PLAN IGN
Cette promenade débute à Pepinster (espace pepin). Elle emprunte l'aval de la vallée de la Hoëgne, monte vers Sohan et revient à Pepinster.
La bordure ouest de la fenêtre de Theux est un véritable partchwork géologique.
Cet itinéraire parcourt les différents types de stations géologiques que l'on peut découvrir dans cette région sur un espace restreint.
Nous empruntons la rive gauche de la Hoëgne que nous quittons quelque peu avant de la retrouver. Sur la droite, nous longeons d’abord des grès bigarrés puis pour un observateur averti une faille de charriage peut être repérée. Elle marque la séparation entre les grès et le calcaire. 100 mètres plus loin, nous passons devant la grotte bien connue sous le nom « Lu Tru des Sottais ».
Cent millions d’années environ séparent la formation des grès bigarrés et la formation calcaire.
Seule la présence de la faille de charriage peut expliquer cette discontinuité temporelle et cette inversion dans la succession des couches géologiques.
Arrivés à Juslenville, nous montons vers le cimetière. Vers le milieu de la côte, sur la gauche, des fouilles archéologiques ont mis à jour des vestiges gallo-romains dont un cimetière et un temple. Nous apercevons également la chapelle Fyon perchée sur un rocher dominant la voie ferrée. Elle a été construite en 1821 dans un style néo-gothique pour M. Fyon, le châtelain de Juslenville. Aujourd'hui elle est désacralisée.
Après le cimetière, nous redescendons vers le ruisseau de Sohan que nous traversons sur un petit pont. Souvent ce ruisseau est à sec. L’eau s’écoule sous le sol. Elle ne coule en surface que lors de pluie forte ou continue.
Nous remontons vers le château de Sohan. Sa tour date de l’époque franchimontoise. Aujourd'hui le château est le siège d'une exploitation agricole particulière.On y élève des vaches rustiques highlands, des agneaux shropshire tout aussi rustiques et des pigeonneaux
Le comte de Las Cases, secrétaire particulier de Napoléon, a séjourné dans ce château en 1820. Il y a rédigé une partie de son « Mémorial de Sainte Hélène », ouvrage célèbre relatant le déclin de l’empereur.
Nous redescendons dans la vallée vers la ligne de chemins de fer Pepinster-Spa. Peu avant le passage à niveau, nous prenons à droite et entrons dans le bois des Nids d’Aguesses (aguèce signifie « pie » en wallon liégeois). Nous logeons maintenant la rive droite de la Hoëgne. Nous arrivons à proximité de l’arrêt de Pepinster-cité puis montons vers le quartier du Plateau. Peu avant d’y arriver, nous passons près du rocher du diable. C’est du « poudingue », soit une roche sédimentaire constituée d’anciens galets.
La traversée du quartier permet de découvrir la beauté des paysages, notamment en direction de Verviers.
Nous rejoignons notre point de départ en passant par la verrière monumentale de la gare de Pepinster.
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PHOTOS AERIENNES / IGN
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