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Départ et arrivée au Musée du Pays d'Ourthe-Amblève
Suivre le losange vert
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PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
Code iBeaken: MTOA0016
Prendre la direction de Mont, puis à gauche, monter la rue des Grottes.
Au-dessus de la rue du même nom, on peut voir l'entrée de la Grotte, et encore un peu plus haut l’abîme.
Les grottes ont été ouvertes au public en 1929 et fermées en 1973. Elles ont été rachetées par la Commune qui les a, à nouveau, ouvertes au public en 1995.
Elles se situent à 60 m au-dessus du niveau de l'Ourthe et ont été formées par les infiltrations des eaux du plateau. L'eau s'est engouffrée dans les fissures de la roche calcaire, plissée par les mouvements de l'écorce terrestre : elle a élargi ces fissures par un travail continu pendant plusieurs milliers d'années et certaines fissures deviendront des cavités accessibles à l'homme. Neuf "salles" sont accessibles et l'on peut voir l'abîme, d’une profondeur de 22 m.
Ces salles sont très riches en concrétions (stalagmites, stalactites, draperies,...): leur formation a débuté il y a environ 12 à 15.000 ans (début de l'Holocène).
Pour plus d'informations : www.grottedecomblain.be
Grimper par le sentier à gauche des grottes et poursuivre en prenant le chemin de droite vers la ferme du Raideux.
Située sur un plateau, elle fait face à un magnifique paysage. Le plateau du Raideux est très fertile. Il a attiré l’homme dès la période préhistorique. On y a découvert également les vestiges d’une villa romaine. Le bâtiment a été la propriété des Princes-abbés de Stavelot-Malmedy au Moyen-âge jusqu’à la Révolution française. Le portail arbore les armes de Malmedy : d’or, au basilic de sable sur un tertre de sinople.
Face à la ferme, reprendre le chemin de gauche, ensuite, entre les prairies, tourner à droite vers Anthisnes.
Vous débouchez en face des carrières de petit-granit : l'exploitation de la pierre bleue, dite petit-granit, remonte au Moyen-âge où elle fut utilisée dans la construction des ouvrages fortifiés et des grandes fermes condruziennes. L'essor véritable date de la fin du 19e siècle. En 1910, l’exploitation de la pierre emploie, à Anthisnes, plus de 1000 ouvriers pour 1810 habitants. Mais la Grande Guerre déjà a marqué le début du déclin (emploi du béton). De magnifiques monuments, dont celui du Roi Chevalier placé à l'entrée du Canal Albert, ont été réalisés à Anthisnes.
Poursuivre par la route vers Anthisnes. Avant de suivre les losanges verts à gauche, nous vous suggérons un aller-retour à droite pour rejoindre l’Avouerie où une halte s’impose.
La tradition attribue la fondation d'Anthisnes à Cédros, quatrième roi de Tongres, avant l'ère chrétienne. Selon la croyance populaire, le village d'Anthisnes doit son nom à la "villa d'Antinac", propriété d'un certain Antius à l'époque romaine. De 946 à 1794, Anthisnes est terre d’Eglise, relevant de l’ordre de Saint Benoît. Les premiers avoués ou Haut-voués sont les Ducs de Limbourg. L’avouerie est une institution de protection d’un bien ecclésiastique (dont l’avoué n’est pas propriétaire), une institution judiciaire et de défense militaire. En 1794, après la victoire des Français sur les Autrichiens au lieu-dit « les Roches Noires », Anthisnes devient français et est incorporé au département de l’Ourthe. En 1815, la Belgique est rattachée à la Hollande et Anthisnes à l’arrondissement de Huy.
A droite, la ferme Saint Laurent, précédée d'une jolie tourelle renaissance, est probablement le plus vieux bâtiment d'Anthisnes car c'est l'ancienne manse seigneuriale. Les bâtiments, flanqués d'énormes tours d'angle garnies de meurtrières et de blasons féodaux, sont disposés autour d'une cour fermée au sud par l'ancienne église paroissiale. En 1554, l’Abbé de Waulsort remanie et agrandit le corps de logis. En 1664, l’abbé de Saint Laurent à Liège reconstruit le bâtiment et, en particulier, le porche de style classique (1682). C’est depuis cette époque que la ferme est appelée « Ferme Saint Laurent ». L’exploitation de cette ferme est abandonnée en 1977. Victime d’un incendie criminel en 1986, le bâtiment a été sauvé par sa reconversion en logements sociaux.
L’ancienne église Saint Maximin, édifice préroman et roman réaménagé aux 13e, 16e et 18e siècles, ferme le quadrilatère au sud de la ferme.
Revenir sur ses pas et prendre tout droit la route des Stepennes. Emprunter le chemin de droite entre les champs et ensuite suivre la route asphaltée jusqu’au bout. Vous laissez à votre gauche le sentier bordé de hêtres séculaires et à votre droite le tilleul Saint-Léonard, anciens arbres de justice.
Au carrefour, vous continuez tout droit vers la ferme de Tolumont.
Le donjon de l'Avouerie fut construit au 12e siècle et soutint plusieurs sièges. C'est un énorme bâtiment carré, haut de 5 étages, dont les murs renferment des escaliers secrets conduisant aux souterrains maintenant éboulés. Après 3 siècles sous l’égide des Ducs de Limbourg, l’avouerie passe aux mains de la famille Corbeau qui fait construire en 1642 les vastes dépendances et, en 1648, accolée au donjon, la résidence seigneuriale de style Renaissance mosane. Rachetés par les patrons carriers vers 1900, les bâtiments, transformés en habitations, abritaient des familles ouvrières. Acquis par le curé du village, le château est cédé aux œuvres sociales chrétiennes en 1928.
En 1968, l’asbl Avouerie d’Anthisnes est créée pour conserver le patrimoine. En 2004, la Commune signe un bail emphytéotique avec le propriétaire et un contrat de gestion avec l’asbl pour transformer le lieu en centre de tourisme culturel et en maison des associations.
Complément au pouvoir judiciaire de l’Avouerie, le bois de Tolumont et ses arbres de justice, sont devenus célèbres par la légende du « crime de Tolumont » entrée dans le patrimoine local par le talent de différents auteurs. La ferme située à l'orée du bois où se trama le crime, est une bâtisse isolée du 17e siècle, en moellons de calcaire, remaniée et agrandie, aux bâtiments dispersés.
Au sortir du bois, prendre à gauche la route qui ramène à Géromont. Passer près de la sablière (dépôt de sable logé dans une dépression du calcaire carbonifère), continuer entre les haies et les prairies.
Au carrefour, admirer le paysage à 360° près du grand chêne, prendre à droite, puis à gauche pour redescendre vers Comblain.
Au-dessus de la carrière, vous passez près de l’emplacement de la Croix dite de Saint Hilaire aujourd’hui disparue. Naguère, on venait y prier pour obtenir la cessation de la rage de dents. Le patient ne manquait jamais d’enfoncer dans l’arbre abritant la croix un clou qui avait été en contact avec la dent malade. D’après la croyance populaire, le mal se perdait dans l’aubier.
L’aubépine séculaire ayant dépéri, elle a été remplacée par un jeune plant. Mais la croix en bois n’a pas résisté au temps.
Vous passez devant le Centre d’Interprétation de la Chauve-Souris qui vous permet de découvrir cet animal méconnu.
Après la salle de Géromont Loisirs, descendre à droite. Belle vue sur la Tour Saint-Martin et le centre de Comblain.