PLAN IGN
Ce circuit fait référence à la célèbre bataille de Malplaquet qui fit rage le 11 septembre 1709. Il vous emmène sur les lieux environnant cette bataille, de Blaregnies à Aulnois. Un raccourci permet de réaliser la promenade en 10 km.
Ce circuit a été réalisé par l’A.S.B.L Horizon 2109, la Commune de Quévy et le Parc Naturel des Hauts-Pays.
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
Isolée en contre haut de la place du village et entourée d’un cimetière emmuré se trouve l’église Saint-Géry de style gothique.
Ce sanctuaire trapu fut bâti au cours du XVIe siècle.
La charpente date de 1565 ; le chœur et la nef furent agrandis au XVIIIe siècle et la voute en brique visible date de 1754.
Cette église possède un petit porche reconstruit après 1950, une toiture d’ardoise et elle est coiffée d’un clocher en charpente. L’église Saint-Géry fait partie du pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle.
Les motifs décoratifs de l’église proviennent de ce pèlerinage : une coquille Saint-Jacques.
Le mobilier intérieur date du XVIIIe siècle et conserve une homogénéité intéressante en accord avec les voûtes en voile du style Louis XIV.
Nous pouvons y retrouver deux anges adorateurs en chêne sculpté, des peintures sur toile, deux confessionnaux en chêne, la statue de Saint-Géry en chêne, etc.
La sacristie, de même style et de même époque, est accolée aux flancs.
Cet édifice est entretenu par les citoyens.
Source : www.wikipedia.org
Le 11 septembre 1709, l'une des plus sanglantes batailles de la guerre de Succession d'Espagne se déroulait sur les terres quévysiennes.
Revenons sur les circonstances qui ont mené au conflit.
Les frontières qui définissent les contours de la Belgique actuelle n'ont bien sûr pas toujours été les mêmes. Elles n'ont cessé de bouger à travers les siècles et furent fixées au terme de nombreux conflits.
Parmi les guerres les plus marquantes, la guerre de Succession d'Espagne a fait des ravages dans le secteur.
Quand Charles II de Habsbourg, roi d'Espagne meurt sans enfant, sa couronne revient à son petit-neveu Philippe de France, qui n'est autre que le petit-fils de Louis XIV.
Les puissances européennes du Nord voient alors d'un très mauvais oeil l'appétit domanial de Louis XIV qui en s'alliant avec l'Espagne assoit encore un peu plus son pouvoir dominateur sur l'Europe.
Se sentant menacés, ils se liguent contre le Roi Soleil et tentent de stopper ses envies de conquêtes.
Source : visitMons
Nous sommes donc en 1709, les coalisés, menés par Marlborough (Malbrough en français), valeureux général anglais et le Prince Eugène de Savoie, à la solde des Autrichiens s'apprêtent à attaquer Mons. Galvanisés par leur victoire à Audenarde, Lille et Tournai, ils comptent bien infliger une nouvelle défaite aux Français.
En ce matin ensoleillé du 11 septembre, ils savent l'armée française derrière eux et veulent la combattre dans la plaine de Quévy où toute leur cavalerie pourrait se déployer aisément…
Oui mais voilà, le chef de guerre français, Villars a installé sa troupe dans la trouée de Malplaquet entre deux bois et les événements ne vont pas se dérouler comme ils l'avaient imaginés.
Source : visitMons
Ancienne propriété du marquis de Gages également appelée ferme de l'Espinette ou cense d'Aulnois, remarquable quadrilatère dont les volumes amples et bien équilibrés marquent le centre de la localité.
Introduit par un porche-colombier jadis de belle prestance, sous pavillon à mansard piqué d'une hampe, ensemble de bâtiments du 18e siècle, de style classique tournaisien.
Outre le logis en double corps bas, deux ailes d'étables ferment la belle cour pavée, l'une millésimée de 1703, l'autre de 1768 sur la face extérieure scandée d'étroites baies d'aération.
