusain par l’artiste-peintre Jacques Vander Elst. Le plafond date de 1967-68 et est l’œuvre remarquable de Louis-Marie Londot sur le thème « Alleluia ».
En bas de la rue du Pont de Claies se trouve un ensemble de petits édifices qui illustrent bien les trois fonctions de l’eau dans la vie rurale d’autrefois : le lavoir (le plus grand) destiné au lessivage du linge, l’abreuvoir circulaire cerclé de fer destiné à faire boire le bétail, et un puits couvert. Cet endroit était jadis l’un des plus animé et fréquenté de la localité.
La culture du tabac qui fit, dans la 1ère moitié du 20ème siècle, la réputation de la vallée a presque disparu. Seuls subsistent quelques planteurs et fabricants. Les séchoirs sont les derniers témoins de cette activité économique qui aura duré une centaine d’années.
Ce pont, classé en 1963, est lié à une curieuse légende : son étroitesse qui ne livre passage qu’aux piétons et cavaliers a été voulue par saint Lambert, patron de Vresse, pour empêcher la sainte patronne de Laforêt qui circulait en calèche de venir propager la foi chrétienne sur ses terres !
Le Centre d'Interprétation dispose de quelque deux cents oeuvres; pour l'essentiel, il s'agit de tableaux.
Les artistes représentés dans la collection sont entre autres: le baron Léon Frédéric, Albert Raty, Marie Howet, Yvonne Tellier, Jacques Vander Elst, Johnny Schuddeboom, Albert de Villeroux, Géo Warzée, Marcel Hubert, Henri Spitsaert, Guillaume Edeline, Jeanne Portenart, Louise Boxus-Chevy, Marie Lambrexhe, Mariette Koch, Christian Brasseur, Benjamin Gourmet, Claude Collignon, Francis Clébant, Jean-Marie Lambot, ... et plusieurs autres peintres qui ont exposé à « La Glycine » et qui ont fait l' « Ecole de Vresse ».
Ouvert tous les jours du 4/4 au 11/11 et les vacances d'hiver de 14h à 17h - jusque 18h les week-ends en juillet et août.
Visites guidées pour groupes (min. 10 pers.) sur rendez-vous.
Ancien relais de malle-poste, devenu plus tard hôtel de maître-galerie d’art où de nombreux artistes, écrivains et hommes de culture se côtoyèrent. Bon nombre de peintres s’installèrent dans le voisinage. Depuis lors, Vresse est réputé être un « Village d’art ».
Fidèle reconstitution grandeur nature de la locomotive "Le Belge".
Cette superbe réalisation entièrement en bois témoigne du savoir faire d'artisans locaux, qui ont voulu ainsi commémorer le 150ème anniversaire de la Belgique en 1980
Riche en petit patrimoine, le village de Gros-Fays est constitué de maisons en pierres avec toit de schiste. Les colombages sont rares et les toits en faisiaux ont été remplacés par de l’ardoise. Il est situé dans un écrin naturel remarquable. On peut y admirer notamment son église, son château-ferme, son moulin mais également ses aménagements intérieurs. Le relief y est accentué et propose des vues admirables sur la vallée de la Semois et ses forêts.
Vers 1900, la culture du tabac venant de la Semois donna un supplément de revenus à certains agriculteurs. L’agriculture et l’élevage étaient l’occupation vitale. Jusque 1960, les habitants auraient pu vivre uniquement avec leur production. La forêt procurait le bois de chauffage et de construction.
Suite à la modernisation, la plupart de ces activités se terminèrent et les habitants durent se débrouiller autrement comme partout ailleurs.
Sis au confluent de la Semois et du ruisseau de Gros-Fays, ce moulin a été classé en 1972. On rapporte que les meuniers furent jadis les victimes d’un sorcier : des couleuvres envahirent l’habitation et pour s’en débarrasser, appel fut fait à un grommancier (magicien).
Profiter d'une journée de détente ? Pratiquer des activités sportives et ludiques en Ardenne belge ?
Faites votre programme et combinez Canoé/Kayak sur la Semois, baignade, VTT, segway, escalades, quads électriques, minigolf, bowling, ...
En famille ou en groupe, vivez la belle aventure Récréalle !
Non loin de l’église romane, nombreuses traces du passé à la rue Dr Hensenne : toits en « faisiaux » (éclats de schiste) aux n° 11, 19 et 21 ; une vieille école au n° 6 et un jardin clos typique au n° 13, dont les murs sont construits en pierre sèche.
Une visite de ¾ heure dans le sous-sol schisteux de la vallée de la Semois vous permettra de découvrir
l’industrie de l’ardoise, aujourd’hui pratiquement disparue. Cadre exceptionnel, l’ardoisière ne pourra
que vous séduire par ses couloirs mystérieux, ses salles souterraines et la beauté de sa nappe
aquifère. Une salle thématique et une projection complèteront vos connaissances des techniques
d’exploitation du schiste ardoisier. Une occasion originale de passer une journée de détente et de
culture dans un site unique en Belgique.
Sugny, dans les mémoires, évoque d’abord son célèbre procès qui envoya au bûcher en l’an 1657 trois pauvres femmes accusées de sorcellerie.
Mais sur le plan de son patrimoine, retenons surtout, à quelques pas de son église à quatre clochetons, son domaine marial qui fut le fruit d’un grand élan de piété populaire. Commencé en 1911, ce grand parc arboré est parsemé d’édicules religieux aux styles les plus divers et parfois baroques. Il y a entre autres les quatorze stations du chemin de la croix sculptées ainsi qu’un curieux temple antique dédié à sainte Thérèse. La pièce maîtresse est sans conteste la grotte Notre-Dame de Lourdes avec ses nombreux ex-voto qui témoignent de la ferveur des fidèles qui viennent en pèlerinage annuel le 16 août.
Ce parc marial fut réalisé sous la houlette du vénérable abbé Muller, curé de la paroisse durant 42 ans.
Le Tchèté de la Rotche (Château de la Roche) est construit sur un piton rocheux qui domine le confluent de deux ruisseaux dont les eaux viennent alimenter la Semois à Membre. Ce site, escarpé, avec deux versants abrupts, surplombe deux ravins profonds.
Les bâtisseurs, jadis, l’ont choisi pour être naturellement défendu à proximité de la voie romaine Reims - Cologne. Trois châteaux différents ont été construits sur ce site entre l’an 750 et l’an 1100.
Le premier donjon et ses palissades-remparts étaient en bois ; après divers incendies, vers 1050, le château est reconstruit en pierre et des fossés, en forme de douves étagées, sont creusés autour de ce mamelon rocheux.
Suite aux fouilles archéologiques, on a pu déceler en plus du donjon qui servait de réserve et résidence, une citerne, une cuisine, un atelier de bourrelier, une forge ainsi qu’un atelier où l’on travaillait l’os et les bois de cervidés.
D’après la légende, le château recèlerait un trésor qui ne se livrera qu’à celui qui l’aura cherché en silence.
A ce jour, personne n’a réussi cette épreuve parce qu’à chaque fois qu’on le découvre et qu’on s’exclame, il s’enfonce un peu plus dans le sol qui le contient.
Les sorcières de Sugny hantaient-elles aussi cet endroit en ruine lors de leurs sabbats ? Peut-être mais cela reste un mystère.