Quatrième côté longé par l'imposante grange, quelque peu modifiée dans le courant des 19ème et 20ème siècles.
Source : -L.-F. Genicot ( sous la dir. de), Le patrimoine rural de Wallonie. La maison paysanne, tome 2, Portefeuille d'architecture rurale, Bruxelles et Namur, 1996, p. 17-19. -date de classement : 14/12/90 TVDN05/09/2001
Sur votre gauche, vous pouvez apercevoir au loin un alignement de saules têtards et d'Aubépines composant le paysage typiquement bocager.
Les forces des coalisés, 86 000 hommes et 100 canons, surtout formées d'éléments autrichiens et néerlandais commandés conjointement par le duc de Marlborough (Malbrough en français) et le prince Eugène, s'opposent à l'armée franco-bavaroise des maréchaux Villars et Boufflers, forte de 75 000 hommes et de 80 canons.
Les deux armées se mettent en position face à face, à portée de canon.
Le 11 septembre à 9h00 du matin, Eugène de Savoie, avec l'appui du régiment prussien du comte von Finckenstein, amorce une offensive sur l’aile gauche française. Il y a amassé 83 bataillons et n’en laisse que 30 faces à l’aile droite française qui, elle, en compte 70.
L’idée directrice de ce plan est de forcer Villars à engager ses réserves et ainsi à affaiblir son centre ; mais le maréchal français fait au contraire glisser sa première ligne, esquissant un demi-repli.
Source : wikipedia.org
Sur l'autre aile, les cuirassiers du prince Jean-Guillaume d’Orange chargent une heure plus tard, et au prix de lourdes pertes parviennent à fixer les régiments du duc de Boufflers.
Marlborough(Malbrough en français) et le prince Eugène redoublent leur attaque sur l'aile gauche des Français, cette fois avec l'appui du régiment du général Withers, contraignant Villars à dégarnir le centre pour les contrer.
Vers 13 h, le maréchal de Villars, blessé au genou par une balle de mousquet, doit être évacué et confie l'intégralité du commandement au maréchal de Boufflers.
Sources : wikipedia.org
Lorsque l'infanterie britannique commandée par le comte Hamilton passe à l'attaque sur le centre ennemi affaibli, elle emporte toute la ligne de redents, forçant les escadrons de cavalerie de la maison du roi, commandés par Guillaume François Gibert de Lhène à affronter la cavalerie du prince de Hesse-Cassel.
Le maréchal de Boufflers prend lui-même le commandement du centre français et parvient à repousser six assauts ennemis depuis les redents, sans toutefois parvenir à les reprendre à cause des tirs de couverture des fusiliers britanniques. Vers 15 h, Boufflers réalise qu'il ne peut plus l'emporter qu'au prix d'un bain de sang et préfère ordonner le repli.
Les coalisés ont essuyé de telles pertes au cours de leurs assauts successifs (plus de 21 000 hommes6) qu'ils renoncent à poursuivre les Français en retraite.
Source : wikipedia.org
À la suite de cette bataille, la plus sanglante de la guerre de Succession d'Espagne, les alliés qui ont perdu 20 000 à 25 000 hommes, renoncent à envahir la France.
Les Français n'ont perdu qu'environ 6 000 hommes, et se replient en bon ordre sur Bavay et Valenciennes.
Ce bilan donne à l'armée française un répit, permettant à la France de se maintenir dans le conflit jusqu'à la victoire de Denain, de négocier le traité d'Utrecht et de terminer la guerre dans une position avantageuse. Villars informa Louis XIV en ces termes : « Si Dieu nous fait la grâce de perdre encore une pareille bataille, Votre Majesté peut compter que ses ennemis sont détruits".
Source : wikipedia.org
La ferme Delhaise, également appelée Ferme du Temple est isolée au sud-ouest du village de Sars-le-Bruyères, à l'entrée du bois du Temple.
Il s'agit d'une imposante bâtisse néoclassique construite dans la 2ème moitié du 19ème siècle, implantée en retrait dans une propriété emmurée et arborée.
Elle est équilibrée par deux appentis, dont un réserve un jardin d'hiver dans sa partie supérieure, volume cubique partiellement peint.
Source : Thérèse Van Den Noortgaete (spw.wallonie.be)
La fabrique de pâte de fruits Mirland
En 1142, Baudouin VI, comte de Hainaut crée la seigneurie du Temple.
En 1858, le notaire Corbisier la revend à Monsieur Mirland qui fera des transformations et y établira une fabrique de pâtes de pommes et de pâtes de fruits.
La saison de fabrication est très courte et la fabrique employait 80 hommes et femmes pendant quelques mois et une trentaine durant le reste de l’année.
La société vendait en Belgique et au Congo.
Des perfectionnements dans les installations ont permis d'augmenter la production sans accroître la main-d'œuvre.
Vous trouverez en image une lettre authentique (et originale) datant du 23 mai 1921 qui a été achetée sur internet par un collectionneur privé. Manuscrite, elle raconte les déboires de la Fabrique face à une société qui traîne à venir placer une nouvelle chaudière...
Source : Syndicat d'initiative de Frameries
Rue du Bois, 1 7080 SARS-LA-BRUYERE
GSM : 0495/12 72 17
Courriel : annick.dehon@hotmail.com
Site web : www.annick-dehon.com
Artiste peintre. Ateliers peinture et dessin.
Sars-la-Bruyère est un fief concédé au 13ème siècle par le comte de Hainaut au chanoine de Cambrai, Udbald.
Saviez-vous que le "bois du Temple" doit son appellation au fait qu'une partie du village dépendait de la commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, dite du Piéton ?
Vous empruntez actuellement la chaussée Brunehault.
On compte nombre de chaussées Brunehault dans la région.
L'origine historique remonte à l'époque Gallo-romaine.
La petite ville de Bavay dans le Nord de la France est le point de départ de sept chaussées portant ce nom.
Placée au centre d’un nœud routier, Bavay était le passage obligé entre la Germanie et le port de Boulogne-sur-Mer, tête de pont vers la Bretagne (Grande-Bretagne actuelle).
Les autres voies, sept au total, reliaient la cité des Nerviens aux capitales des cités des peuples voisins (Amiens via Arras, Tongres, Cassel, Trèves à l’est et Reims au sud).
Sa position est stratégique sur le plan militaire, mais très vite ces voies à vocation militaire sont utilisées à des fins commerciales.
Les destinations en sont des capitales administratives de la Gaule Belgique.
La chaussée romaine sur laquelle vous vous trouvez reliait Bavay à Utrecht.
Vous y trouverez toute la saveur de la cuisine gastronomique et des produits de saison.
Le restaurant est ouvert du mercredi au samedi midi et soir et le dimanche midi.
Pas de livraison pendant le service.
Tél. : 065/56.86.32
Fax : 065/56.74.40
Courriel: info@les-gourmands.be
Site web : www.les-gourmands.be
Boire un verre entre amis, passer un bon moment en famille, organiser un rendez-vous d’affaire dans une ambiance décontractée ou juste envie de déguster l’une de nos 400 bières ?
Notre salle, notre terrasse et nos jeux pour enfants vous attendent.
Les cuisines sont ouvertes non-stop en été. En hiver, cuisine non-stop les vendredis, samedis et dimanches.
Tél : 065/56.88.46
Courriel : info@lamarelle.be
Site web : www.lamarelle.be
Production de produits laitiers, glaces artisanales et poulets.
La famille Seutin élève un troupeau de vaches laitières à Blaregnies près de Mons. Ils cultivent également des pommes de terre.
Valentin, l'un des deux fils transforme une partie des pommes de terre en frites.